Bouaké (Côte d'Ivoire)- L'opération de démobilisation, de désarmement et de réintégration (DDR) des ex-combattants ivoiriens qui prend officiellement fin dans 24 heures, a permis de collecter 37 942 armements en trois ans d'exercice de l'Autorité de démobilisation, de désarmement et de réintégration (ADDR) des ex-combattants, a annoncé son Directeur général, Fidèle Sarassoro.
M. Sarassoro qui s’exprimait à Bouaké (379 km au Nord d'Abidjan), lors d’une cérémonie d’hommage aux femmes dans le processus DDR, a saisi l’opportunité pour dresser le bilan des trois années d’existence de l’ADDR.
Selon lui, sur 74 028 ex-combattants inscrits dans la base de donnée de 2012, ce sont 57 791 qui ont été effectivement réintégrés ou en cours de l’être, soit 90% de la base de données réactualisée. S’agissant des 10 000 ex-combattants manquant à l’appel, le patron de l’ADDR a mis en avant ‘’l’indisponibilité’’ de ces derniers, soit pour cause de décès, soit parce qu’ils ne sont plus intéressés par le processus DDR.
Concernant le processus de désarmement au cours de ces trois années d’exercice, ce sont 12 474 fusils d’assaut (Kalachnikov) dont 76,6% fonctionnels, 9 695 grenades, 1051 roquettes , 2018 obus, 2 667 741 munitions de petit calibre, 12 492 armes marquées au niveau des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) qui ont été collectés par l’ADDR et 2958 armements collectés par l’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (ONUCI), soit un total de 37 942 armements collectés.
A en croire Fidèle Sarassoro, l’indice de sécurité qui s’élevait à 3,2 pendant la circulation des armes en 2012, est passé à 1,18 en 2015. Face à ce bilan qu’il juge positif, Fidèle Sarassoro a remercié les partenaires de l’ADDR et le Chef de l’Etat Alassane Ouattara qui n’a ménagé aucun effort pour la cause des ex-combattants.
‘’Je pars satisfait surtout, lorsque la Côte d’Ivoire a pu créer des innovations, telle que la resocialisation qui n’existe pas dans les autres pays qui ont connu la crise. Nous avons conçu, nous avons adapté nos réalités à la situation et aujourd’hui, je suis satisfait’’ s’est réjouit M. Sarassoro, au terme de cette journée dédiée aux femmes dans le processus DDR.
‘’A chaque fois que je vois les ex-combattants transformés littéralement, je pense que c’est une source de satisfaction qui fait que nous pensons que nous avons atteint l’objectif’’ a conclu M. Sarassoro appelé à d'autres fonctions auprès du Chef de l'Etat Alassane Ouattara .
Le gouvernement ivoirien a annoncé, mercredi, avoir mis fin aux activités de l'ADDR qui a achevé sa mission. Elle est remplacée par une structure légère dénommée, la Cellule de coordination et de réintégration sociale (CCRS) placée sous la tutelle du Conseil national de sécurité (CNS).
CK/ls/APA
M. Sarassoro qui s’exprimait à Bouaké (379 km au Nord d'Abidjan), lors d’une cérémonie d’hommage aux femmes dans le processus DDR, a saisi l’opportunité pour dresser le bilan des trois années d’existence de l’ADDR.
Selon lui, sur 74 028 ex-combattants inscrits dans la base de donnée de 2012, ce sont 57 791 qui ont été effectivement réintégrés ou en cours de l’être, soit 90% de la base de données réactualisée. S’agissant des 10 000 ex-combattants manquant à l’appel, le patron de l’ADDR a mis en avant ‘’l’indisponibilité’’ de ces derniers, soit pour cause de décès, soit parce qu’ils ne sont plus intéressés par le processus DDR.
Concernant le processus de désarmement au cours de ces trois années d’exercice, ce sont 12 474 fusils d’assaut (Kalachnikov) dont 76,6% fonctionnels, 9 695 grenades, 1051 roquettes , 2018 obus, 2 667 741 munitions de petit calibre, 12 492 armes marquées au niveau des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) qui ont été collectés par l’ADDR et 2958 armements collectés par l’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (ONUCI), soit un total de 37 942 armements collectés.
A en croire Fidèle Sarassoro, l’indice de sécurité qui s’élevait à 3,2 pendant la circulation des armes en 2012, est passé à 1,18 en 2015. Face à ce bilan qu’il juge positif, Fidèle Sarassoro a remercié les partenaires de l’ADDR et le Chef de l’Etat Alassane Ouattara qui n’a ménagé aucun effort pour la cause des ex-combattants.
‘’Je pars satisfait surtout, lorsque la Côte d’Ivoire a pu créer des innovations, telle que la resocialisation qui n’existe pas dans les autres pays qui ont connu la crise. Nous avons conçu, nous avons adapté nos réalités à la situation et aujourd’hui, je suis satisfait’’ s’est réjouit M. Sarassoro, au terme de cette journée dédiée aux femmes dans le processus DDR.
‘’A chaque fois que je vois les ex-combattants transformés littéralement, je pense que c’est une source de satisfaction qui fait que nous pensons que nous avons atteint l’objectif’’ a conclu M. Sarassoro appelé à d'autres fonctions auprès du Chef de l'Etat Alassane Ouattara .
Le gouvernement ivoirien a annoncé, mercredi, avoir mis fin aux activités de l'ADDR qui a achevé sa mission. Elle est remplacée par une structure légère dénommée, la Cellule de coordination et de réintégration sociale (CCRS) placée sous la tutelle du Conseil national de sécurité (CNS).
CK/ls/APA