Abidjan - La révision des listes électorales, qui devait s’achever mardi en vue de la présidentielle d’octobre en Côte d’Ivoire, a été prolongée de douze jours en raison d’une faible affluence enregistrée, a annoncé mercredi le porte-parole du gouvernement ivoirien.
Le gouvernement a "pris acte de la prolongation de la période de la révision de la liste électorale de douze jours, à compter du 30 juin 2015", a déclaré le porte-parole Bruno Koné, au terme d’un conseil des ministres.
M. Koné a évoqué "les demandes insistantes des populations" et "la faiblesse, à la première date d’échéance, du nombre de personnes effectivement enrôlées" pour justifier ce report afin de "donner une nouvelle chance à tous les Ivoiriens".
A peine plus de 100.000 nouveaux électeurs s’étaient inscrits entre le 1er et le 23 juin sur les listes électorales ivoiriennes, un chiffre bien inférieur aux prévisions pour la présidentielle d’octobre.
"On n’a pas énormément progressé, on était à 165.000 le 29 juin", à la veille de la clôture de l’opération, a déclaré mercredi à l’AFP Gervais Coulibaly, le vice-président de la Commission électorale indépendante (CEI), en charge de l’organisation du scrutin.
Alors que 5,7 millions de personnes étaient inscrites sur les listes électorales du scrutin de 2010 - 4,6 millions avaient voté -, le dernier recensement de la population, effectué l’an passé, faisait état de 8 à 9 millions de majeurs. Soit 2,3 à 3,3 millions de nouveaux électeurs potentiels.
L’impact politique de cette révision des listes électorale est important en Côte d’Ivoire, où l’opposition a d’abord accusé le pouvoir de vouloir se créer du "bétail électoral", avant d’appeler, plus récemment, ses militants à s’y inscrire.
Le scrutin présidentiel, dont le premier tour doit se tenir au plus tard le 25 octobre, est considéré comme crucial par les partenaires de la Côte d’Ivoire pour la stabilisation du pays.
Plus de 3.000 personnes ont péri en cinq mois de violences postélectorales (décembre 2010-avril 2011), épilogue sanglant d’une décennie de crise politico-militaire en Côte d’Ivoire.
Le président sortant Alassane Ouattara est le grand favori de ce scrutin, qu’il espère remporter "dès le premier tour".
ck/jf/etb
Le gouvernement a "pris acte de la prolongation de la période de la révision de la liste électorale de douze jours, à compter du 30 juin 2015", a déclaré le porte-parole Bruno Koné, au terme d’un conseil des ministres.
M. Koné a évoqué "les demandes insistantes des populations" et "la faiblesse, à la première date d’échéance, du nombre de personnes effectivement enrôlées" pour justifier ce report afin de "donner une nouvelle chance à tous les Ivoiriens".
A peine plus de 100.000 nouveaux électeurs s’étaient inscrits entre le 1er et le 23 juin sur les listes électorales ivoiriennes, un chiffre bien inférieur aux prévisions pour la présidentielle d’octobre.
"On n’a pas énormément progressé, on était à 165.000 le 29 juin", à la veille de la clôture de l’opération, a déclaré mercredi à l’AFP Gervais Coulibaly, le vice-président de la Commission électorale indépendante (CEI), en charge de l’organisation du scrutin.
Alors que 5,7 millions de personnes étaient inscrites sur les listes électorales du scrutin de 2010 - 4,6 millions avaient voté -, le dernier recensement de la population, effectué l’an passé, faisait état de 8 à 9 millions de majeurs. Soit 2,3 à 3,3 millions de nouveaux électeurs potentiels.
L’impact politique de cette révision des listes électorale est important en Côte d’Ivoire, où l’opposition a d’abord accusé le pouvoir de vouloir se créer du "bétail électoral", avant d’appeler, plus récemment, ses militants à s’y inscrire.
Le scrutin présidentiel, dont le premier tour doit se tenir au plus tard le 25 octobre, est considéré comme crucial par les partenaires de la Côte d’Ivoire pour la stabilisation du pays.
Plus de 3.000 personnes ont péri en cinq mois de violences postélectorales (décembre 2010-avril 2011), épilogue sanglant d’une décennie de crise politico-militaire en Côte d’Ivoire.
Le président sortant Alassane Ouattara est le grand favori de ce scrutin, qu’il espère remporter "dès le premier tour".
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