Abidjan – Des chercheurs du service de biologie du cancer à l’université de Houston (Etats-Unis) ont trouvé une technique pour détecter le cancer du pancréas avant qu’il ne se développe, à travers un test sanguin.
Les résultats de cette recherche publiés le 24 juin dans la revue scientifique Nature sont très prometteurs car ceci pourrait permettre de détecter la maladie bien plus tôt qu’on ne le fait actuellement.
Chez les personnes atteintes du cancer du pancréas, le taux d’une protéine bien particulière serait anormalement élevé. C’est ce que vient de mettre en évidence l’équipe de Raghu Kalluri, président du service de biologie du cancer à l’université de Houston, rapporte l’hebdomadaire New Scientist.
La protéine, appelée glypicane-1, dépasse de la surface des exosomes, des vésicules extracellulaires qui circulent dans le sang et que les chercheurs soupçonnent de “bourgeonner” sur les cellules cancéreuses du pancréas. “D’autres cellules dans le corps produisent ces exosomes, mais il semblerait qu’ils transportent cette protéine en bien moins grande quantité”, souligne le New Scientist.
La concentration de glypicane-1 chez un patient atteint est telle qu’un simple test sanguin pourrait distinguer une personne malade d’une personne en bonne santé.
En outre, cette technique servirait “d’outil de mesure aux médecins afin d’analyser l’évolution du cancer et l’efficacité du traitement prescrit”, note le journal. Cette méthode de dépistage et de diagnostic offre un nouvel espoir aux patients, à savoir en finir enfin avec “le plus vicieux des cancers”.
La maladie, qui a notamment emporté le PDG d’Apple Steve Jobs, possède un des pires taux de survie. Moins de 4 % des patients vivent toujours cinq ans ou plus après le diagnostic, selon l’Institut national du cancer américain.
Cette fatalité est due en grande partie au fait que les symptômes – tels que la perte de poids et la jaunisse – apparaissent au moment où le cancer est trop avancé pour le traiter avec succès. “Il est identifié à temps pour envisager une chirurgie curative dans seulement 15 % des cas”, précise le magazine scientifique.
Le test prototype, en cours de développement, est prometteur. Des recherches supplémentaires sont cependant nécessaires, afin de s’assurer de son efficacité.
“Kalluri espère pouvoir l’utiliser bientôt sur les personnes à risque comme les personnes obèses de plus de 60 ans, qui fument et ont des cas de cancer dans leur famille”, écrit le New Scientist.
cmas
Les résultats de cette recherche publiés le 24 juin dans la revue scientifique Nature sont très prometteurs car ceci pourrait permettre de détecter la maladie bien plus tôt qu’on ne le fait actuellement.
Chez les personnes atteintes du cancer du pancréas, le taux d’une protéine bien particulière serait anormalement élevé. C’est ce que vient de mettre en évidence l’équipe de Raghu Kalluri, président du service de biologie du cancer à l’université de Houston, rapporte l’hebdomadaire New Scientist.
La protéine, appelée glypicane-1, dépasse de la surface des exosomes, des vésicules extracellulaires qui circulent dans le sang et que les chercheurs soupçonnent de “bourgeonner” sur les cellules cancéreuses du pancréas. “D’autres cellules dans le corps produisent ces exosomes, mais il semblerait qu’ils transportent cette protéine en bien moins grande quantité”, souligne le New Scientist.
La concentration de glypicane-1 chez un patient atteint est telle qu’un simple test sanguin pourrait distinguer une personne malade d’une personne en bonne santé.
En outre, cette technique servirait “d’outil de mesure aux médecins afin d’analyser l’évolution du cancer et l’efficacité du traitement prescrit”, note le journal. Cette méthode de dépistage et de diagnostic offre un nouvel espoir aux patients, à savoir en finir enfin avec “le plus vicieux des cancers”.
La maladie, qui a notamment emporté le PDG d’Apple Steve Jobs, possède un des pires taux de survie. Moins de 4 % des patients vivent toujours cinq ans ou plus après le diagnostic, selon l’Institut national du cancer américain.
Cette fatalité est due en grande partie au fait que les symptômes – tels que la perte de poids et la jaunisse – apparaissent au moment où le cancer est trop avancé pour le traiter avec succès. “Il est identifié à temps pour envisager une chirurgie curative dans seulement 15 % des cas”, précise le magazine scientifique.
Le test prototype, en cours de développement, est prometteur. Des recherches supplémentaires sont cependant nécessaires, afin de s’assurer de son efficacité.
“Kalluri espère pouvoir l’utiliser bientôt sur les personnes à risque comme les personnes obèses de plus de 60 ans, qui fument et ont des cas de cancer dans leur famille”, écrit le New Scientist.
cmas