Le vaccin antipoliomyélitique inactivé (VPI) a été introduit le vendredi 26 juin 2015 dans le programme national de vaccination de la Côte d’Ivoire lors d’une cérémonie, en présence de M. Daniel Kablan Duncan Premier ministre de Côte d’Ivoire, et de Dr Raymonde Goudou Coffie, la ministre de la Santé et de la Lutte contre le Sida.
Près de 650.000 enfants bénéficieront chaque année du VPI dans le cadre du Plan stratégique pour l’éradication de la poliomyélite et la phase finale 2013-2018. Ce projet a bénéficié du soutien des membres de l’Initiative mondiale pour l’éradication de la poliomyélite (IMEP) à savoir l’OMS, le Rotary International, le CDC, l’Unicef et soutenu par ses partenaires tels que Gavi, l’Alliance du Vaccin et la Fondation Bill and Melinda Gates. Les efforts conjugués de tous les partenaires, qu’ils soient sur le terrain ou au niveau central, ont permis d’enregistrer des résultats encourageants. Depuis juillet 2011, aucun cas de poliovirus sauvage n’a été détecté et la couverture nationale du vaccin antipoliomyélitique oral, utilisé jusque-là était autour de 98%. Le VPI permettra d’assurer une protection plus accrue contre la poliomyélite pour contribuer aux efforts d’éradication de la poliomyélite en Côte d’Ivoire, et dans le monde.
« Nos efforts inlassables sont en train de venir à bout de la poliomyélite, » a expliqué le Dr Goudou Coffie. « Si près du but, nous avons l’impérieux devoir de traquer ce virus malin qui a créé et continue de créer des souffrances à l’humanité. Poursuivons ensemble ce noble combat. La victoire contre le poliovirus est à ce prix, la santé de nos enfants en dépend », a-t-elle indiqué. Mme Adèle Khudr, Représentante Résidente de l’UNICEF, a ajouté que l’introduction du VPI dans la vaccination de routine en Côte d’Ivoire est une occasion porteuse d’espoir pour les enfants. Elle a rappelé que la poliomyélite touche principalement les enfants de moins de cinq ans et qu’il n’existe pas de traitement pour cette maladie. La vaccination reste donc la seule option qui confère à l’enfant une protection à vie. En mai 2013, l’OMS avait appelé les pays à renforcer leurs systèmes de vaccination de routine à travers le Renforcement de Système de Santé et à introduire au moins une dose de VPI avant d’abandonner progressivement le vaccin antipoliomyélitique oral (VPO). «L’introduction du VPI dans le calendrier vaccinal est la phase finale pour venir à bout de cette maladie», ajoute le Dr Allarangar Yokouidé, Représentant de l’OMS en Côte d’Ivoire. La Côte d’Ivoire, comme la plupart des autres pays, a toujours utilisé la forme orale du vaccin. Celui-ci a largement contribué à réduire de 99 % les cas de poliomyélite dans le monde. Toutefois, l’introduction du VPI dans les programmes de vaccination de routine renforcera encore davantage l’immunité et diminuera les risques minimes associés aux poliovirus d’origine vaccinale.
Olivier Guédé
Près de 650.000 enfants bénéficieront chaque année du VPI dans le cadre du Plan stratégique pour l’éradication de la poliomyélite et la phase finale 2013-2018. Ce projet a bénéficié du soutien des membres de l’Initiative mondiale pour l’éradication de la poliomyélite (IMEP) à savoir l’OMS, le Rotary International, le CDC, l’Unicef et soutenu par ses partenaires tels que Gavi, l’Alliance du Vaccin et la Fondation Bill and Melinda Gates. Les efforts conjugués de tous les partenaires, qu’ils soient sur le terrain ou au niveau central, ont permis d’enregistrer des résultats encourageants. Depuis juillet 2011, aucun cas de poliovirus sauvage n’a été détecté et la couverture nationale du vaccin antipoliomyélitique oral, utilisé jusque-là était autour de 98%. Le VPI permettra d’assurer une protection plus accrue contre la poliomyélite pour contribuer aux efforts d’éradication de la poliomyélite en Côte d’Ivoire, et dans le monde.
« Nos efforts inlassables sont en train de venir à bout de la poliomyélite, » a expliqué le Dr Goudou Coffie. « Si près du but, nous avons l’impérieux devoir de traquer ce virus malin qui a créé et continue de créer des souffrances à l’humanité. Poursuivons ensemble ce noble combat. La victoire contre le poliovirus est à ce prix, la santé de nos enfants en dépend », a-t-elle indiqué. Mme Adèle Khudr, Représentante Résidente de l’UNICEF, a ajouté que l’introduction du VPI dans la vaccination de routine en Côte d’Ivoire est une occasion porteuse d’espoir pour les enfants. Elle a rappelé que la poliomyélite touche principalement les enfants de moins de cinq ans et qu’il n’existe pas de traitement pour cette maladie. La vaccination reste donc la seule option qui confère à l’enfant une protection à vie. En mai 2013, l’OMS avait appelé les pays à renforcer leurs systèmes de vaccination de routine à travers le Renforcement de Système de Santé et à introduire au moins une dose de VPI avant d’abandonner progressivement le vaccin antipoliomyélitique oral (VPO). «L’introduction du VPI dans le calendrier vaccinal est la phase finale pour venir à bout de cette maladie», ajoute le Dr Allarangar Yokouidé, Représentant de l’OMS en Côte d’Ivoire. La Côte d’Ivoire, comme la plupart des autres pays, a toujours utilisé la forme orale du vaccin. Celui-ci a largement contribué à réduire de 99 % les cas de poliomyélite dans le monde. Toutefois, l’introduction du VPI dans les programmes de vaccination de routine renforcera encore davantage l’immunité et diminuera les risques minimes associés aux poliovirus d’origine vaccinale.
Olivier Guédé