Soubré - La section de l’association des sages-femmes ivoiriennes (ASFI) du district sanitaire de Soubré a initié, de vendredi à samedi, une session de renforcement des capacités de ses membres sur leurs prestations de services dans les établissements sanitaires de premier contact (ESPC) et sur la couverture maladie universelle (CMU).
Cette activité autour du thème "les sages femmes changent le monde: une famille de foi" a bénéficié de l’appui financier de Médecins du Monde. Elle s’est tenue à la maison des jeunes de Soubré, en présence du secrétaire général de la préfecture, Bonaventure Tiegbe, du maire Traoré Lassina et du directeur départemental de la santé, N’Dri Raphael.
Pour la présidente des sages-femmes de la région de la Nawa, Mme Coulibaly née Zirignon Roseline, ces journées-bilans ont permis à ces techniciennes de la santé de prendre conscience de l’ampleur de leurs activités de soins qu’elles mènent tous les jours en direction de la population, soutenant, "il était important de nous arrêter un temps soit peu pour réfléchir, afin de voir ce qu’il faut améliorer".
"Car c’est par un travail professionnel, un accueil chaleureux, des sensibilisations régulières et des activités de routines bien mènes qui inciteront toutes nos sœurs à fréquenter les centres de santé et ce qui réduira de façon drastique le taux de mortalité maternelle, néonatale et infantile", a-t-elle expliqué, non sans inviter les sages-femmes "à plus de dynamisme dans l’exercice de leur fonction".
La représentante du responsable projet à Médecins du Monde, Mme Nana N’Dri Marie, par ailleurs infirmière superviseur, a indiqué qu’il s’agit d’accompagner à travers ces journées les sages-femmes dans leur recherche quotidienne du bien-être de la population, mieux dans le souci d’améliorer l’accès aux soins de santé.
"Tous les efforts consentis par les unes et les autres le sont en vue de participer à la réduction de la mortalité maternelle et infantile qui ne cesse d’augmenter", a-t-elle dit, invitant les participantes à améliorer leurs services, afin de permettre à la population une fréquentation régulière des centres de santé et pour surtout éviter les décès lors des accouchements.
Le directeur départemental de la santé, N’Dri Raphael a pour sa part situé l’importance de cette session de formation dans la prévention de la santé de la mère et de l’enfant, expliquant que les décès maternels et infantiles sont dus aux "hémorragies, aux dystocies, aux éclampsies, aux complications des avortements et aux infections après accouchements".
Il a demandé à ses collaboratrices d’être "des partenaires et des confidentes des femmes", leur demandant, "vous devez répondre aux préoccupations des mamans curieuses, écouter leurs angoisses, les conseiller, afin de les aider à préparer au mieux l’arrivée de leurs bébés tout en dispensant des services en matière de santé de reproduction".
Il n’a pas manqué d’inviter les sages femmes à "l’amour du prochain, afin d’être toujours des donneuses de vie".
Bonaventure Tiégbé a pour sa part exprimé sa gratitude aux sages-femmes pour le travail qu’elles abattent chaque jour.
Ces journées ont été marquées par des sensibilisations suivies de pratique en planification familiale, en dépistage gratuit des cellules précancéreuses du col de l’utérus, des séances de dépistage du VIH/SIDA, des audiences foraines, des enseignements et des échanges.
(AIP)
km/ask
Cette activité autour du thème "les sages femmes changent le monde: une famille de foi" a bénéficié de l’appui financier de Médecins du Monde. Elle s’est tenue à la maison des jeunes de Soubré, en présence du secrétaire général de la préfecture, Bonaventure Tiegbe, du maire Traoré Lassina et du directeur départemental de la santé, N’Dri Raphael.
Pour la présidente des sages-femmes de la région de la Nawa, Mme Coulibaly née Zirignon Roseline, ces journées-bilans ont permis à ces techniciennes de la santé de prendre conscience de l’ampleur de leurs activités de soins qu’elles mènent tous les jours en direction de la population, soutenant, "il était important de nous arrêter un temps soit peu pour réfléchir, afin de voir ce qu’il faut améliorer".
"Car c’est par un travail professionnel, un accueil chaleureux, des sensibilisations régulières et des activités de routines bien mènes qui inciteront toutes nos sœurs à fréquenter les centres de santé et ce qui réduira de façon drastique le taux de mortalité maternelle, néonatale et infantile", a-t-elle expliqué, non sans inviter les sages-femmes "à plus de dynamisme dans l’exercice de leur fonction".
La représentante du responsable projet à Médecins du Monde, Mme Nana N’Dri Marie, par ailleurs infirmière superviseur, a indiqué qu’il s’agit d’accompagner à travers ces journées les sages-femmes dans leur recherche quotidienne du bien-être de la population, mieux dans le souci d’améliorer l’accès aux soins de santé.
"Tous les efforts consentis par les unes et les autres le sont en vue de participer à la réduction de la mortalité maternelle et infantile qui ne cesse d’augmenter", a-t-elle dit, invitant les participantes à améliorer leurs services, afin de permettre à la population une fréquentation régulière des centres de santé et pour surtout éviter les décès lors des accouchements.
Le directeur départemental de la santé, N’Dri Raphael a pour sa part situé l’importance de cette session de formation dans la prévention de la santé de la mère et de l’enfant, expliquant que les décès maternels et infantiles sont dus aux "hémorragies, aux dystocies, aux éclampsies, aux complications des avortements et aux infections après accouchements".
Il a demandé à ses collaboratrices d’être "des partenaires et des confidentes des femmes", leur demandant, "vous devez répondre aux préoccupations des mamans curieuses, écouter leurs angoisses, les conseiller, afin de les aider à préparer au mieux l’arrivée de leurs bébés tout en dispensant des services en matière de santé de reproduction".
Il n’a pas manqué d’inviter les sages femmes à "l’amour du prochain, afin d’être toujours des donneuses de vie".
Bonaventure Tiégbé a pour sa part exprimé sa gratitude aux sages-femmes pour le travail qu’elles abattent chaque jour.
Ces journées ont été marquées par des sensibilisations suivies de pratique en planification familiale, en dépistage gratuit des cellules précancéreuses du col de l’utérus, des séances de dépistage du VIH/SIDA, des audiences foraines, des enseignements et des échanges.
(AIP)
km/ask