Abengourou, Il n’y a pas d’affluence dans les centres de recensement ouverts dans la région de l’Indénié-Djuablin dans le cadre de l’opération de révision de la liste électorale, a constaté sur place l’AIP.
A preuve, depuis le lancement de cette opération, le 1er juin, seulement 2122 électeurs se sont faits recenser, selon le dernier bilan effectué lundi par le responsable de l’équipe technique, Kouamé N’da Koffi Christian.
Plusieurs raisons sont évoquées pour justifier ce manque d’engouement des populations. Au nombre de celles-ci figurent l’absence d’une véritable campagne de sensibilisation. Les électeurs ignorent dans leur grande majorité le déroulement de cette opération de révision de la liste électorale.
Il y a aussi le nombre insuffisant de centres de recensement et leur répartition irrationnelle sur le terrain. A Abengourou, par exemple, certains quartiers en comptent plusieurs tandis que d’autres n’en disposent pas.
Il y a également le fait que les centres d’enrôlement sont parfois très éloignés de certaines localités villageoises. Ce qui ne motive pas les populations à s’y rendre pour se faire enrôler. Par ailleurs, les 12 équipes mobiles, qui doivent combler ce déficit de centres fixes, tardent à être déployées sur le terrain.
Face à cette situation, qui pourrait compromettre le délai du 30 juin, les responsables de la commission régionale de la CEI ont sollicité et obtenu l’aide des autorités administratives, politiques et coutumières ainsi que des chefs religieux et de communautés ethniques de la région.
Ces derniers s’engagent à les accompagner dans cette phase cruciale du processus électorale dont la réussite conditionne le succès des futures échéances électorales en Côte d’Ivoire.
(AIP)
Rkk/ask
A preuve, depuis le lancement de cette opération, le 1er juin, seulement 2122 électeurs se sont faits recenser, selon le dernier bilan effectué lundi par le responsable de l’équipe technique, Kouamé N’da Koffi Christian.
Plusieurs raisons sont évoquées pour justifier ce manque d’engouement des populations. Au nombre de celles-ci figurent l’absence d’une véritable campagne de sensibilisation. Les électeurs ignorent dans leur grande majorité le déroulement de cette opération de révision de la liste électorale.
Il y a aussi le nombre insuffisant de centres de recensement et leur répartition irrationnelle sur le terrain. A Abengourou, par exemple, certains quartiers en comptent plusieurs tandis que d’autres n’en disposent pas.
Il y a également le fait que les centres d’enrôlement sont parfois très éloignés de certaines localités villageoises. Ce qui ne motive pas les populations à s’y rendre pour se faire enrôler. Par ailleurs, les 12 équipes mobiles, qui doivent combler ce déficit de centres fixes, tardent à être déployées sur le terrain.
Face à cette situation, qui pourrait compromettre le délai du 30 juin, les responsables de la commission régionale de la CEI ont sollicité et obtenu l’aide des autorités administratives, politiques et coutumières ainsi que des chefs religieux et de communautés ethniques de la région.
Ces derniers s’engagent à les accompagner dans cette phase cruciale du processus électorale dont la réussite conditionne le succès des futures échéances électorales en Côte d’Ivoire.
(AIP)
Rkk/ask