Abidjan -Des organisations de défense des droits de l’Homme (ODH) demandent à l’Etat de Côte d’Ivoire de sanctionner toutes les personnes coupables d’actes de tortures et de mauvais traitements, afin de lutter contre l’impunité et consolider l’Etat de droit et de rétablir les victimes dans leurs droits tout en prenant spécifiquement en charge les victimes de torture parmi les victimes de guerre.
Dans une déclaration, jeudi, à l’occasion de la journée internationale du soutien aux victimes de la torture, elles ont demandé la révision du code pénal et du code de procédure pénale à l’effet de criminaliser la torture et les autres peines ou traitements cruels, inhumains et dégradants de manière autonome et de la prohiber.
Pour être conforme aux engagements internationaux, ces ODH insistent pour que la Côte d’Ivoire fasse la déclaration au titre de l’article 22 de la convention de la torture, de présenter au comité contre la torture (CAT) son premier rapport sur l’application de cette convention et de ratifier le protocole facultatif contre la torture, afin de mettre en place un mécanisme national indépendant de protection des droits de l’Homme.
La Côte d’Ivoire a ratifié, le 18 décembre 1995, la convention pour l’abolition de la torture dont la journée internationale est célébrée tous les 26 juin. Selon les statistiques de la commission nationale d’enquête, 1354 cas ont été enregistrés en Côte d’Ivoire pendant la crise postélectorale, dont 1135 cas de traitements cruels, inhumains et dégradants et 296 cas de tortures ayant entraîné la mort, rapporte-t-on.
Au nombre des organisations qui ont signé la déclaration figurent l’Association chrétienne pour l’abolition de la torture en Côte d’Ivoire (ACAT-CI) et le mouvement ivoirien des droits humains (MIDH).
fmo/akn/ask
Dans une déclaration, jeudi, à l’occasion de la journée internationale du soutien aux victimes de la torture, elles ont demandé la révision du code pénal et du code de procédure pénale à l’effet de criminaliser la torture et les autres peines ou traitements cruels, inhumains et dégradants de manière autonome et de la prohiber.
Pour être conforme aux engagements internationaux, ces ODH insistent pour que la Côte d’Ivoire fasse la déclaration au titre de l’article 22 de la convention de la torture, de présenter au comité contre la torture (CAT) son premier rapport sur l’application de cette convention et de ratifier le protocole facultatif contre la torture, afin de mettre en place un mécanisme national indépendant de protection des droits de l’Homme.
La Côte d’Ivoire a ratifié, le 18 décembre 1995, la convention pour l’abolition de la torture dont la journée internationale est célébrée tous les 26 juin. Selon les statistiques de la commission nationale d’enquête, 1354 cas ont été enregistrés en Côte d’Ivoire pendant la crise postélectorale, dont 1135 cas de traitements cruels, inhumains et dégradants et 296 cas de tortures ayant entraîné la mort, rapporte-t-on.
Au nombre des organisations qui ont signé la déclaration figurent l’Association chrétienne pour l’abolition de la torture en Côte d’Ivoire (ACAT-CI) et le mouvement ivoirien des droits humains (MIDH).
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