La Fondation, Open Society Initiative for West Africa (OSIWA) a procédé le vendredi 10 juillet 2015 à la présentation de son rapport. Le but de cette présentation était de mettre en exergue les entraves au développement économique en Afrique de l’Ouest. Ladite présentation s’est tenue à la maison de l’entreprise sur le thème: la mobilisation des ressources domestiques en Afrique de l’Ouest : opportunités manquées ».
Ibrahima Aïdara, administrateur du programme gouvernance économique, présentateur du rapport d’OSIWA a, de prime à bord, déclaré que les observateurs économiques s’accordent sur le fait que les Flux Financiers Illicites (FFI) en provenance de l’Afrique dépassent en volume les flux d’aide et d’investissement. «Les études ont montré qu’en Afrique de l’ouest au cours de l’année 2011, les FFI étaient estimés à 18 milliards de dollars US (soit 9000 milliards FCFA) tandis que l’aide publique au développement est de 12 milliards (soit 6000 milliards FCFA)», a-t-il avoué.
Il a poursuivi en évoquant que les incitations fiscales et la tarification abusive des transferts sont les deux principaux défis à surmonter au niveau national et sous-régional. « De 2002 à 2011, les pays les plus affectés par le phénomène des FFI en Afrique de l’ouest sont : le Nigeria avec 142 milliards de dollars US (soit 71000 milliards FCFA), 23 milliards de dollars (soit 11 500 milliards FCFA milliards) pour la Côte d’Ivoire et 18 milliards (soit 9000 milliards FCFA) pour le Togo ». Il a indiqué que ces FFI s’opèrent dans la sous-région à travers la tarification frauduleuse de transferts par les sociétés multinationales. « Cette tarification frauduleuse se fait par le biais de la sous-facturation et de la surfacturation. La sous-facturation, explique-t-il, est le fait de vendre des biens et des services à une entreprise à un prix inférieur à celui du marché. Quant à la surfacturation, c’est le fait d’acheter des biens et services à un prix supérieur à celui du marché». Face à ce fléau qui affaiblit l’économie des pays de l’Afrique de l’Ouest, il a été recommandé une coopération et une harmonisation efficace entre les régimes d’incitation fiscale pour réduire cette vulnérabilité. Car, dévoile-t-il : « Ces FFI pourraient financer des secteurs-clés de l’Economie de l’Afrique de l’Ouest tels que: La lutte contre la pauvreté, la protection sociale et le financement des projets ayant un potentiel de transformation sociale et économique ».
Pour cela, ils se sont retournés vers la commission de la CEDEAO pour accompagner ses pays membres afin de mettre l’accent sur l’identification des besoins communs. Mme Christine Duncan, conseiller spécial du ministre de l’Economie et des Finances de Côte d’Ivoire (MEF), représentant Kaba Nialé, ministre auprès du MEF a indiqué que le gouvernement ivoirien était conscient du fléau. « Le gouvernement ivoirien est conscient de l’ampleur et du danger de ce fléau dans notre pays la Côte d’Ivoire. Pour cela, il a effectué plusieurs actions afin de juguler ce problème à savoir : la mise en place d’une unité spéciale de lutte contre le racket en douane, obligation pour les entreprises multinationales de faire les rapports de leurs activités, etc », a-t-elle énuméré. Quant à Hélène Gnionsahé, coordinatrice de la convention de la société civile ivoirienne, elle a lors de son allocution souhaité la mise en place d’un mécanisme pour lutter contre ces FFI et la corruption interne. Elle a étayé son propos avec la citation du professeur Kouglo, fiscaliste et chercheur à l’institut de recherche de la confédération syndicale internationale du Togo : « Les pays africains et plus particulièrement ceux de la CEDEAO n’ont pas besoin d’aide extérieure pour leur développement. Il suffit juste de mettre en place des mécanismes forts et transparents de contrôle pour avoir tout ce qu’il faut pour leur développement. »
S.A.G
Ibrahima Aïdara, administrateur du programme gouvernance économique, présentateur du rapport d’OSIWA a, de prime à bord, déclaré que les observateurs économiques s’accordent sur le fait que les Flux Financiers Illicites (FFI) en provenance de l’Afrique dépassent en volume les flux d’aide et d’investissement. «Les études ont montré qu’en Afrique de l’ouest au cours de l’année 2011, les FFI étaient estimés à 18 milliards de dollars US (soit 9000 milliards FCFA) tandis que l’aide publique au développement est de 12 milliards (soit 6000 milliards FCFA)», a-t-il avoué.
Il a poursuivi en évoquant que les incitations fiscales et la tarification abusive des transferts sont les deux principaux défis à surmonter au niveau national et sous-régional. « De 2002 à 2011, les pays les plus affectés par le phénomène des FFI en Afrique de l’ouest sont : le Nigeria avec 142 milliards de dollars US (soit 71000 milliards FCFA), 23 milliards de dollars (soit 11 500 milliards FCFA milliards) pour la Côte d’Ivoire et 18 milliards (soit 9000 milliards FCFA) pour le Togo ». Il a indiqué que ces FFI s’opèrent dans la sous-région à travers la tarification frauduleuse de transferts par les sociétés multinationales. « Cette tarification frauduleuse se fait par le biais de la sous-facturation et de la surfacturation. La sous-facturation, explique-t-il, est le fait de vendre des biens et des services à une entreprise à un prix inférieur à celui du marché. Quant à la surfacturation, c’est le fait d’acheter des biens et services à un prix supérieur à celui du marché». Face à ce fléau qui affaiblit l’économie des pays de l’Afrique de l’Ouest, il a été recommandé une coopération et une harmonisation efficace entre les régimes d’incitation fiscale pour réduire cette vulnérabilité. Car, dévoile-t-il : « Ces FFI pourraient financer des secteurs-clés de l’Economie de l’Afrique de l’Ouest tels que: La lutte contre la pauvreté, la protection sociale et le financement des projets ayant un potentiel de transformation sociale et économique ».
Pour cela, ils se sont retournés vers la commission de la CEDEAO pour accompagner ses pays membres afin de mettre l’accent sur l’identification des besoins communs. Mme Christine Duncan, conseiller spécial du ministre de l’Economie et des Finances de Côte d’Ivoire (MEF), représentant Kaba Nialé, ministre auprès du MEF a indiqué que le gouvernement ivoirien était conscient du fléau. « Le gouvernement ivoirien est conscient de l’ampleur et du danger de ce fléau dans notre pays la Côte d’Ivoire. Pour cela, il a effectué plusieurs actions afin de juguler ce problème à savoir : la mise en place d’une unité spéciale de lutte contre le racket en douane, obligation pour les entreprises multinationales de faire les rapports de leurs activités, etc », a-t-elle énuméré. Quant à Hélène Gnionsahé, coordinatrice de la convention de la société civile ivoirienne, elle a lors de son allocution souhaité la mise en place d’un mécanisme pour lutter contre ces FFI et la corruption interne. Elle a étayé son propos avec la citation du professeur Kouglo, fiscaliste et chercheur à l’institut de recherche de la confédération syndicale internationale du Togo : « Les pays africains et plus particulièrement ceux de la CEDEAO n’ont pas besoin d’aide extérieure pour leur développement. Il suffit juste de mettre en place des mécanismes forts et transparents de contrôle pour avoir tout ce qu’il faut pour leur développement. »
S.A.G