« Après la crise que nous avons connue, la Côte d’Ivoire doit montrer au monde entier qu’elle est sur le droit chemin de la normalisation. Faites en sorte que les Ivoiriens, les membres de vos différents partis, participent à l’opération de révision de liste électorale, en se faisant enrôler. » C’est par cette exhortation que le Président Youssouf Bakayoko a engagé, le jeudi 2 juillet2015, les partis politiques à jouer leur partition pour le succès de l’opération en cours. C’était lors d’une rencontre à son siège d’Abidjan-II Plateaux avec les partis et groupement politiques. D’ailleurs, pouvait-il en être autrement quand on sait que depuis longtemps, la Commission Electorale Indépendante, dans son chronogramme d’activités, a toujours procédé par la sensibilisation des différents acteurs du processus électoral. Le faisant, M. Youssouf Bakayoko, pour qui l’implication des partis politiques dans la sensibilisation des populations est d’une importance capitale, voulait par cette tribune, expliquer les raisons de la prorogation de l’opération de révision de la liste électorale qui devait initialement prendre fin le mardi 30 juin dernier. A ce sujet d’ailleurs, le Président de la CEI a été formel : « Après le 12 juillet (fin de la seconde phase), il n’y aura plus de prorogation ». Avant d’informer les représentants des partis politiques qu’à partir de cette date, « nous allons publier cette liste d’abord en tant que liste provisoire ensuite définitive ». C’est dire toute la détermination du Président de la CEI et ses collaborateurs à respecter le calendrier électoral. A cette même rencontre d’information et d’échanges, Gervais Coulibaly, le 2e vice-président en charge de la liste électorale, a fait le bilan à mi-parcours de l’opération. D’après son exposé, l’on distingue deux catégories de pétitionnaires. La première, d’un total de 563.146, concerne les personnes déjà inscrites sur la liste électorale de 2010 ; et la seconde, d’un total de 185.183 enrôlés, concerne les nouveaux électeurs. Dans cette dernière catégorie, il y a d’un côté les nouveaux majeurs (18 ans au 31 mars 2015) et de l’autre, les personnes en âge de voter mais qui pour des raisons diverses, ne se sont pas faites enrôler pour figurer sur la liste électorale 2010.
Source : CEI
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