Abidjan - A peine 100.000 nouveaux électeurs se sont inscrits depuis le 1er juin sur les listes électorales ivoiriennes, dont la révision prendra fin mardi prochain, un chiffre bien inférieur aux prévisions pour la présidentielle d’octobre, a-t-on appris vendredi de source officielle.
"Nous attendions plus" que les "108.387" nouveaux électeurs inscrits au 23 juin dernier, a déclaré à l’AFP Gervais Coulibaly, le vice-président de la Commission électorale indépendante (CEI), en charge de l’organisation du scrutin.
"Mais la CEI n’est pas déçue. On aurait pu avoir une plus grande affluence, ou pas", a déclaré M. Coulibaly, qui espère voir ces chiffres gonfler durant les quatre derniers jours de l’opération, qui prendra fin le 30 juin.
Près de 320.000 électeurs ont par ailleurs fait état d’un changement de domicile, a-t-il déclaré.
5,7 millions de personnes étaient inscrites sur les listes électorales du scrutin de 2010, et 4,6 millions avaient voté, selon les chiffres de la CEI.
Le dernier recensement de la population ivoirienne, dont les chiffres ont été communiqués fin décembre, faisait état de 8 à 9 millions d’Ivoiriens âgés de plus de 18 ans, soit entre 2,3 et 3,3 millions d’électeurs supplémentaires.
"Peut-être que les gens n’avaient pas leur certificat de nationalité ou leur carte d’identité", des pièces nécessaires à l’inscription sur les listes électorales, a observé M. Coulibaly, qui espère tout de même arriver à "6,5 millions d’électeurs" au terme du processus.
L’impact politique de cette révision des listes électorale est important en Côte d’Ivoire, où l’opposition a d’abord accusé le pouvoir de vouloir se créer du "bétail électoral", avant d’appeler, plus récemment, ses militants à s’y inscrire.
Le scrutin présidentiel, dont le premier tour doit se tenir "au plus tard le 25 octobre", selon Gervais Coulibaly, est considéré comme crucial par les partenaires de la Côte d’Ivoire pour la stabilisation du pays.
Plus de 3.000 personnes ont péri en cinq mois de violences postélectorales (décembre 2010-avril 2011), épilogue sanglant d’une décennie de crise politico-militaire en Côte d’Ivoire.
L’affichage des listes électorales se tiendra du 21 au 24 juillet dans les 11.000 lieux de votes du pays, alors que la distribution des cartes d’électeurs est prévue du 1er au 17 octobre, selon la CEI.
Le président sortant Alassane Ouattara est le grand favori de ce scrutin, qu’il espère remporter "dès le premier tour".
ck/jf/sba
"Nous attendions plus" que les "108.387" nouveaux électeurs inscrits au 23 juin dernier, a déclaré à l’AFP Gervais Coulibaly, le vice-président de la Commission électorale indépendante (CEI), en charge de l’organisation du scrutin.
"Mais la CEI n’est pas déçue. On aurait pu avoir une plus grande affluence, ou pas", a déclaré M. Coulibaly, qui espère voir ces chiffres gonfler durant les quatre derniers jours de l’opération, qui prendra fin le 30 juin.
Près de 320.000 électeurs ont par ailleurs fait état d’un changement de domicile, a-t-il déclaré.
5,7 millions de personnes étaient inscrites sur les listes électorales du scrutin de 2010, et 4,6 millions avaient voté, selon les chiffres de la CEI.
Le dernier recensement de la population ivoirienne, dont les chiffres ont été communiqués fin décembre, faisait état de 8 à 9 millions d’Ivoiriens âgés de plus de 18 ans, soit entre 2,3 et 3,3 millions d’électeurs supplémentaires.
"Peut-être que les gens n’avaient pas leur certificat de nationalité ou leur carte d’identité", des pièces nécessaires à l’inscription sur les listes électorales, a observé M. Coulibaly, qui espère tout de même arriver à "6,5 millions d’électeurs" au terme du processus.
L’impact politique de cette révision des listes électorale est important en Côte d’Ivoire, où l’opposition a d’abord accusé le pouvoir de vouloir se créer du "bétail électoral", avant d’appeler, plus récemment, ses militants à s’y inscrire.
Le scrutin présidentiel, dont le premier tour doit se tenir "au plus tard le 25 octobre", selon Gervais Coulibaly, est considéré comme crucial par les partenaires de la Côte d’Ivoire pour la stabilisation du pays.
Plus de 3.000 personnes ont péri en cinq mois de violences postélectorales (décembre 2010-avril 2011), épilogue sanglant d’une décennie de crise politico-militaire en Côte d’Ivoire.
L’affichage des listes électorales se tiendra du 21 au 24 juillet dans les 11.000 lieux de votes du pays, alors que la distribution des cartes d’électeurs est prévue du 1er au 17 octobre, selon la CEI.
Le président sortant Alassane Ouattara est le grand favori de ce scrutin, qu’il espère remporter "dès le premier tour".
ck/jf/sba