Abidjan – Le directeur général de l'Association pour la promotion des exportations de Côte d'Ivoire (APEX-CI), Guy M’Bengue, annonce qu’après son approbation par le Congrès américain avec le vote du 25 juin et sa promulgation le 29 juin dernier par le Président Barack Obama, la nouvelle législation AGOA étendant l’AGOA pour 10 années supplémentaires a été signée lundi.
Cette signature de la nouvelle législation (Trade Preferences Extension Act 2015) apposée à la Maison Blanche par le Président des Etats-Unis porte l’échéance de l’AGOA (African Growth and Opportunity Act) jusqu’à septembre 2025, rapporte le DG de l’APEX-CI dans une note d’information transmise jeudi à l’AIP.
S'adressant à un parterre composé de hauts officiels de l'administration américaine, M. Obama a souligné que depuis plusieurs années, cette loi a permis d'ouvrir des marchés en Afrique pour les entreprises américaines, tout en facilitant la tâche des entreprises africaines désirant vendre leurs produits aux Etats-Unis.
Le Président américain a souligné qu'il n'a pas été facile de faire approuver les textes de loi par le Congrès.
Dans les milieux de l'Administration américaine, l’on se réjouit de l'adoption du texte portant sur l'extension de l'AGOA jusqu'en 2025.
Le texte de loi fait provision pour des mesures incitatives afin que les pays bénéficiaires puissent adopter des politiques de bonne gouvernance favorisant la croissance, la protection des droits de l'homme ainsi que les droits des travailleurs.
Il offre à l'Administration américaine le droit d'enlever, de suspendre ou de limiter les bénéfices si un des pays d'Afrique subsaharienne concernés ne se conforme pas aux critères d'éligibilité.
« Avec l'adoption de la Trade Preferences Extension Act, une réflexion en profondeur doit être engagée sur les voies et moyens pouvant permettre à la Côte d’Ivoire d'en tirer le maximum d'avantages », a réagi M. M’Bengue.
Pour lui, les discussions doivent donc être relancées au niveau de la Commission AGOA-CI et de ses organes afin d’adopter la stratégie nationale d’accès au marché américain.
Par ailleurs, conformément à son chronogramme de travail et en prélude à la prochaine participation du Forum AGOA en août à Libreville, au Gabon, le Comité Technique de la Commission AGOA-CI (constitué de l’APEX-CI [président dudit comité] et du Ministère du Commerce), fera une proposition dans les plus brefs délais au Premier ministre Daniel Kablan Duncan (président de la Commission AGOA-CI) et au ministre du Commerce, Jean-Louis Billon (Vice-président de la Commission AGOA-CI).
En mai 2000, le Congrès américain a adopté la loi connue sous le nom "African Growth and Opportunity Act" (AGOA). Le but de cette loi est de soutenir l'économie des pays africains en leur facilitant l'accès au marché américain s'ils suivent les principes de l'économie libérale.
(AIP)
cmas
Cette signature de la nouvelle législation (Trade Preferences Extension Act 2015) apposée à la Maison Blanche par le Président des Etats-Unis porte l’échéance de l’AGOA (African Growth and Opportunity Act) jusqu’à septembre 2025, rapporte le DG de l’APEX-CI dans une note d’information transmise jeudi à l’AIP.
S'adressant à un parterre composé de hauts officiels de l'administration américaine, M. Obama a souligné que depuis plusieurs années, cette loi a permis d'ouvrir des marchés en Afrique pour les entreprises américaines, tout en facilitant la tâche des entreprises africaines désirant vendre leurs produits aux Etats-Unis.
Le Président américain a souligné qu'il n'a pas été facile de faire approuver les textes de loi par le Congrès.
Dans les milieux de l'Administration américaine, l’on se réjouit de l'adoption du texte portant sur l'extension de l'AGOA jusqu'en 2025.
Le texte de loi fait provision pour des mesures incitatives afin que les pays bénéficiaires puissent adopter des politiques de bonne gouvernance favorisant la croissance, la protection des droits de l'homme ainsi que les droits des travailleurs.
Il offre à l'Administration américaine le droit d'enlever, de suspendre ou de limiter les bénéfices si un des pays d'Afrique subsaharienne concernés ne se conforme pas aux critères d'éligibilité.
« Avec l'adoption de la Trade Preferences Extension Act, une réflexion en profondeur doit être engagée sur les voies et moyens pouvant permettre à la Côte d’Ivoire d'en tirer le maximum d'avantages », a réagi M. M’Bengue.
Pour lui, les discussions doivent donc être relancées au niveau de la Commission AGOA-CI et de ses organes afin d’adopter la stratégie nationale d’accès au marché américain.
Par ailleurs, conformément à son chronogramme de travail et en prélude à la prochaine participation du Forum AGOA en août à Libreville, au Gabon, le Comité Technique de la Commission AGOA-CI (constitué de l’APEX-CI [président dudit comité] et du Ministère du Commerce), fera une proposition dans les plus brefs délais au Premier ministre Daniel Kablan Duncan (président de la Commission AGOA-CI) et au ministre du Commerce, Jean-Louis Billon (Vice-président de la Commission AGOA-CI).
En mai 2000, le Congrès américain a adopté la loi connue sous le nom "African Growth and Opportunity Act" (AGOA). Le but de cette loi est de soutenir l'économie des pays africains en leur facilitant l'accès au marché américain s'ils suivent les principes de l'économie libérale.
(AIP)
cmas