Abidjan - Une mission de supervision composée d’experts en matière d’infrastructures de la CEDEAO, du Nigéria et du Cameroun a effectué entre le 1er et le 6 juin une visite des réalisations du programme de facilitation du transport et du transit sur le corridor routier Enugu-Bamenda, rapporte un communiqué de la CEDEAO transmis lundi à l’AIP.
Conduite par Ashoke Maliki, expert en infrastructures routières au département des Infrastructures de la CEDEAO, la délégation comprenait également Morro Fatty, assistant exécutif du commissaire aux Infrastructures de la CEDEAO, ainsi que Henry Usoh, membre de l’équipe de développement du secteur routier au ministère nigérian des Travaux publics.
Partie du Nigéria avec, en son sein, les ingénieurs Anyangwe Princely et Gustave Akono de la cellule BAD/Banque mondiale du ministère des Travaux publics du Cameroun, la mission a aussi, outre la visite des infrastructures, tenu une réunion avec des représentants d’entreprises de construction sur le site d’un futur poste de contrôle juxtaposé (PCJ).
De façon globale, le projet s’inscrit dans le cadre de l’amélioration des relations entre le Cameroun et le Nigéria, suite au règlement pacifique du conflit frontalier de Bakassi, du nom d’une presqu’île du golfe de Guinée, naguère objet d’un sérieux contentieux entre les deux pays, réglé grâce au jugement rendu en octobre 2002 par la Cour internationale de justice.
Dans ce sillage et sur instigation des Nations unies, les deux Etats ont décidé de faciliter leurs échanges à travers la mise en œuvre de ce programme, qui sera financé par plusieurs partenaires techniques et financiers à travers un accord de prêt concédé aux deux pays et un don à la CEDEAO.
Le programme comporte trois composantes principales, dont une dite nationale avec la construction ou la réhabilitation des tronçons Bamenda-Ekok au Cameroun et Enugu-Mfum au Nigéria. Une composante commune consiste en la construction d’un pont sur la Cross River, tandis que la dernière, dite composante régionale, verra la construction d’un PCJ à Mfum, en territoire nigérian.
L’objectif visé à terme par le projet est de renforcer la paix et la confiance retrouvée entre le Cameroun et le Nigéria, faciliter les échanges entre les deux pays et contribuer à l’intégration régionale par le rapprochement des deux communautés économiques régionales que sont la CEDEAO et la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC).
Outre la Banque mondiale et la Banque africaine de développement, les autres partenaires techniques et financiers qui sont intervenus dans le financement du projet de corridor routier entre le Nigéria et le Cameroun sont le Fonds africain de développement et l’Agence japonaise pour la corporation internationale (JICA).
(AIP)
cmas
Conduite par Ashoke Maliki, expert en infrastructures routières au département des Infrastructures de la CEDEAO, la délégation comprenait également Morro Fatty, assistant exécutif du commissaire aux Infrastructures de la CEDEAO, ainsi que Henry Usoh, membre de l’équipe de développement du secteur routier au ministère nigérian des Travaux publics.
Partie du Nigéria avec, en son sein, les ingénieurs Anyangwe Princely et Gustave Akono de la cellule BAD/Banque mondiale du ministère des Travaux publics du Cameroun, la mission a aussi, outre la visite des infrastructures, tenu une réunion avec des représentants d’entreprises de construction sur le site d’un futur poste de contrôle juxtaposé (PCJ).
De façon globale, le projet s’inscrit dans le cadre de l’amélioration des relations entre le Cameroun et le Nigéria, suite au règlement pacifique du conflit frontalier de Bakassi, du nom d’une presqu’île du golfe de Guinée, naguère objet d’un sérieux contentieux entre les deux pays, réglé grâce au jugement rendu en octobre 2002 par la Cour internationale de justice.
Dans ce sillage et sur instigation des Nations unies, les deux Etats ont décidé de faciliter leurs échanges à travers la mise en œuvre de ce programme, qui sera financé par plusieurs partenaires techniques et financiers à travers un accord de prêt concédé aux deux pays et un don à la CEDEAO.
Le programme comporte trois composantes principales, dont une dite nationale avec la construction ou la réhabilitation des tronçons Bamenda-Ekok au Cameroun et Enugu-Mfum au Nigéria. Une composante commune consiste en la construction d’un pont sur la Cross River, tandis que la dernière, dite composante régionale, verra la construction d’un PCJ à Mfum, en territoire nigérian.
L’objectif visé à terme par le projet est de renforcer la paix et la confiance retrouvée entre le Cameroun et le Nigéria, faciliter les échanges entre les deux pays et contribuer à l’intégration régionale par le rapprochement des deux communautés économiques régionales que sont la CEDEAO et la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC).
Outre la Banque mondiale et la Banque africaine de développement, les autres partenaires techniques et financiers qui sont intervenus dans le financement du projet de corridor routier entre le Nigéria et le Cameroun sont le Fonds africain de développement et l’Agence japonaise pour la corporation internationale (JICA).
(AIP)
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