Abidjan - Mille quatre vingt quinze (1095) armes, collectées dans le cadre de l’opération Bonheur, mise en œuvre par le gouvernement ivoirien, par le truchement de l’Autorité pour le désarmement, la démobilisation et la réintégration(ADDR) et l’état-major des forces républicaines de Côte d’Ivoire(FRCI), ont fait l’objet, ce vendredi, d’une opération de "marquage" les assujettissant à une traçabilité, sur leur site d’Anyama, dans la banlieue-nord-est d’Abidjan.
Selon le commandant des forces terrestres, le général Gaoussou Soumahoro, cette opération, notamment le marquage des armes, est un gage de sûreté pour l’accomplissement des opérations de sécurisation dévolues à ses hommes. "En tant qu’acteur majeur de la sécurité, le marquage des armes, dont les 1095 armes de ce jour, nous permettra d’exécuter les missions en toute sûreté, dans la mesure où la traçabilité des armes appelle à notre responsabilité individuelle et collective", a-t-il fait savoir.
Puis, il a également souligné que cette opération offre l’assurance que celles-ci ne seront plus utilisées à des fins personnelles, mais uniquement dans l’intérêt de la nation, non sans faire remarquer que la conduite de l’opération Bonheur, considérée comme particulièrement déterminante dans le processus du DDR, aura permis, en outre, de retrouver 98000 munitions, et de procéder à l’enrôlement de 4929 personnes dans le processus de l’ADDR, dont 2927 déjà au centre de resocialisation.
Le chef de la division Gestion et Administration auprès de l’autorité pour le désarmement, la démobilisation et la réintégration (ADDR), Ago Christian Kodia, représentant, par ailleurs, le directeur général de cet organe, s’est pour sa part félicité de l’enregistrement de ces armes, et appelé les ex-associés des FRCI, encore hésitants, à en faire de même. "Nous lançons un appel à tous ceux qui hésitent encore à saisir cette opportunité (...)", les a-t-il exhortés.
De l’avis des initiateurs, le marquage porte sur les armes fonctionnelles et conventionnelles collectées, qui devront, par la suite, être reversées dans le domaine des arsenaux nationaux, et redistribuées aux différentes armes des forces armées régulières, et celles non fonctionnelles ou non conventionnelles détruites.
(AIP)
gak/akn/nf
Selon le commandant des forces terrestres, le général Gaoussou Soumahoro, cette opération, notamment le marquage des armes, est un gage de sûreté pour l’accomplissement des opérations de sécurisation dévolues à ses hommes. "En tant qu’acteur majeur de la sécurité, le marquage des armes, dont les 1095 armes de ce jour, nous permettra d’exécuter les missions en toute sûreté, dans la mesure où la traçabilité des armes appelle à notre responsabilité individuelle et collective", a-t-il fait savoir.
Puis, il a également souligné que cette opération offre l’assurance que celles-ci ne seront plus utilisées à des fins personnelles, mais uniquement dans l’intérêt de la nation, non sans faire remarquer que la conduite de l’opération Bonheur, considérée comme particulièrement déterminante dans le processus du DDR, aura permis, en outre, de retrouver 98000 munitions, et de procéder à l’enrôlement de 4929 personnes dans le processus de l’ADDR, dont 2927 déjà au centre de resocialisation.
Le chef de la division Gestion et Administration auprès de l’autorité pour le désarmement, la démobilisation et la réintégration (ADDR), Ago Christian Kodia, représentant, par ailleurs, le directeur général de cet organe, s’est pour sa part félicité de l’enregistrement de ces armes, et appelé les ex-associés des FRCI, encore hésitants, à en faire de même. "Nous lançons un appel à tous ceux qui hésitent encore à saisir cette opportunité (...)", les a-t-il exhortés.
De l’avis des initiateurs, le marquage porte sur les armes fonctionnelles et conventionnelles collectées, qui devront, par la suite, être reversées dans le domaine des arsenaux nationaux, et redistribuées aux différentes armes des forces armées régulières, et celles non fonctionnelles ou non conventionnelles détruites.
(AIP)
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