Abidjan - Trente pour cent des marchés de l’Etat sera désormais exclusivement concédé à des Petites et moyennes entreprises (PME) nationales, a décidé le gouvernement, en Conseil des ministres, mercredi.
Selon son porte-parole, Bruno nabagné Koné, il s’agit notamment de permettre aux PME qui constituent 90% des entreprises ivoiriennes mais qui ne dégagent cependant que 20% de la richesse nationale, d’être plus "performantes", a-t-il justifié.
La mesure intègre notamment un ensemble de modifications apportées au code des marchés publics dont les dispositions initiales, notamment celles du niveau de passation de 30 millions FCFA, ne favorisaient pas la participation des PME.
Ainsi le gouvernement, au nombre des nouvelles dispositions, a relevé ce niveau qui passe à 100 millions pour les marchés publics devant nécessairement être soumis à un appel d’offre.
Avec le relèvement du montant du marché nécessitant un appel d’offre, les nouvelles dispositions allègent également les procédures de passation des marchés de même qu’elles réduisent le coût financier pour les PME notamment le taux de cautionnement provisoire qui va passe de 3% à 1,5%.
"Les mesures doivent donner plus de capacité à nos PME nationales. Il s’agit pour notre pays de commencer à construire des champions nationaux dans tous les domaines d’activités. Nous espérons qu’avec ces mesures nous pourrons avoir d’ici quelques années des PME complétives ", a signifié le ministre Nabagné koné.
Toutes les modifications ont été portées, selon lui, tenant compte des difficultés auxquelles sont confrontées les PME et qui faisaient qu’elles étaient "exclues" d’office par le décret 2009-259 du 06 août 2009 portant code des marchés publics. Une PME est une entreprise qui réalise annuellement moins d'un milliard de FCFA de chiffre d'affaires et emploie en permanence près de 200 personnes.
kg/akn/tm
Selon son porte-parole, Bruno nabagné Koné, il s’agit notamment de permettre aux PME qui constituent 90% des entreprises ivoiriennes mais qui ne dégagent cependant que 20% de la richesse nationale, d’être plus "performantes", a-t-il justifié.
La mesure intègre notamment un ensemble de modifications apportées au code des marchés publics dont les dispositions initiales, notamment celles du niveau de passation de 30 millions FCFA, ne favorisaient pas la participation des PME.
Ainsi le gouvernement, au nombre des nouvelles dispositions, a relevé ce niveau qui passe à 100 millions pour les marchés publics devant nécessairement être soumis à un appel d’offre.
Avec le relèvement du montant du marché nécessitant un appel d’offre, les nouvelles dispositions allègent également les procédures de passation des marchés de même qu’elles réduisent le coût financier pour les PME notamment le taux de cautionnement provisoire qui va passe de 3% à 1,5%.
"Les mesures doivent donner plus de capacité à nos PME nationales. Il s’agit pour notre pays de commencer à construire des champions nationaux dans tous les domaines d’activités. Nous espérons qu’avec ces mesures nous pourrons avoir d’ici quelques années des PME complétives ", a signifié le ministre Nabagné koné.
Toutes les modifications ont été portées, selon lui, tenant compte des difficultés auxquelles sont confrontées les PME et qui faisaient qu’elles étaient "exclues" d’office par le décret 2009-259 du 06 août 2009 portant code des marchés publics. Une PME est une entreprise qui réalise annuellement moins d'un milliard de FCFA de chiffre d'affaires et emploie en permanence près de 200 personnes.
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