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Afrique Publié le mercredi 15 juillet 2015 | L’intelligent d’Abidjan

Iran, Grèce, Cuba, Afrique /De la victoire du dialogue à la fin du temps des armes et de la violence politique !

Un mauvais arrangement vaut mieux qu’un bon procès, dit l’adage. À l’heure où le monde fait face à certaines formes d’extrémisme notamment le fanatisme musulman , au moment où des groupes isolés essaient de défendre des particularismes pour refuser l’effort humanitaire collectif et éviter les exigences de démocratie, de transparence, d’équité et de redevabilité dans la gestion des affaires des États , il est important de saluer les deux accords intervenus ces dernières 48 heures ( sur la dette grecque et sur le nucléaire iranien) , sans oublier le dégel entre les États-Unis et Cuba.
Le monde bouge, les choses changent. Les règles d’hier évoluent.
Cuba en s’ouvrant aux Usa et au reste du monde occidental dit libre, sait bien qu’il devrait peu à peu changer et réformer son système politique, le rendre plus ouvert plus transparent. Les États-Unis n’ont plus voulu en faire un préalable, toutefois ils savent qu’à terme, les choses seront différentes de ce qui se passe aujourd’hui dans le pays.
À cet effet la Chine, sous ses airs de pays fermé et conservateur, pratique pourtant un système d’alternance interne, de partage et de transmission régulière du pouvoir entre différents groupes d’intérêt et de pression. La gestion du pouvoir n’est pas totalement sclérosée. Il est évident que les choses avanceront pour favoriser l’expression du suffrage universel intégral lorsque plus les désirs de liberté d’expression, plus d’envie de conquête de droits démocratiques et d’alternance se feront jour. Tian An Men n’est pas définitivement fini, ni mort et la Chine ne pourra échapper à cette autre révolution. Elle n’y échappera pas, au même titre que la Russie, des pays comme l’Arabie saoudite et autres du Golfe qui participent au système mondial de la finance, de la culture, du sport , de l’aviation......, mais qui se réfugient derrière des prétextes de souveraineté et des particularisme locaux, pour faire du conservatisme dans les dossiers liés aux respects des règles et exigences démocratiques que sont le suffrage universel, la liberté de la presse, et d’expression, la transparence dans la gestion des ressources publiques et bien d’autres valeurs pas si compliquées à promouvoir que ça .
À cet égard, il convient de souligner le caractère démocratique du régime iranien, qui organise des élections régulières et qui tient des alternances à bonne date. Malgré cela, ce pays autrefois allié décisif des États-Unis dans le Golfe persique, restait encore perçu sous ses airs passés d’intransigeance et de commerce avec le dogmatisme et le fanatisme religieux.
Aujourd’hui la preuve est faite avec Al Quaeda, l’État islamique et tous les autres formes de terrorisme, que l’Iran n’est pas la grande menace actuelle pour l’humanité. C’est pourquoi malgré le scénario du pire et du désastre présenté par Israël, les négociations pour un accord entre les grandes puissances et l’Iran se sont poursuivies, et connaissent un dénouement heureux.
La Chine et la Russie qui tentent de faire encore exister des schémas de guerre froide, devraient tirer les conséquences de la volonté des peuples du monde, de renforcer les solidarités et de consolider les choses qui unissent , au lieu de tenter de diviser sur des particularismes.
L’accord sur le nucléaire iranien, l’accord sur la dette grecque, le rétablissement des relations entre Washington et La Havane, participent tous les trois à la consolidation des valeurs de transparence, de bonne gouvernance en vue de rendre notre monde meilleur, et en vue de le mettre à l’abri des guerres qui ont émaillé aussi bien la naissance que la croissance des Nations de la carte du Monde.
Ces accord et événement traduisent que le temps est au dialogue, aux échanges, à la négociation sur tous les dossiers et au compromis dynamique sur les grands sujets de notre époque.
Le temps est à la pression diplomatique intelligente et si nécessaire, aux sanctions économiques et financières, ainsi qu’à d’autres formes de pression susceptible d’éviter la logique de guerre et de faire revenir à la table des négociations les protagonistes.
Le temps n’est plus à la guerre, ni aux armes ! C’est important de le savoir et de le dire : le temps des armes et de la violence est fini !
Si l’Afrique ne comprend pas cela, si l’Afrique continue d’organiser des élections pour comptabiliser des morts, elle n’aura ses yeux pour pleurer. Comme l’a conseillé le footballeur ivoirien Didier Drogba à de jeunes musiciens de son pays en conflit, on pourrait fouetter l’orgueil des africains en leur disant Grandissez !
Oui l’Afrique doit grandir en sortant de la prévarication des ressources naturelles, des finances publiques, des détournements massifs, du népotisme, de la gabegie, des dictatures et de la violence politique.
L’Afrique doit grandir en croyant à la force et à la volonté des peuples, en leur capacité à se dresser pour dire NON, malgré les populismes des idéologies messianiques et souverainistes.
Le monde est UN. Les données sont universelles. L’Afrique a ses drames et ses atouts ; elle a ses forces et ses faiblesses ! Il revient aux peuples et aux dirigeants d’Afrique d’assumer leur rôle !
Le paradis, encore moins l’enfer, ce n’est pas les autres....
Dialoguons, négocions et grandissons pour mieux naître à la dignité et la liberté. Voici ce que nous enseigne l’actualité de ces derniers temps, notamment avec l’accord sur la dette grecque, le nucléaire iranien, et le rétablissement des relations entre les États-Unis et Cuba.
Par Charles Kouassi
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