Le GNI était à l’origine le Groupement des Négociants Internationaux, représentant les groupes internationaux d’exportation de fèves basés en Côte d’Ivoire (Ecom, Noble, Armajaro, Sucden, NoveL).
Les managers Ivoiriens de ces groupes internationaux au GNI ont, depuis quelques années et jusque récemment, créé leur propre structure d’exportation de fèves et ont pris contrôle du GNI qu’ils viennent, en mi juin 2015, de renommer le Groupement des Négociants Ivoiriens. Il est composé de six (6) membres qui sont les principaux exportateurs de fèves Ivoiriens opérant en propre et possédant un savoir faire et les moyens d’opérer (financement, ressources hW11aines ... ).
Ces 6 sociétés appartiennent et sont donc dirigées par des Managers ivoiriens expérimentés ayant acquis une solide expérience auprès des multinationales de négoce pour lesquelles ils ont été dirigeants avant de se mettre à leur compte.
- SONEMAT, dirigé par Malick TOHE, qui a été Directeur général adjoint d’EDF Man en Côte d’Ivoire (important négociant anglais) ;
- COCOA TRADE IVOIRE, dirigé par Albert DIADHIOU qui a éte Directeur général de NOVEL CI (important négociant basé en Suisse) ;
- CNECK, dirigé par Anthony FORTEZ, qui a dirigé NEUMMAN Group (groupe Allemand)
- KINEDEN, dirigé par Stéphane APOQUE qui a dirigé la filiale d’ECOM (important négociant Suisse) en Côte d’ Ivoire, la société ZAMACOM ;
- MIRAL, dirigé par Alassane KANDE Trader Product Promotion (trader polonais) où il a été Responsable des approvisionnements de toute l’Afrique de l’ouest;
- AFRICA SOURCINO, dirigé par Loic FOLLOROUX qui a été Directeur Afrique du groupe Armajaro Trading Limited (un des plus grands négociants jusqu’en 20 13) et Ismael KONE, ancien directeur d’Armajaro Cote D’Ivoire.
Nos principes et objectifs, décrits plus bas en page 3, répondent au souci de concentrer le système des achats internationaux (340 000 tonnes prévus par la reforme mais en réalité 200000 tonnes seulement par an) à seulement une dizaine d’exportateurs Ivoiriens professionnels qui opèrent en propre. Le but étant de voir émerger des exportateurs de fèves Ivoiriens qui soient solides et puissants dans la filière du cacao.
Cette vision contraste avec la pratique d’un système des achats internationaux concentré sur pleins d’exportateurs Ivoiriens qui n’auraient que de faibles tonnages sans conséquences et qui seraient donc obligés de ne pas opérer en propre (être des boîtes aux lettres). Cette pratique de distribution des contrats internationaux à une multitude d’exportateurs ne permet pas d’apporter une aide efficace aux quelques exportateurs Ivoiriens professionnels.
De plus, le GNI insiste sur le fait que l’allocation des contrats internationaux continue de se faire par le CCC, comme prévu dans la reforme, sur la base de critères objectifs (tonnages exportés dans le passé, financement, employés, expérience ... ).
A l’inverse, donner le droit d’allocation des contrats internationaux aux acheteurs internationaux, contrairement à ce que prévoit la reforme, provoque un phénomène de baisse des prix condamnant les exportateurs Ivoiriens à ne pas opérer en propre. L’acheteur international attribue les contrats internationaux seulement aux exportateurs Ivoiriens qui lui offrent une marge importante en baissant leur prix de vente en dessous du prix fixe du barème. Afin de pouvoir offrir à l’acheteur international une telle décote sur le prix de vente, l’exportateur Ivoirien est obligé de ne pas opérer en propre pour baisser ses charges et autres frais au barème.
Enfin, le GNI soutient la politique du gouvernement d’inciter les nouveaux investissements d’unités de transformation de cacao en Côte d’Ivoire, qui est une opportunité de pouvoir promouvoir l’exportation des fèves par les Ivoiriens aux maisons mères de ces transformateurs.
Nous proposons donc que l’Etat vienne en appui aux exportateurs Ivoiriens professionnels et opérant en propre, à travers une incitation sur un volume de minimum 200 000 tonnes de contrats internationaux ou idéalement 20% de la production nationale (340000 tonnes). Le GNI, regroupant les principaux exportateurs ivoiriens, a largement les capacités et le potentiel pour charger une bonne partie de ce tonnage alloué, d’autres acteurs "prometteurs" opérant éventuellement en propre pourraient également se voir allouer du tonnage de cette messagerie internationale.
Le GNI informe qu’il a pu s’accorder à l’unanimité de tous ses membres exportateurs Ivoiriens sur une répartition du tonnage relatif aux contrats internationaux à exécuter pour les 5 prochaines campagnes.
Le GNI annonce aussi la création, à Abidjan, d’une école de formation sur l’exportation de fèves de cacao. Cette école sera opérationnelle au cours de l’année 2016.
LES PRINCIPES ET FONDEMENTS DU GNI.
1. Le système des achats internationaux et le soutien de l’Etat aux exportateurs Ivoiriens soient concentrés sur QUELQUES exportateurs Ivoiriens opérant en propre, au maximum dix, pouvant honorer leurs obligations contractuelles et ayant une expérience avérée dans la filière, des structures réelles, un réseau d’achat de cacao brousse bien établi et un minimum de capacité de financement;
2. Les exportateurs Ivoiriens du GNI supportent le système actuel des achats internationaux et souhaitent, tel que prévu initialement, que l’exonération soit seulement appliquée au cacao débloqué dans la messagerie internationale à hauteur de 20% de la production (340 000 tonnes) ou pour un minimum de 200 000 tonnes ;
3. Tout le cacao débloqué dans la messagerie internationale par les acheteurs internationaux soit entièrement alloué par le CCC aux exportateurs Ivoiriens qui exécutent le contrat international pour le compte du CCC;
4. Les acheteurs internationaux doivent bénéficier sur le prix de mise en vente dans la messagerie d’une décote significative par rapport à la messagerie normale;
5. Le CCC doit mettre en place un contrat international équilibré entre les parties et permettant aux acheteurs internationaux un approvisionnement répondant à leurs véritables besoins;
6. Les membres du GNI se sont mis d’accord entre eux pour proposer au CCC une répartition du tonnage entre ses membres pour les cinq (5) prochaines années;
7. Les membres du GNI, pour la plupart ex-employés d’acheteurs internationaux, se proposent de promouvoir le système de la messagerie internationale auprès des acheteurs internationaux et de les rassurer quant à la bonne exécution du contrat par les membres du GNI ;
8. Militer pour que l’Etat et/ou le CCC puisse(nt) aider les membres du GNI à avoir des financements pour pouvoir exécuter les contrats internationaux en opérant en propre ;
9. Militer pour des conditions de marché ne créant pas des distorsions de marché ou de la concurrence déloyale;
10. Militer pour que les acteurs internationaux, opérant en Côte d’Ivoire et demandant le soutien de l’Etat (transformation), achètent leurs fèves de cacao par l’intermédiaire des exportateurs Ivoiriens;
II. Favoriser le producteur ivoirien;
12. Favoriser la certification du cacao Ivoirien, basée sur un paiement des primes aux producteurs et sur des activités réelles de certification.
Secrétariat G.N.I
Les managers Ivoiriens de ces groupes internationaux au GNI ont, depuis quelques années et jusque récemment, créé leur propre structure d’exportation de fèves et ont pris contrôle du GNI qu’ils viennent, en mi juin 2015, de renommer le Groupement des Négociants Ivoiriens. Il est composé de six (6) membres qui sont les principaux exportateurs de fèves Ivoiriens opérant en propre et possédant un savoir faire et les moyens d’opérer (financement, ressources hW11aines ... ).
Ces 6 sociétés appartiennent et sont donc dirigées par des Managers ivoiriens expérimentés ayant acquis une solide expérience auprès des multinationales de négoce pour lesquelles ils ont été dirigeants avant de se mettre à leur compte.
- SONEMAT, dirigé par Malick TOHE, qui a été Directeur général adjoint d’EDF Man en Côte d’Ivoire (important négociant anglais) ;
- COCOA TRADE IVOIRE, dirigé par Albert DIADHIOU qui a éte Directeur général de NOVEL CI (important négociant basé en Suisse) ;
- CNECK, dirigé par Anthony FORTEZ, qui a dirigé NEUMMAN Group (groupe Allemand)
- KINEDEN, dirigé par Stéphane APOQUE qui a dirigé la filiale d’ECOM (important négociant Suisse) en Côte d’ Ivoire, la société ZAMACOM ;
- MIRAL, dirigé par Alassane KANDE Trader Product Promotion (trader polonais) où il a été Responsable des approvisionnements de toute l’Afrique de l’ouest;
- AFRICA SOURCINO, dirigé par Loic FOLLOROUX qui a été Directeur Afrique du groupe Armajaro Trading Limited (un des plus grands négociants jusqu’en 20 13) et Ismael KONE, ancien directeur d’Armajaro Cote D’Ivoire.
Nos principes et objectifs, décrits plus bas en page 3, répondent au souci de concentrer le système des achats internationaux (340 000 tonnes prévus par la reforme mais en réalité 200000 tonnes seulement par an) à seulement une dizaine d’exportateurs Ivoiriens professionnels qui opèrent en propre. Le but étant de voir émerger des exportateurs de fèves Ivoiriens qui soient solides et puissants dans la filière du cacao.
Cette vision contraste avec la pratique d’un système des achats internationaux concentré sur pleins d’exportateurs Ivoiriens qui n’auraient que de faibles tonnages sans conséquences et qui seraient donc obligés de ne pas opérer en propre (être des boîtes aux lettres). Cette pratique de distribution des contrats internationaux à une multitude d’exportateurs ne permet pas d’apporter une aide efficace aux quelques exportateurs Ivoiriens professionnels.
De plus, le GNI insiste sur le fait que l’allocation des contrats internationaux continue de se faire par le CCC, comme prévu dans la reforme, sur la base de critères objectifs (tonnages exportés dans le passé, financement, employés, expérience ... ).
A l’inverse, donner le droit d’allocation des contrats internationaux aux acheteurs internationaux, contrairement à ce que prévoit la reforme, provoque un phénomène de baisse des prix condamnant les exportateurs Ivoiriens à ne pas opérer en propre. L’acheteur international attribue les contrats internationaux seulement aux exportateurs Ivoiriens qui lui offrent une marge importante en baissant leur prix de vente en dessous du prix fixe du barème. Afin de pouvoir offrir à l’acheteur international une telle décote sur le prix de vente, l’exportateur Ivoirien est obligé de ne pas opérer en propre pour baisser ses charges et autres frais au barème.
Enfin, le GNI soutient la politique du gouvernement d’inciter les nouveaux investissements d’unités de transformation de cacao en Côte d’Ivoire, qui est une opportunité de pouvoir promouvoir l’exportation des fèves par les Ivoiriens aux maisons mères de ces transformateurs.
Nous proposons donc que l’Etat vienne en appui aux exportateurs Ivoiriens professionnels et opérant en propre, à travers une incitation sur un volume de minimum 200 000 tonnes de contrats internationaux ou idéalement 20% de la production nationale (340000 tonnes). Le GNI, regroupant les principaux exportateurs ivoiriens, a largement les capacités et le potentiel pour charger une bonne partie de ce tonnage alloué, d’autres acteurs "prometteurs" opérant éventuellement en propre pourraient également se voir allouer du tonnage de cette messagerie internationale.
Le GNI informe qu’il a pu s’accorder à l’unanimité de tous ses membres exportateurs Ivoiriens sur une répartition du tonnage relatif aux contrats internationaux à exécuter pour les 5 prochaines campagnes.
Le GNI annonce aussi la création, à Abidjan, d’une école de formation sur l’exportation de fèves de cacao. Cette école sera opérationnelle au cours de l’année 2016.
LES PRINCIPES ET FONDEMENTS DU GNI.
1. Le système des achats internationaux et le soutien de l’Etat aux exportateurs Ivoiriens soient concentrés sur QUELQUES exportateurs Ivoiriens opérant en propre, au maximum dix, pouvant honorer leurs obligations contractuelles et ayant une expérience avérée dans la filière, des structures réelles, un réseau d’achat de cacao brousse bien établi et un minimum de capacité de financement;
2. Les exportateurs Ivoiriens du GNI supportent le système actuel des achats internationaux et souhaitent, tel que prévu initialement, que l’exonération soit seulement appliquée au cacao débloqué dans la messagerie internationale à hauteur de 20% de la production (340 000 tonnes) ou pour un minimum de 200 000 tonnes ;
3. Tout le cacao débloqué dans la messagerie internationale par les acheteurs internationaux soit entièrement alloué par le CCC aux exportateurs Ivoiriens qui exécutent le contrat international pour le compte du CCC;
4. Les acheteurs internationaux doivent bénéficier sur le prix de mise en vente dans la messagerie d’une décote significative par rapport à la messagerie normale;
5. Le CCC doit mettre en place un contrat international équilibré entre les parties et permettant aux acheteurs internationaux un approvisionnement répondant à leurs véritables besoins;
6. Les membres du GNI se sont mis d’accord entre eux pour proposer au CCC une répartition du tonnage entre ses membres pour les cinq (5) prochaines années;
7. Les membres du GNI, pour la plupart ex-employés d’acheteurs internationaux, se proposent de promouvoir le système de la messagerie internationale auprès des acheteurs internationaux et de les rassurer quant à la bonne exécution du contrat par les membres du GNI ;
8. Militer pour que l’Etat et/ou le CCC puisse(nt) aider les membres du GNI à avoir des financements pour pouvoir exécuter les contrats internationaux en opérant en propre ;
9. Militer pour des conditions de marché ne créant pas des distorsions de marché ou de la concurrence déloyale;
10. Militer pour que les acteurs internationaux, opérant en Côte d’Ivoire et demandant le soutien de l’Etat (transformation), achètent leurs fèves de cacao par l’intermédiaire des exportateurs Ivoiriens;
II. Favoriser le producteur ivoirien;
12. Favoriser la certification du cacao Ivoirien, basée sur un paiement des primes aux producteurs et sur des activités réelles de certification.
Secrétariat G.N.I