Abidjan - La Cour africaine des droits de l’Homme et des peuples (AFCHPR), basée à Arusha en Tanzanie, a appelé mardi les pays membres de l’Union africaine (UA) à lutter fortement contre le mariage des enfants, une pratique qui reste très répandue sur tout le continent.
"Les mariages des enfants, en particulier pour nos jeunes filles, les privent de leur droit à diriger leur vie dans la dignité", a affirmé mercredi le greffier adjoint de la Cour, Nouhou Diallo, à Arusha en Tanzanie, à l’occasion de la célébration de la Journée de l’enfant africain.
Selon lui, malgré l’amélioration des lois et des politiques interdisant les mariages des enfants dans la plupart des pays, cette pratique est toujours hors de contrôle.
"Le problème est plus grave dans les régions rurales, où la plupart des parents marient leur fille dès 14 ans pour échapper à la pauvreté et par crainte de la stigmatisation associée aux grossesses dans l’adolescence et aux enfants nés hors du mariage", a-t-il souligné.
D’après M. Diallo, l’Afrique arrive au deuxième rang des régions du monde où le mariage des enfants est le plus répandu, après l’Asie du Sud.
Instituée pour commémorer les soulèvements de 1976 à Soweto, dans lesquels des jeunes sans armes ont été tués par des agents de police, la journée de l’enfant africain est célébrée tous les 16 juin dans les pays de l’UA.
Elle a été placée cette année sous le thème "25 ans après l’adoption de la Charte de l’Enfance en Afrique : Accélérerons nos efforts collectifs pour mettre fin aux mariages dans l’enfance en Afrique".
(AIP)
akn/kam
"Les mariages des enfants, en particulier pour nos jeunes filles, les privent de leur droit à diriger leur vie dans la dignité", a affirmé mercredi le greffier adjoint de la Cour, Nouhou Diallo, à Arusha en Tanzanie, à l’occasion de la célébration de la Journée de l’enfant africain.
Selon lui, malgré l’amélioration des lois et des politiques interdisant les mariages des enfants dans la plupart des pays, cette pratique est toujours hors de contrôle.
"Le problème est plus grave dans les régions rurales, où la plupart des parents marient leur fille dès 14 ans pour échapper à la pauvreté et par crainte de la stigmatisation associée aux grossesses dans l’adolescence et aux enfants nés hors du mariage", a-t-il souligné.
D’après M. Diallo, l’Afrique arrive au deuxième rang des régions du monde où le mariage des enfants est le plus répandu, après l’Asie du Sud.
Instituée pour commémorer les soulèvements de 1976 à Soweto, dans lesquels des jeunes sans armes ont été tués par des agents de police, la journée de l’enfant africain est célébrée tous les 16 juin dans les pays de l’UA.
Elle a été placée cette année sous le thème "25 ans après l’adoption de la Charte de l’Enfance en Afrique : Accélérerons nos efforts collectifs pour mettre fin aux mariages dans l’enfance en Afrique".
(AIP)
akn/kam