Alexis Tsipras, le Premier ministre grec demande au peuple de voter ‘’non’’ au référendum sur les mesures d'austérité de l'Union Européenne, le 5 Juillet 2015. Il a mis sa démission dans la balance.
À l'opposé, Jean Claude Juncker, Président de la Commission Européenne invite les grecs à voter ‘’oui’’ aux reformes et propositions de la Banque Centrale Européenne (BCE), du Fonds Monétaire International (FMI) et des créanciers européens qui demandent à Tsipras de reprendre les négociations quelle que soit l'issue du référendum.
" Il ne faut pas se suicider parce qu'on a peur de la mort ", a dit Jean Claude Juncker. Pour certains, il a le sens de la formule et le virus de la politique qui ne l'a jamais quitté. Pour moi, au contraire il complique le bras de fer, fait d'Alexis Tsipras un héros en Grèce, un bienfaiteur qui a le monopole de la riposte, du cœur, de la générosité et de l'intelligence d'être proche de son peuple au bon moment et au bon endroit.
Le monde entier est en train de découvrir la dextérité, l'éloquence, l'obstination et le mode d'emploi d'Alexis Tsipras lorsqu'il se mesure à l'obstacle, défie l'Union Européenne et rappelle à l'humanité en 2015 la célèbre phrase de Martin Luther King " ce qui a été instauré par l'illusion de la suprématie peut être réhabilité par la vérité de l'égalité "
La sortie de Jean Claude Juncker vient de prouver au monde que l'UE est dans l'impasse; en panne et très loin de l'idéal des pères fondateurs qui consistait à privilégier la solidarité et à effacer les lourds déficits publics. La vision économique et financière de court terme vient de prendre le pas sur l'idéal politique, le sens de la solidarité, la vision de l'élargissement de l'espace européen à long terme et la culture du compromis pour sauver la Grèce du défaut de paiement, un pays de la frontière orientale de l'UE, un maillon essentiel dans le dispositif de lutte, de stabilisation et de maîtrise de l'immigration déferlante qui inonde l'occident.
Au niveau de la pensée économique aux Etats Unis d'Amérique et en France, Alexis Tsipras bénéficie de soutiens de taille dans sa fronde face aux mesures d'austérité. Joseph Stiglitz, Prix Nobel d'Economie en 2001 indexe la responsabilité criminelle des dirigeants européens dans la crise de la dette grecque. Thomas Piketty, économiste français et auteur du capital du xxx siècle demande aux Européens de penser urgemment à la restructuration de la dette grecque et à l'aménagement du remboursement.
Laurent Maurice Kouakou
Expert consultant
À l'opposé, Jean Claude Juncker, Président de la Commission Européenne invite les grecs à voter ‘’oui’’ aux reformes et propositions de la Banque Centrale Européenne (BCE), du Fonds Monétaire International (FMI) et des créanciers européens qui demandent à Tsipras de reprendre les négociations quelle que soit l'issue du référendum.
" Il ne faut pas se suicider parce qu'on a peur de la mort ", a dit Jean Claude Juncker. Pour certains, il a le sens de la formule et le virus de la politique qui ne l'a jamais quitté. Pour moi, au contraire il complique le bras de fer, fait d'Alexis Tsipras un héros en Grèce, un bienfaiteur qui a le monopole de la riposte, du cœur, de la générosité et de l'intelligence d'être proche de son peuple au bon moment et au bon endroit.
Le monde entier est en train de découvrir la dextérité, l'éloquence, l'obstination et le mode d'emploi d'Alexis Tsipras lorsqu'il se mesure à l'obstacle, défie l'Union Européenne et rappelle à l'humanité en 2015 la célèbre phrase de Martin Luther King " ce qui a été instauré par l'illusion de la suprématie peut être réhabilité par la vérité de l'égalité "
La sortie de Jean Claude Juncker vient de prouver au monde que l'UE est dans l'impasse; en panne et très loin de l'idéal des pères fondateurs qui consistait à privilégier la solidarité et à effacer les lourds déficits publics. La vision économique et financière de court terme vient de prendre le pas sur l'idéal politique, le sens de la solidarité, la vision de l'élargissement de l'espace européen à long terme et la culture du compromis pour sauver la Grèce du défaut de paiement, un pays de la frontière orientale de l'UE, un maillon essentiel dans le dispositif de lutte, de stabilisation et de maîtrise de l'immigration déferlante qui inonde l'occident.
Au niveau de la pensée économique aux Etats Unis d'Amérique et en France, Alexis Tsipras bénéficie de soutiens de taille dans sa fronde face aux mesures d'austérité. Joseph Stiglitz, Prix Nobel d'Economie en 2001 indexe la responsabilité criminelle des dirigeants européens dans la crise de la dette grecque. Thomas Piketty, économiste français et auteur du capital du xxx siècle demande aux Européens de penser urgemment à la restructuration de la dette grecque et à l'aménagement du remboursement.
Laurent Maurice Kouakou
Expert consultant