Bouaké - Des médecins des services de santé scolaire et universitaire (SSSU) des régions du Poro, Bagoué, Tchologo, Béré et Hambol et Gbêkê, prennent part, lundi et mardi, à Bouaké, à un atelier de sensibilisation et de renforcement des capacités sur le "sevrage tabagique’’ des élèves et étudiants qui font une addiction au tabac.
L'atelier est initié par le ministère de la santé et de la lutte contre le SIDA à travers le programme national de lutte contre le tabagisme, l’alcoolisme, la toxicomanie et autres addictions (PNLTA). Des enseignements sur la lutte contre le tabagisme ainsi que les principes et la place de l’aide au sevrage dans le dispositif de soins seront dispensés aux 25 participants.
Il répond aux prescriptions de l’article 14 de la convention cadre de la lutte anti-tabac de l’organisation mondiale de la santé (OMS), recommandant aux Etats signataires la mise en œuvre de mesures visant la promotion du "sevrage tabagique" et la réduction de la demande en rapport avec la dépendance.
La secrétaire générale de la préfecture, Mme Loboué née Michèle Hortense Amani, a exhorté les participants à s’approprier le protocole national pour le sevrage et à suivre avec attention cette formation, pour être mieux armés et faire reculer le fléau du tabagisme dans les établissements d’enseignement.
"De façon pratique, les médecins des SSSU seront mieux armés pour prendre en charge tout élève qui a envie d’arrêter de fumer", a signifié le directeur coordonateur du programme national de lutte contre tabagisme, l’alcoolisme, la toxicomanie et autres addictions, docteur Zotoua Ernest.
En Côte d’Ivoire, la prévalence du tabagisme est estimée à 14,6%, selon une enquête de démographie et de santé réalisée en 2012. Chez les élèves âgés de 13 à 15 ans, la prévalence est de 19,1%, selon une autre enquête effectuée par "Global Touth Tabacco Survey-G.Y.T.S 2009".
Pour réduire le nombre de décès annuels estimés à six millions de fumeurs dans le monde, et qui pourraient atteindre huit millions si rien n’est fait, l’OMS a élaboré une convention cadre de la lutte anti-tabac qui est entrée en vigueur en 2005. Cette convention a pour objectif de réduire la demande et l’offre de tabac.
La Côte d’Ivoire a ratifié cette convention en 2010. Dans le cadre de la mise en œuvre des prescriptions relatives à la demande et la dépendance du tabac, le ministère de la santé et de la lutte contre le SIDA a élaboré et validé en 2014, un protocole national pour le sevrage tabagique.
Initiée dans le cadre de ce protocole national, la formation prévue pour 100 médecins des Services de santé scolaire et universitaire, a déjà été organisée, en mai, à Abidjan et Adzopé (Sud). Elle se poursuivra à Daloa.
nbf/ask
L'atelier est initié par le ministère de la santé et de la lutte contre le SIDA à travers le programme national de lutte contre le tabagisme, l’alcoolisme, la toxicomanie et autres addictions (PNLTA). Des enseignements sur la lutte contre le tabagisme ainsi que les principes et la place de l’aide au sevrage dans le dispositif de soins seront dispensés aux 25 participants.
Il répond aux prescriptions de l’article 14 de la convention cadre de la lutte anti-tabac de l’organisation mondiale de la santé (OMS), recommandant aux Etats signataires la mise en œuvre de mesures visant la promotion du "sevrage tabagique" et la réduction de la demande en rapport avec la dépendance.
La secrétaire générale de la préfecture, Mme Loboué née Michèle Hortense Amani, a exhorté les participants à s’approprier le protocole national pour le sevrage et à suivre avec attention cette formation, pour être mieux armés et faire reculer le fléau du tabagisme dans les établissements d’enseignement.
"De façon pratique, les médecins des SSSU seront mieux armés pour prendre en charge tout élève qui a envie d’arrêter de fumer", a signifié le directeur coordonateur du programme national de lutte contre tabagisme, l’alcoolisme, la toxicomanie et autres addictions, docteur Zotoua Ernest.
En Côte d’Ivoire, la prévalence du tabagisme est estimée à 14,6%, selon une enquête de démographie et de santé réalisée en 2012. Chez les élèves âgés de 13 à 15 ans, la prévalence est de 19,1%, selon une autre enquête effectuée par "Global Touth Tabacco Survey-G.Y.T.S 2009".
Pour réduire le nombre de décès annuels estimés à six millions de fumeurs dans le monde, et qui pourraient atteindre huit millions si rien n’est fait, l’OMS a élaboré une convention cadre de la lutte anti-tabac qui est entrée en vigueur en 2005. Cette convention a pour objectif de réduire la demande et l’offre de tabac.
La Côte d’Ivoire a ratifié cette convention en 2010. Dans le cadre de la mise en œuvre des prescriptions relatives à la demande et la dépendance du tabac, le ministère de la santé et de la lutte contre le SIDA a élaboré et validé en 2014, un protocole national pour le sevrage tabagique.
Initiée dans le cadre de ce protocole national, la formation prévue pour 100 médecins des Services de santé scolaire et universitaire, a déjà été organisée, en mai, à Abidjan et Adzopé (Sud). Elle se poursuivra à Daloa.
nbf/ask
