Abidjan – Des exportateurs ivoiriens de cacao ont pris les rênes du Groupement des négociants internationaux qu’ils ont rebaptisé Groupement des négociants ivoiriens (GNI) avec pour objectif "de voir émerger des exportateurs solides et puissants dans la filière cacao", indique une note d’information de la structure parvenue à l’AIP mercredi.
"Nos principes et objectifs répondent au souci de concentrer le système des achats internationaux (340.000 tonnes prévus par la reforme mais en réalité 200.000 tonnes seulement par an) à seulement une dizaine d’exportateurs Ivoiriens professionnels qui opèrent en propre. Le but étant de voir émerger des exportateurs de fèves Ivoiriens qui soient solides et puissants dans la filière du cacao", annoncent les dirigeants du GNI dans cette note.
Le Groupement des négociants internationaux représentait les groupes internationaux d’exportation de cacao basés en Côte d’Ivoire, notamment Ecom, Noble, Armajaro, Sucden, NoveL.
Les nouveaux dirigeants du GNI sont des anciens managers ivoiriens de ces groupes, qui constituent les principaux exportateurs de fèves Ivoiriens opérant à leur propre compte. Il s’agit de Sonemat dirigé par Malick Tohé, Cocoa Trade Ivoire par Albert Diadhiou, Cneck par Anthony Fortez, Kineden par Stéphane Apoque, Miral par Alassane Kandé Ande, Africa Sourcing par Loic Follorux et Ismaël Koné.
Le GNI dénonce par ailleurs l’éclatement des achats internationaux sur de nombreux exportateurs Ivoiriens "qui n’auraient que de faibles tonnages sans conséquences et qui seraient donc obligés de ne pas opérer en propre (être des boîtes aux lettres)".
Il insiste sur le fait que l’allocation des contrats internationaux continue de se faire par le Conseil café cacao, comme prévu dans la reforme, "sur la base de critères objectifs (tonnages exportés dans le passé, financement, employés, expérience)".
"A l’inverse, donner le droit d’allocation des contrats internationaux aux acheteurs internationaux, contrairement à ce que prévoit la reforme, provoque un phénomène de baisse des prix condamnant les exportateurs Ivoiriens à ne pas opérer en propre", insiste le communiqué.
Ces opérateurs économiques proposent que "l’Etat vienne en appui aux exportateurs ivoiriens professionnels et opérant en propre, à travers une incitation sur un volume de minimum 200.000 tonnes de contrats internationaux ou idéalement 20% de la production nationale (340.000 tonnes).
Le GNI, regroupant les principaux exportateurs ivoiriens, a largement les capacités et le potentiel pour charger une bonne partie de ce tonnage alloué, d’autres acteurs "prometteurs" opérant éventuellement en propre pourraient également se voir allouer du tonnage de cette messagerie internationale".
Le GNI entend également créer, à Abidjan, une école de formation sur l’exportation de fèves de cacao qui devrait être opérationnelle au cours de l’année 2016. Premier pays producteur et exportateur de cacao, la Côte d’Ivoire a produit plus de 1,7 millions de tonnes de cette culture spéculative en 2014.
(AIP)
aaa/akn/tm
"Nos principes et objectifs répondent au souci de concentrer le système des achats internationaux (340.000 tonnes prévus par la reforme mais en réalité 200.000 tonnes seulement par an) à seulement une dizaine d’exportateurs Ivoiriens professionnels qui opèrent en propre. Le but étant de voir émerger des exportateurs de fèves Ivoiriens qui soient solides et puissants dans la filière du cacao", annoncent les dirigeants du GNI dans cette note.
Le Groupement des négociants internationaux représentait les groupes internationaux d’exportation de cacao basés en Côte d’Ivoire, notamment Ecom, Noble, Armajaro, Sucden, NoveL.
Les nouveaux dirigeants du GNI sont des anciens managers ivoiriens de ces groupes, qui constituent les principaux exportateurs de fèves Ivoiriens opérant à leur propre compte. Il s’agit de Sonemat dirigé par Malick Tohé, Cocoa Trade Ivoire par Albert Diadhiou, Cneck par Anthony Fortez, Kineden par Stéphane Apoque, Miral par Alassane Kandé Ande, Africa Sourcing par Loic Follorux et Ismaël Koné.
Le GNI dénonce par ailleurs l’éclatement des achats internationaux sur de nombreux exportateurs Ivoiriens "qui n’auraient que de faibles tonnages sans conséquences et qui seraient donc obligés de ne pas opérer en propre (être des boîtes aux lettres)".
Il insiste sur le fait que l’allocation des contrats internationaux continue de se faire par le Conseil café cacao, comme prévu dans la reforme, "sur la base de critères objectifs (tonnages exportés dans le passé, financement, employés, expérience)".
"A l’inverse, donner le droit d’allocation des contrats internationaux aux acheteurs internationaux, contrairement à ce que prévoit la reforme, provoque un phénomène de baisse des prix condamnant les exportateurs Ivoiriens à ne pas opérer en propre", insiste le communiqué.
Ces opérateurs économiques proposent que "l’Etat vienne en appui aux exportateurs ivoiriens professionnels et opérant en propre, à travers une incitation sur un volume de minimum 200.000 tonnes de contrats internationaux ou idéalement 20% de la production nationale (340.000 tonnes).
Le GNI, regroupant les principaux exportateurs ivoiriens, a largement les capacités et le potentiel pour charger une bonne partie de ce tonnage alloué, d’autres acteurs "prometteurs" opérant éventuellement en propre pourraient également se voir allouer du tonnage de cette messagerie internationale".
Le GNI entend également créer, à Abidjan, une école de formation sur l’exportation de fèves de cacao qui devrait être opérationnelle au cours de l’année 2016. Premier pays producteur et exportateur de cacao, la Côte d’Ivoire a produit plus de 1,7 millions de tonnes de cette culture spéculative en 2014.
(AIP)
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