Dimbokro - L’opération de révision de la liste électorale lancée, le mardi 2 juin, à Dimbokro, ne connaît pas d’engouement avec seulement une moyenne de deux personnes enrôlées par jour sur l’ensemble du territoire communal, selon des agents commis à cette tâche qui lient cet état de fait à un manque de communication.
"Chaque weekend, nous nous retrouvons pour faire le point de la révision sur le territoire communal. Il ressort que seulement deux personnes se soumettent à l’opération par jour. Nous passons des heures et des heures à scruter l’horizon espérant des visites mais hélas. Ainsi, ici au centre du collège Christ Roi, nous sommes obligés d’aller dans la rue devant le collège pour supplier les gens à venir se faire recenser", a expliqué un agent, N’dia Tchimou Damet Gershy.
"Les gens s’étonnent qu’une opération de révision de la liste électorale se fait ici à Dimbokro. Il n’y a même pas d’affiche dans les rues ni aux abords des centres pour signaler le déroulement de l’opération. Et depuis le 2 juin, nous avons reçu 17 personnes de la liste de 2010 et une seule comme nouveau requérant", a-t-il poursuivi.
Il en est de même au groupe scolaire Sokouradjan-Plateau1, 5 et 6, soutient un autre agent, Yéboué Rosemonde, chef de centre, affirmant, "ici comme vous le constatez vous-même ce matin, il n’y a pas d’affluence. On se tourne les pouces. Rien ne signale notre présence ici en dehors de l’affiche collée sur la porte du bureau où nous recevons. La radio locale qui sert à ventiler de telles informations est muette sur le sujet parce que les gens ne sont pas allés vers elle. En ville quand on parle de l’opération, les gens s’étonnent.
Selon elle, depuis le lancement de l’opération, elle et son collègue n’ont reçu que moins de 30 personnes dont deux de la liste 2010 en deux semaines.
En ville, des personnes interrogées avouent ne pas être informées de cette opération, "sinon, on aurait appris ça par la Voix du N’Zi".
Le président de la CEI de la région du N’Zi, Sidiki Bamba, que nous avons souhaité rencontrer n’était pas à son bureau.
Lancée officiellement le lundi 1er juin à Attiégouakro dans le district autonome de Yamoussoukro, l’opération de révision de la liste électorale concerne environ trois millions de nouveaux requérants au plan national et intéresse toutes les personnes remplissant les conditions d'âge et de nationalité ne figurant pas sur la liste électorale de 2010 et tous les requérants déjà inscrits qui souhaitent opérer des changements par rapport à leurs inscriptions.
Au total, 2 000 sites et 500 centres mobiles ont été ouverts sur l'ensemble du territoire national et dans 19 pays à l'étranger pour l'opération prévue pour s'achever le 30 juin et qui porte sur la liste électorale de 2010 renfermant 5.725.722 inscrits.
Zgrp/ask
"Chaque weekend, nous nous retrouvons pour faire le point de la révision sur le territoire communal. Il ressort que seulement deux personnes se soumettent à l’opération par jour. Nous passons des heures et des heures à scruter l’horizon espérant des visites mais hélas. Ainsi, ici au centre du collège Christ Roi, nous sommes obligés d’aller dans la rue devant le collège pour supplier les gens à venir se faire recenser", a expliqué un agent, N’dia Tchimou Damet Gershy.
"Les gens s’étonnent qu’une opération de révision de la liste électorale se fait ici à Dimbokro. Il n’y a même pas d’affiche dans les rues ni aux abords des centres pour signaler le déroulement de l’opération. Et depuis le 2 juin, nous avons reçu 17 personnes de la liste de 2010 et une seule comme nouveau requérant", a-t-il poursuivi.
Il en est de même au groupe scolaire Sokouradjan-Plateau1, 5 et 6, soutient un autre agent, Yéboué Rosemonde, chef de centre, affirmant, "ici comme vous le constatez vous-même ce matin, il n’y a pas d’affluence. On se tourne les pouces. Rien ne signale notre présence ici en dehors de l’affiche collée sur la porte du bureau où nous recevons. La radio locale qui sert à ventiler de telles informations est muette sur le sujet parce que les gens ne sont pas allés vers elle. En ville quand on parle de l’opération, les gens s’étonnent.
Selon elle, depuis le lancement de l’opération, elle et son collègue n’ont reçu que moins de 30 personnes dont deux de la liste 2010 en deux semaines.
En ville, des personnes interrogées avouent ne pas être informées de cette opération, "sinon, on aurait appris ça par la Voix du N’Zi".
Le président de la CEI de la région du N’Zi, Sidiki Bamba, que nous avons souhaité rencontrer n’était pas à son bureau.
Lancée officiellement le lundi 1er juin à Attiégouakro dans le district autonome de Yamoussoukro, l’opération de révision de la liste électorale concerne environ trois millions de nouveaux requérants au plan national et intéresse toutes les personnes remplissant les conditions d'âge et de nationalité ne figurant pas sur la liste électorale de 2010 et tous les requérants déjà inscrits qui souhaitent opérer des changements par rapport à leurs inscriptions.
Au total, 2 000 sites et 500 centres mobiles ont été ouverts sur l'ensemble du territoire national et dans 19 pays à l'étranger pour l'opération prévue pour s'achever le 30 juin et qui porte sur la liste électorale de 2010 renfermant 5.725.722 inscrits.
Zgrp/ask
