Un peu moins de deux semaines.C’est le temps que la CEI pourrait accorder aux Ivoiriens qui trainent encore les pieds. Hier, à la suite d’une réunion extraordinaire de plusieurs heures, la commission centrale de la Commission électorale a proposé la propagation de la date butoir de l’inscription et de la révision de la liste électorale.
Cette proposition rejoint celle faite, jeudi dernier, par le RDR, et depuis quelques jours par le FPI. La balle est
maintenant dans le camp du gouvernement. En effet, seul un décret pris par le président de la République en conseil des ministres peut décider de la prorogation de la date, après bien entendu une saisine de la CEI. Aujourd’hui, tous les yeux sont rivés vers le pouvoir exécutif.
Après la réunion, la CEI a fait la proposition de proroger la date jusqu’au 12 juillet. Il faut dire que la Constitution ivoirienne n’accorde qu’un délai de 15 jours pour toute prorogation. Si le gouvernement venait à suivre la proposition, il reviendra aux partis politiques de multiplier la sensibilisation pour amener le maximum d’Ivoiriens à s’intéresser à la chose. Car il faut le dire, durant tout le mois de juin consacré à cette opération, les Ivoiriens ne se sont pas bousculés.
Beaucoup de personnes évoquent la lenteur dans la délivrance de la carte nationale d’identité ou du certificat de nationalité. Depuis le week-end dernier, sur instruction du garde des Sceaux, ministre de la Justice et des Libertés publiques, des magistrats ont été réquisitionnés.
Ils ont fait du bon travail puisqu’ils ont signé des milliers de certificats de nationalité. Les Ivoiriens n’auront
plus d’excuses, surtout que des milliers de carte d’identité attentent à l’Office national d’identification (ONI) d’être retirés.
Notons que sur 1,5 million de nouveaux majeurs attendus, seuls 108.187 ont rempli les formalités d’inscription sur la liste électorale. De même, pour la liste établie, seules 317.878 personnes ayant changé de nom par effet de mariage, de lieu de vote ou de travail, se sont présentés aux agents
TL
Cette proposition rejoint celle faite, jeudi dernier, par le RDR, et depuis quelques jours par le FPI. La balle est
maintenant dans le camp du gouvernement. En effet, seul un décret pris par le président de la République en conseil des ministres peut décider de la prorogation de la date, après bien entendu une saisine de la CEI. Aujourd’hui, tous les yeux sont rivés vers le pouvoir exécutif.
Après la réunion, la CEI a fait la proposition de proroger la date jusqu’au 12 juillet. Il faut dire que la Constitution ivoirienne n’accorde qu’un délai de 15 jours pour toute prorogation. Si le gouvernement venait à suivre la proposition, il reviendra aux partis politiques de multiplier la sensibilisation pour amener le maximum d’Ivoiriens à s’intéresser à la chose. Car il faut le dire, durant tout le mois de juin consacré à cette opération, les Ivoiriens ne se sont pas bousculés.
Beaucoup de personnes évoquent la lenteur dans la délivrance de la carte nationale d’identité ou du certificat de nationalité. Depuis le week-end dernier, sur instruction du garde des Sceaux, ministre de la Justice et des Libertés publiques, des magistrats ont été réquisitionnés.
Ils ont fait du bon travail puisqu’ils ont signé des milliers de certificats de nationalité. Les Ivoiriens n’auront
plus d’excuses, surtout que des milliers de carte d’identité attentent à l’Office national d’identification (ONI) d’être retirés.
Notons que sur 1,5 million de nouveaux majeurs attendus, seuls 108.187 ont rempli les formalités d’inscription sur la liste électorale. De même, pour la liste établie, seules 317.878 personnes ayant changé de nom par effet de mariage, de lieu de vote ou de travail, se sont présentés aux agents
TL