Les blessés et handicapés de l’armée de Côte d’Ivoire crient leur détresse en ce moment. Réunis au sein de l’association des blessés de guerre et handicapés de frères d’armes (FABGHCI), ces vaillants soldats qui ont pendant plusieurs années rendu service à la nation ivoirienne, demandent l’aide de l’Etat de Côte d’Ivoire pour leur survie. Selon Keipo Pierre, président de ladite association, cette structure a pour mission première d’identifier toutes les autres victimes. « Nous nous sommes mis en association pour mieux nous connaitre et nous entraider. Notre association rassemble six (06) corps de l’armée. A savoir, la police, la gendarmerie, la douane, les eaux et forêts, les militaires et la police maritime. Nous sommes plus de 1600 personnes. »,a-t-il déclaré. La mort dans l’âme, le président affirme que leur cas semble être le cadet des soucis des autorités étatiques actuelles. « Nous sommes pratiquement rangés au placard par les autorités actuelles de ce pays. Nous n’avons aucun soutien. Nous travaillons dans des conditions pénibles. Nous, handicapés de l’armée, refusons de mourir ». Pour le président, plusieurs demandes ont été adressées au chef de l’Etat, à la première dame et aux différents ministères techniques (Défense et Intérieur), toutes ces démarches sont restées sans suite jusqu’à ce jour. Nous attendons beaucoup de l’Etat de Côte d’Ivoire. »,a-t-il conclu. Le président Keipo et son bureau demandent aussi du matériel didactique pour le bon fonctionnement de leur association. Ils expriment leur gratitude au chef d’Etat Major pour son soutien indéfectible.
Parfait Zio
Parfait Zio