Une convention de délégation de l’assistance en escale de l’aéroport Félix Houphouët Boigny au Groupe Kowétien National Aviation Service (NAS) a été signée le 16 janvier 2015. Dans un entretien, le PDG du groupe NAS, Hassan El-Houry dévoile la feuille de route du groupe qu’il dirige, au regard du cahier des charges reçu des autorités ivoiriennes. Il rassure par ailleurs l’Etat de Côte d’Ivoire sur l’engagement de NAS à accompagner les autorités ivoiriennes dans leur volonté de faire d’Abidjan, le hub de l’Afrique de l’Ouest.
Votre groupe, National Aviation Services, a obtenu le contrat d'assistance en escale à l'aéroport International Felix Houphouët Boigny d'Abidjan pour remplacer la Regie, organisme d'État. Qu’est que cela signifie pour votre groupe et pour la Côte d'Ivoire?
Pour l’État de Côte d'ivoire, il s'agit d'un pas en avant courageux d’inviter l’investissement étranger et le secteur privé dans un service crucial au sein du pays. Plus encore, c'est une étape nécessaire qui permettra à Abidjan de regagner son titre historique de hub de l'Afrique de l'Ouest. Nous sommes très fiers et nous aimerions remercier à nouveau le ministre des Transports, Monsieur Gaoussou Touré, pour son engagement et son soutien dans cette voie. A NAS nous sommes fiers que le premier aéroport que nous assistons en Afrique de l’Ouest soit celui d’Abidjan. Nous espérons que cela permettra de nouveaux investissements dans le secteur de l’aviation et dans les autres aéroports domestiques. Plus Important encore, nous sommes à l'écoute d'autres opportunités en Afrique de l'Ouest et souhaitons désigner Abidjan comme notre Centre d'Excellence en terme de services aéroportuaires dans la sous-région.
Quelles différences que pourraient-être constatées par les voyageurs ivoiriens quand NAS commencera?
Au développement de nos marchés, dans les six mois du démarrage de l'activité, nous commençons par recevoir des lettres d'appréciation des compagnies aériennes et des passagers. Nous attendons un enregistrement plus rapide et efficace. Nous souhaitons mettre en place des comptoirs d'enregistrement en libre-service. Nos bus ultra modernes destinés aux passagers viennent d'arriver à l’aéroport d'Abidjan et les formations sur ceux-ci sont en cours. Ils ont une meilleure climatisation et sont dotés d'un système d’abaissement permettant une montée et descente des bus, plus facile pour tous les passagers handicapés. Ce sont véritablement les meilleurs au monde et ils sont de fabrication européenne. Aujourd'hui de nombreux passagers se plaignent du temps mis par les bagages à arriver sur le tapis à bagages. Nous avons doublé le nombre d'équipements et le personnel qualifié afin d'accélérer le processus. Pour les voyageurs de classe affaires, nous venons de terminer la conception d'un salon d'enregistrement premium dont la construction va bientôt débuter cela afin de contourner l'attente en file d'enregistrement. Les voyageurs d'affaires fréquents requièrent des process efficace. A cet effet nous offrirons plusieurs services pour faciliter et transformer Abidjan en un hub aéroportuaire.
Le fret fait-il aussi parti de votre contrat?
Oui, la gestion du fret aérien et le stockage font partie de notre contrat et des services délégués. Un atout majeur, pour être un hub aérien implique, d’avoir des installations de gestion du fret performantes. Nous sommes certains que nous pourrons améliorer la gestion du fret sur l’aéroport d’Abidjan de manière plus rentable et fiable pour les exportateurs et importateurs ivoiriens ce qui permettra d’améliorer la logistique et la chaîne d'approvisionnement du pays.
Nous avons visité votre site internet et vos réseaux sociaux et avons constaté que votre personnel avait publié de très nombreuses photos et semblait très heureux de travailler à NAS. Comment envisagez-vous l'environnement de travail pour vos employés?
Nous espérons employer près de 900 Ivoiriens au premier jour de nos opérations à des postes qualifiants et nécessitant des formations spécifiques. Nous venons juste de terminer la formation de 12 Ivoiriens à Koweït pendant un mois qui sont en charge de la formation du personnel localement. Ces employés ont des compétences transférables dans l'aviation et deviennent donc une valeur ajoutée plus importante. Les compagnies aériennes les plus importantes sont constamment à l’affût des compétences de notre personnel, fait tout à fait normal dans notre industrie. La main d'œuvre Ivoirienne est déjà hautement qualifiée et travaille durement ce qui correspond à nos valeurs. Notre formation leur apporte des standards mondiaux. Le mois dernier, une grande partie de notre effectif au Rwanda a été transférée au Koweït sur leur demande. Nos employés en Côte d'Ivoire auront les mêmes opportunités de carrière au sein de notre réseau.
Vos principaux clients sont les compagnies aériennes. Comment ont - elles réagi à la nouvelle que votre entreprise fournirait ses services?
La majorité des compagnies aériennes ont accueilli la nouvelle sans réserve. Ils attendent un personnel mieux formé et plus réactif et de meilleures performances en terme de qualité, départs à l’heure et un meilleur bilan en matière de sécurité et de sûreté. Nous espérons pouvoir installer les systèmes les plus modernes en terme de réconciliation bagages, bagages égarés, gestion du fret et gestion du personnel. Plus important encore, nous avons acheté des équipements hauts de gamme en Europe que nous attendons à l'aéroport d'Abidjan avant le 15 Juillet. Nous serons également audités par IATA et engageront les moyens nécessaires pour être certifiés ISAGO dans les 18 mois. Il s'agit d’un des audits les plus difficile et complet de l'industrie. Ces équipements de toute dernière génération permettront un environnement plus propre et permettront au gestionnaire de l’Aéroport Aeria une optimisation des infrastructures et des services.
Le plus grand opérateur de l'aéroport est Air Cote d'Ivoire. Comment a-t-elle répondu à l'attribution du contrat à NAS?
Je pense que la compagnie Air Cote d'Ivoire a été très professionnelle et accueillante vis-à-vis de l’arrivée de NAS sur l’aéroport d’Abidjan. Sous la conduite éclairée du Général Coulibaly et M. Decurey, la compagnie a connu une croissance exponentielle et va continuer à croître en tant que compagnie nationale dont chaque ivoirien devrait être fier. Abidjan étant son hub, ils ont des exigences tout à fait uniques et nous sommes heureux de répondre à ces exigences, conformément au contrat que nous avons signé avec le Gouvernement. En effet nous avons énormément de respect pour le Général Coulibaly et ses nombreuses réalisations et implications dans l’industrie de l’aviation que nous avons demandé au Général d'être un membre du Conseil Consultatif de NAS Ivoire.
Comment répondez-vous aux déclarations faites récemment dans les médias au sujet des tarifs d’assistance en escale?
C'est une très bonne question, je suis heureux que vous l'ayez soulevée et souhaiterai saisir cette occasion pour clarifier la situation. Les tarifs applicables ont été définis dans les documents d'appel d'offres avant même que NAS ait enchéri sur le contrat et ont été ensuite repris à l’identique dans la Convention de Délégation de Services Publics signée entre NAS et l’Etat de Côte d’Ivoire. NAS n'a pas défini ces tarifs, qui ont été établis à la suite d’une étude approfondie des consultants accrédités par le Ministère des Transports avant le processus d'appel d'offres. Je pense que le processus d'appel d'offres de l’Etat de Côte d’Ivoire a été mené très professionnellement dans le meilleur intérêt du pays afin d’apporter les investissements nécessaires dans ce secteur et de rehausser la qualité des services fournis. Les prix sont raisonnables par rapport à la région. A la fin de la journée, le coût des services d’assistance en escale sont moins élevés que le prix d’un billet aller-retour en classe affaire pour l’Europe.
Quel sera pour vous la recette revenant à l’Etat provenant de la commercialisation des services d’assistance en escale donnés à un opérateur privé ?
Le revenu net de l'Etat pour ce projet est de plus de 110 milliards de francs CFA. Nous avons déjà payé un droit d'entrée égal un total de 8 milliards de francs CFA. Bien que ces chiffres soient impressionnants, je tiens à souligner que de manière intangible le pays obtiendra davantage de confiance des investisseurs étrangers et permettra la transformation de l’aéroport d’Abidjan en hub aérien de l’Afrique de l’Ouest.
Quand prévoyez-vous commencer vos opérations?
Nous avons demandé au Gouvernement de commencer notre processus de transition opérationnelle le 1er août de cette année et de prendre en charge toutes les opérations aéroportuaires officiellement le 1er septembre.
Une correspondance particulière
Votre groupe, National Aviation Services, a obtenu le contrat d'assistance en escale à l'aéroport International Felix Houphouët Boigny d'Abidjan pour remplacer la Regie, organisme d'État. Qu’est que cela signifie pour votre groupe et pour la Côte d'Ivoire?
Pour l’État de Côte d'ivoire, il s'agit d'un pas en avant courageux d’inviter l’investissement étranger et le secteur privé dans un service crucial au sein du pays. Plus encore, c'est une étape nécessaire qui permettra à Abidjan de regagner son titre historique de hub de l'Afrique de l'Ouest. Nous sommes très fiers et nous aimerions remercier à nouveau le ministre des Transports, Monsieur Gaoussou Touré, pour son engagement et son soutien dans cette voie. A NAS nous sommes fiers que le premier aéroport que nous assistons en Afrique de l’Ouest soit celui d’Abidjan. Nous espérons que cela permettra de nouveaux investissements dans le secteur de l’aviation et dans les autres aéroports domestiques. Plus Important encore, nous sommes à l'écoute d'autres opportunités en Afrique de l'Ouest et souhaitons désigner Abidjan comme notre Centre d'Excellence en terme de services aéroportuaires dans la sous-région.
Quelles différences que pourraient-être constatées par les voyageurs ivoiriens quand NAS commencera?
Au développement de nos marchés, dans les six mois du démarrage de l'activité, nous commençons par recevoir des lettres d'appréciation des compagnies aériennes et des passagers. Nous attendons un enregistrement plus rapide et efficace. Nous souhaitons mettre en place des comptoirs d'enregistrement en libre-service. Nos bus ultra modernes destinés aux passagers viennent d'arriver à l’aéroport d'Abidjan et les formations sur ceux-ci sont en cours. Ils ont une meilleure climatisation et sont dotés d'un système d’abaissement permettant une montée et descente des bus, plus facile pour tous les passagers handicapés. Ce sont véritablement les meilleurs au monde et ils sont de fabrication européenne. Aujourd'hui de nombreux passagers se plaignent du temps mis par les bagages à arriver sur le tapis à bagages. Nous avons doublé le nombre d'équipements et le personnel qualifié afin d'accélérer le processus. Pour les voyageurs de classe affaires, nous venons de terminer la conception d'un salon d'enregistrement premium dont la construction va bientôt débuter cela afin de contourner l'attente en file d'enregistrement. Les voyageurs d'affaires fréquents requièrent des process efficace. A cet effet nous offrirons plusieurs services pour faciliter et transformer Abidjan en un hub aéroportuaire.
Le fret fait-il aussi parti de votre contrat?
Oui, la gestion du fret aérien et le stockage font partie de notre contrat et des services délégués. Un atout majeur, pour être un hub aérien implique, d’avoir des installations de gestion du fret performantes. Nous sommes certains que nous pourrons améliorer la gestion du fret sur l’aéroport d’Abidjan de manière plus rentable et fiable pour les exportateurs et importateurs ivoiriens ce qui permettra d’améliorer la logistique et la chaîne d'approvisionnement du pays.
Nous avons visité votre site internet et vos réseaux sociaux et avons constaté que votre personnel avait publié de très nombreuses photos et semblait très heureux de travailler à NAS. Comment envisagez-vous l'environnement de travail pour vos employés?
Nous espérons employer près de 900 Ivoiriens au premier jour de nos opérations à des postes qualifiants et nécessitant des formations spécifiques. Nous venons juste de terminer la formation de 12 Ivoiriens à Koweït pendant un mois qui sont en charge de la formation du personnel localement. Ces employés ont des compétences transférables dans l'aviation et deviennent donc une valeur ajoutée plus importante. Les compagnies aériennes les plus importantes sont constamment à l’affût des compétences de notre personnel, fait tout à fait normal dans notre industrie. La main d'œuvre Ivoirienne est déjà hautement qualifiée et travaille durement ce qui correspond à nos valeurs. Notre formation leur apporte des standards mondiaux. Le mois dernier, une grande partie de notre effectif au Rwanda a été transférée au Koweït sur leur demande. Nos employés en Côte d'Ivoire auront les mêmes opportunités de carrière au sein de notre réseau.
Vos principaux clients sont les compagnies aériennes. Comment ont - elles réagi à la nouvelle que votre entreprise fournirait ses services?
La majorité des compagnies aériennes ont accueilli la nouvelle sans réserve. Ils attendent un personnel mieux formé et plus réactif et de meilleures performances en terme de qualité, départs à l’heure et un meilleur bilan en matière de sécurité et de sûreté. Nous espérons pouvoir installer les systèmes les plus modernes en terme de réconciliation bagages, bagages égarés, gestion du fret et gestion du personnel. Plus important encore, nous avons acheté des équipements hauts de gamme en Europe que nous attendons à l'aéroport d'Abidjan avant le 15 Juillet. Nous serons également audités par IATA et engageront les moyens nécessaires pour être certifiés ISAGO dans les 18 mois. Il s'agit d’un des audits les plus difficile et complet de l'industrie. Ces équipements de toute dernière génération permettront un environnement plus propre et permettront au gestionnaire de l’Aéroport Aeria une optimisation des infrastructures et des services.
Le plus grand opérateur de l'aéroport est Air Cote d'Ivoire. Comment a-t-elle répondu à l'attribution du contrat à NAS?
Je pense que la compagnie Air Cote d'Ivoire a été très professionnelle et accueillante vis-à-vis de l’arrivée de NAS sur l’aéroport d’Abidjan. Sous la conduite éclairée du Général Coulibaly et M. Decurey, la compagnie a connu une croissance exponentielle et va continuer à croître en tant que compagnie nationale dont chaque ivoirien devrait être fier. Abidjan étant son hub, ils ont des exigences tout à fait uniques et nous sommes heureux de répondre à ces exigences, conformément au contrat que nous avons signé avec le Gouvernement. En effet nous avons énormément de respect pour le Général Coulibaly et ses nombreuses réalisations et implications dans l’industrie de l’aviation que nous avons demandé au Général d'être un membre du Conseil Consultatif de NAS Ivoire.
Comment répondez-vous aux déclarations faites récemment dans les médias au sujet des tarifs d’assistance en escale?
C'est une très bonne question, je suis heureux que vous l'ayez soulevée et souhaiterai saisir cette occasion pour clarifier la situation. Les tarifs applicables ont été définis dans les documents d'appel d'offres avant même que NAS ait enchéri sur le contrat et ont été ensuite repris à l’identique dans la Convention de Délégation de Services Publics signée entre NAS et l’Etat de Côte d’Ivoire. NAS n'a pas défini ces tarifs, qui ont été établis à la suite d’une étude approfondie des consultants accrédités par le Ministère des Transports avant le processus d'appel d'offres. Je pense que le processus d'appel d'offres de l’Etat de Côte d’Ivoire a été mené très professionnellement dans le meilleur intérêt du pays afin d’apporter les investissements nécessaires dans ce secteur et de rehausser la qualité des services fournis. Les prix sont raisonnables par rapport à la région. A la fin de la journée, le coût des services d’assistance en escale sont moins élevés que le prix d’un billet aller-retour en classe affaire pour l’Europe.
Quel sera pour vous la recette revenant à l’Etat provenant de la commercialisation des services d’assistance en escale donnés à un opérateur privé ?
Le revenu net de l'Etat pour ce projet est de plus de 110 milliards de francs CFA. Nous avons déjà payé un droit d'entrée égal un total de 8 milliards de francs CFA. Bien que ces chiffres soient impressionnants, je tiens à souligner que de manière intangible le pays obtiendra davantage de confiance des investisseurs étrangers et permettra la transformation de l’aéroport d’Abidjan en hub aérien de l’Afrique de l’Ouest.
Quand prévoyez-vous commencer vos opérations?
Nous avons demandé au Gouvernement de commencer notre processus de transition opérationnelle le 1er août de cette année et de prendre en charge toutes les opérations aéroportuaires officiellement le 1er septembre.
Une correspondance particulière
