Le processus d’enrôlement des populations prend fin mardi avec au niveau de San Pedro un faible taux de mobilisation des populations comme dans d’autres localités du pays dû, en partie, selon des agents de la commission électorale indépendante (CEI) locale à des conditions de travail difficiles.
Dans la région de San Pedro, comprenant le département de Tabou et celui de San Pedro, l’on enregistre 129 agents CEI qui travaillent dans 43 centres fixes d’enrôlement, tandis que 12 équipes mobiles de 36 agents sillonnent des zones reculées de la région pour enrôler les personnes qui y vivent.
Selon des explications d’agents mobiles de la CEI sur le terrain, ceux-ci n’ayant reçu que 10 000Fcfa comme frais de déplacement pour tout le mois que devait durer l’opération d’enrôlement, grand nombre de ces agents mobiles se sont transformés en agents fixes, faute de moyen financier.
Au siège de la CEI régionale, il était impossible vendredi d’obtenir le point de la troisième semaine, en raison de difficultés liées au moyen de communication limités pour joindre les agents dans le villages, et en raison des coupures répétées de courant dans la ville de San Pedro depuis plus d’une semaine, rendant difficile le travail de compilation des données.
La sensibilisation des populations qui devait être renforcée sur le terrain par des ONG n’a pas été le cas dans la région de San Pedro, où aucune ONG n’a été aperçue sur le terrain, ni au siège de la CEI régionale.
Le président de la CEI régionale, Diabaté Siaka, a dû faire appel à l’aide des guides religieux des églises et mosquées pour aider à la sensibilisation des populations, en plus de celle faite par les autorités administratives par voie de communiqués sur les radios de proximité.
Selon des agents CEI, au regard de l’engouement progressif des populations depuis la deuxième semaine de l’opération, une prorogation de deux semaines pourrait aider à accroître davantage le nombre d’enrôlés, si elle est couplée avec une campagne intensive de sensibilisation.
jmk/ask
Dans la région de San Pedro, comprenant le département de Tabou et celui de San Pedro, l’on enregistre 129 agents CEI qui travaillent dans 43 centres fixes d’enrôlement, tandis que 12 équipes mobiles de 36 agents sillonnent des zones reculées de la région pour enrôler les personnes qui y vivent.
Selon des explications d’agents mobiles de la CEI sur le terrain, ceux-ci n’ayant reçu que 10 000Fcfa comme frais de déplacement pour tout le mois que devait durer l’opération d’enrôlement, grand nombre de ces agents mobiles se sont transformés en agents fixes, faute de moyen financier.
Au siège de la CEI régionale, il était impossible vendredi d’obtenir le point de la troisième semaine, en raison de difficultés liées au moyen de communication limités pour joindre les agents dans le villages, et en raison des coupures répétées de courant dans la ville de San Pedro depuis plus d’une semaine, rendant difficile le travail de compilation des données.
La sensibilisation des populations qui devait être renforcée sur le terrain par des ONG n’a pas été le cas dans la région de San Pedro, où aucune ONG n’a été aperçue sur le terrain, ni au siège de la CEI régionale.
Le président de la CEI régionale, Diabaté Siaka, a dû faire appel à l’aide des guides religieux des églises et mosquées pour aider à la sensibilisation des populations, en plus de celle faite par les autorités administratives par voie de communiqués sur les radios de proximité.
Selon des agents CEI, au regard de l’engouement progressif des populations depuis la deuxième semaine de l’opération, une prorogation de deux semaines pourrait aider à accroître davantage le nombre d’enrôlés, si elle est couplée avec une campagne intensive de sensibilisation.
jmk/ask
