Abidjan - "Aconda-VS-Côte d’Ivoire", une ONG engagée dans la lutte contre le Sida, appelle ses relais communautaires à mettre en avant, dans leurs actions de terrain, la culture de la "performance", afin de conserver la confiance des bailleurs et bénéficier toujours de leur appui.
"Au niveau d’Aconda on doit parler aujourd’hui de performance. Nous avons franchi de grands pas et cela ne va pas sans contrainte", a lancé à leur endroit, vendredi, la présidente du conseil d’administration (PCA), Pr N’Dri-Yoman Thérèse.
Constitué depuis 2002, "Aconda-VS-Côte d’Ivoire" rassemble des professionnels locaux de la Santé et est, à ce jour, un des "principaux bénéficiaires" des fonds alloués par le gouvernement américain à la lutte contre le Sida en Côte d’Ivoire, dans le cadre du programme PEPFAR.
L’Association œuvre en matière de prise en charge médicale spécialisée, psychosociale et communautaire des personnes vivant avec le VIH-Sida, s’appuyant sur des ONG relais qui mettent en œuvre sur le terrain un volet de son action.
A travers une convention, "Aconda-VS-CI" délègue notamment à ses relais "un paquet d’activités", dont celle de la prévention de la transmission mère-enfant (PTME), inclus dans l’exécution du volet communautaire d’un programme d’extension de l’accès aux soins VIH (PEASA) qu’elle déploie depuis 2004.
La PCA procédait avec les sept ONG partenaires à la signature de la convention pour l’exercice 2015-2016. Le champ d’action de ces ONG couvre les districts sanitaires d’Abidjan Est, d’Abidjan Ouest, de Dabou, de Man, de Guiglo, de Bloléquin et de Danané.
"Je voudrais vous demander de considérer cette convention comme une boussole et elle doit être appliquée à la lettre", a instruit Pr N’Dri-Yoman lors de la cérémonie de signature à l’hôtel M’Maya, à la Riviera (Attoban).
Selon celle-ci il s’agit notamment pour ces ONG de mériter la confiance placée en elles, en produisant de "bons résultats", animées par l’objectif global et, pour lequel des bailleurs financent des programmes de lutte, de parvenir à vaincre le VIH-Sida qui ne doit être perçu comme "un gagne pain permanent"
"Mettez l’accent sur la qualité. Ne vous considérez pas comme des fonctionnaires d’Aconda. Il faudrait que votre présence soit active et efficace", a-t-elle recommandé à cet effet, rappelant que la reconduction ou non des contrats respectifs "va tenir compte des résultats sur le terrain".
"Donnez pleine satisfaction aux bailleurs à travers les résultats sur le terrain. Il vous revient de démonter que les communautaires méritent d’être impliqués dans la lutte. Démontrez que les sollicitations sont fondées", a traduit pour sa part le coordonnateur du programme national de lutte contre le Sida, Dr Abo Kouamé.
(AIP)
kg/akn/kam
"Au niveau d’Aconda on doit parler aujourd’hui de performance. Nous avons franchi de grands pas et cela ne va pas sans contrainte", a lancé à leur endroit, vendredi, la présidente du conseil d’administration (PCA), Pr N’Dri-Yoman Thérèse.
Constitué depuis 2002, "Aconda-VS-Côte d’Ivoire" rassemble des professionnels locaux de la Santé et est, à ce jour, un des "principaux bénéficiaires" des fonds alloués par le gouvernement américain à la lutte contre le Sida en Côte d’Ivoire, dans le cadre du programme PEPFAR.
L’Association œuvre en matière de prise en charge médicale spécialisée, psychosociale et communautaire des personnes vivant avec le VIH-Sida, s’appuyant sur des ONG relais qui mettent en œuvre sur le terrain un volet de son action.
A travers une convention, "Aconda-VS-CI" délègue notamment à ses relais "un paquet d’activités", dont celle de la prévention de la transmission mère-enfant (PTME), inclus dans l’exécution du volet communautaire d’un programme d’extension de l’accès aux soins VIH (PEASA) qu’elle déploie depuis 2004.
La PCA procédait avec les sept ONG partenaires à la signature de la convention pour l’exercice 2015-2016. Le champ d’action de ces ONG couvre les districts sanitaires d’Abidjan Est, d’Abidjan Ouest, de Dabou, de Man, de Guiglo, de Bloléquin et de Danané.
"Je voudrais vous demander de considérer cette convention comme une boussole et elle doit être appliquée à la lettre", a instruit Pr N’Dri-Yoman lors de la cérémonie de signature à l’hôtel M’Maya, à la Riviera (Attoban).
Selon celle-ci il s’agit notamment pour ces ONG de mériter la confiance placée en elles, en produisant de "bons résultats", animées par l’objectif global et, pour lequel des bailleurs financent des programmes de lutte, de parvenir à vaincre le VIH-Sida qui ne doit être perçu comme "un gagne pain permanent"
"Mettez l’accent sur la qualité. Ne vous considérez pas comme des fonctionnaires d’Aconda. Il faudrait que votre présence soit active et efficace", a-t-elle recommandé à cet effet, rappelant que la reconduction ou non des contrats respectifs "va tenir compte des résultats sur le terrain".
"Donnez pleine satisfaction aux bailleurs à travers les résultats sur le terrain. Il vous revient de démonter que les communautaires méritent d’être impliqués dans la lutte. Démontrez que les sollicitations sont fondées", a traduit pour sa part le coordonnateur du programme national de lutte contre le Sida, Dr Abo Kouamé.
(AIP)
kg/akn/kam
