Ferkessédougou – Le sous-préfet de Ferkessédougou, Séraphin Kouadio, a estimé, lors d'un atelier de renforcement des capacités, initié par l'Agence nationale d’appui au développement rural (ANADER) au profit de groupements féminins de Korhogo et de Ferkessédougou que "l'analphabétisme ne doit pas être un frein au développement du monde rural."
"Nous sommes tous d'accord que la langue officielle c'est le français mais l'analphabétisme ne doit pas être un frein. Si on prend la peine d'expliquer les choses, nos mamans, elles, comprennent", a fait savoir le sous-préfet, à l’ouverture de l’atelier mercredi au centre Mgr Wolf.
M. Kouadio a affirmé sa conviction que l'analphabétisme en milieu rural n'est pas une fatalité ni un frein au développement du monde rural.
"Nos parents ne sont pas allés à l'école mais ils ont la notion du temps. Ils savent les saisons. Ce sont de véritables ingénieurs agronomes. Seulement, ils ne sont pas allés à l'école. Mais au moment venu, ils savent comment disposer les cultures et comment planter. Ça veut dire qu'ils ont des connaissances, des aptitudes. Il suffit simplement de les canaliser", a-t-il ajouté.
Le sous-préfet estime qu’il suffit de les encadrer pour que d'excellents résultats soient trouvés à leurs préoccupations.
Il a exhorté les structures d'appui au développement rural à leur faire confiance pour qu'ils puissent faire face aux défis du développement.
(AIP)
ti/aaa/akn/ask
"Nous sommes tous d'accord que la langue officielle c'est le français mais l'analphabétisme ne doit pas être un frein. Si on prend la peine d'expliquer les choses, nos mamans, elles, comprennent", a fait savoir le sous-préfet, à l’ouverture de l’atelier mercredi au centre Mgr Wolf.
M. Kouadio a affirmé sa conviction que l'analphabétisme en milieu rural n'est pas une fatalité ni un frein au développement du monde rural.
"Nos parents ne sont pas allés à l'école mais ils ont la notion du temps. Ils savent les saisons. Ce sont de véritables ingénieurs agronomes. Seulement, ils ne sont pas allés à l'école. Mais au moment venu, ils savent comment disposer les cultures et comment planter. Ça veut dire qu'ils ont des connaissances, des aptitudes. Il suffit simplement de les canaliser", a-t-il ajouté.
Le sous-préfet estime qu’il suffit de les encadrer pour que d'excellents résultats soient trouvés à leurs préoccupations.
Il a exhorté les structures d'appui au développement rural à leur faire confiance pour qu'ils puissent faire face aux défis du développement.
(AIP)
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