Le Directeur général de l’Office national des sports (ONS), M. Salif Koné, a présenté les grands projets de réhabilitation et de construction d’infrastructures sportives que le gouvernement entend réaliser en prélude aux deux grandes compétitions que la Côte d’Ivoire devra abriter successivement en 2017 pour les Jeux de la francophonie et en 2021 pour la Coupe d’Afrique des nations de football (CAN). Il a fait cette communication le 20 juillet, à son cabinet sis au sein du stade Félix Houphouet Boigny d’Abidjan, dans le cadre de la série d’interviews que les directeurs des structures sous tutelle du ministère des Sports et des Loisirs vont accorder à la presse en marge des 100 jours du ministre Albert François Amichia à la tête de ce département. Chargée d’assurer la gestion et l’entretien de toutes les infrastructures sportives d’État sur le territoire national ; l’ONS a été instruit par le gouvernement de produire ou mettre à niveau en priorité, les infrastructures sportives à même de garantir la bonne tenue de ces deux compétitions, a fait savoir le Directeur général de l’ONS.
Pour les jeux de la francophonie, il a indiqué que le stade Félix Houphouët Boigny (FHB) d’Abidjan, le Palais des sports de Treichville et le stade Champroux de Marcory sont les infrastructures sportives retenues « pour le moment » pour accueillir cette compétition.
« En état de délabrement avancé » pour n’avoir pas connu de réels travaux de remise à niveau depuis le Championnat d’Afrique des nations (CHAN) de 2009 ; le stade FHB, qui abritera la cérémonie d’ouverture et les compétitions d’athlétisme; subira à cet effet, d’importants travaux de réhabilitation à partir de 2016, a annoncé le Directeur de l’ONS. La rénovation va porter sur le renouvèlement de l’écran du stade qui n’est plus adapté, la remise en état de la pelouse, des installations électriques, etc. Les deux autres complexes sportifs qui vont recevoir ces jeux subiront également une remise à niveau, a-t-il ajouté.
Quant à la CAN 2021, un comité de pilotage présidé par le Chef du gouvernement a été mis en place pour conduire la rénovation et la construction des infrastructures sportives. Les financements seront disponibles en 2016 selon le Directeur de l’ONS, et d’importants chantiers sont prévus pour cette compétition. En l’occurrence, la construction d’un village olympique dans la localité d’Ebimpé à Anyama, qui sera doté d’un stade de 60.000 places que le gouvernement chinois a promis de bâtir gratuitement.
Le stade FHB a été retenu également pour cette compétition, ainsi que le stade Champroux de Marcory et le Parc des sports de Treichville qui serviront, eux, de terrain d’entrainement. À Bouaké, le stade de la Paix va subir des travaux pour augmenter sa capacité d’accueil à 20.000 places afin qu’il soit conforme aux normes internationales. Pour son étroitesse, le stade de Korogho va être abandonné au profit d’un nouveau stade de 20.000 à 25.000 places.
L’ONS a demandé aux autorités locales de lui proposer un site pour accueillir cette nouvelle infrastructure. Un village CAN avec des airs de jeu va également être réalisé dans cette ville. À San-Pedro, « nous voulons délocaliser le stade » pour le caractère marécageux de la zone sur lequel, le stade actuel est construit, a fait savoir M. Salif Koné.
Hormis les infrastructures relatives aux jeux de la francophonie 2017 et la CAN 2021 ; le Directeur général de l’ONS a révélé plusieurs autres projets de construction d’espaces sportifs durant cette interview. Il a évoqué à ce propos, qu’il est prévu la construction de plusieurs stades de proximité, à Yopougon, Koumassi, Treichville (quartier Biafra), Abobo et à Bingerville.
Les appels d’offres pour ces chantiers ont déjà été lancés et les travaux vont débuter incessamment, a-t-il noté. Ces stades seront dotés de tribunes et d’airs de jeu pour les sports de mains. « Nous prévoyons de cogérer ces infrastructures avec les communes pour ne pas tomber dans les erreurs du passé », a souligné M. Salif Koné. Ces stades de proximité vont servir à lutter contre le vagabondage des jeunes, qui grâce à ces infrastructures sportives, pourront s’offrir une chance de s’insérer dans le tissu économique en se révélant dans le milieu sportif.
Dans cette dynamique de faire du sport, un moyen d’éclosion de la jeunesse, la construction de lycées sportifs est prévue dans ce vaste chantier de construction d’infrastructures sportives, que le gouvernement a instruit l’ONS de mettre en œuvre. Dans la même veine, le Directeur de l’ONS a annoncé la réhabilitation très prochaine de la piscine d’État de Treichville et la construction du complexe sportif Arena qui va accueillir un terrain de basket et un temple de Taekwondo.
Doté d’un budget de 4 milliards de FCFA, l’ONS est un établissement public à caractère administratif. Ces missions ont été étendues à l’issue de plusieurs mutations qu’elle a subies, dont l’une des plus importantes s’est opérée à la suite du décret n°2014-130 du 20 mars 2014. Aujourd’hui, l’ONS est chargé conformément à ce décret d’assurer la promotion du sport et le suivi des subventions octroyées par l’État aux fédérations sportives.
Elle a aussi la possibilité de mobiliser des ressources additionnelles à travers des sponsors et des partenaires au développement pour la promotion du sport en Côte d’Ivoire. Préalablement, ces missions toujours d’actualité, consistent à participer à l’élaboration des projets d’équipement sportif, à assurer la gestion financière des compétitions officielles et la promotion du sport et des athlètes nationaux, à contribuer à l’organisation des activités sportives des fédérations et associations sportives et faire en sorte que les compétitions sportives régionales et internationales se déroulent sur le territoire national.
Pour les jeux de la francophonie, il a indiqué que le stade Félix Houphouët Boigny (FHB) d’Abidjan, le Palais des sports de Treichville et le stade Champroux de Marcory sont les infrastructures sportives retenues « pour le moment » pour accueillir cette compétition.
« En état de délabrement avancé » pour n’avoir pas connu de réels travaux de remise à niveau depuis le Championnat d’Afrique des nations (CHAN) de 2009 ; le stade FHB, qui abritera la cérémonie d’ouverture et les compétitions d’athlétisme; subira à cet effet, d’importants travaux de réhabilitation à partir de 2016, a annoncé le Directeur de l’ONS. La rénovation va porter sur le renouvèlement de l’écran du stade qui n’est plus adapté, la remise en état de la pelouse, des installations électriques, etc. Les deux autres complexes sportifs qui vont recevoir ces jeux subiront également une remise à niveau, a-t-il ajouté.
Quant à la CAN 2021, un comité de pilotage présidé par le Chef du gouvernement a été mis en place pour conduire la rénovation et la construction des infrastructures sportives. Les financements seront disponibles en 2016 selon le Directeur de l’ONS, et d’importants chantiers sont prévus pour cette compétition. En l’occurrence, la construction d’un village olympique dans la localité d’Ebimpé à Anyama, qui sera doté d’un stade de 60.000 places que le gouvernement chinois a promis de bâtir gratuitement.
Le stade FHB a été retenu également pour cette compétition, ainsi que le stade Champroux de Marcory et le Parc des sports de Treichville qui serviront, eux, de terrain d’entrainement. À Bouaké, le stade de la Paix va subir des travaux pour augmenter sa capacité d’accueil à 20.000 places afin qu’il soit conforme aux normes internationales. Pour son étroitesse, le stade de Korogho va être abandonné au profit d’un nouveau stade de 20.000 à 25.000 places.
L’ONS a demandé aux autorités locales de lui proposer un site pour accueillir cette nouvelle infrastructure. Un village CAN avec des airs de jeu va également être réalisé dans cette ville. À San-Pedro, « nous voulons délocaliser le stade » pour le caractère marécageux de la zone sur lequel, le stade actuel est construit, a fait savoir M. Salif Koné.
Hormis les infrastructures relatives aux jeux de la francophonie 2017 et la CAN 2021 ; le Directeur général de l’ONS a révélé plusieurs autres projets de construction d’espaces sportifs durant cette interview. Il a évoqué à ce propos, qu’il est prévu la construction de plusieurs stades de proximité, à Yopougon, Koumassi, Treichville (quartier Biafra), Abobo et à Bingerville.
Les appels d’offres pour ces chantiers ont déjà été lancés et les travaux vont débuter incessamment, a-t-il noté. Ces stades seront dotés de tribunes et d’airs de jeu pour les sports de mains. « Nous prévoyons de cogérer ces infrastructures avec les communes pour ne pas tomber dans les erreurs du passé », a souligné M. Salif Koné. Ces stades de proximité vont servir à lutter contre le vagabondage des jeunes, qui grâce à ces infrastructures sportives, pourront s’offrir une chance de s’insérer dans le tissu économique en se révélant dans le milieu sportif.
Dans cette dynamique de faire du sport, un moyen d’éclosion de la jeunesse, la construction de lycées sportifs est prévue dans ce vaste chantier de construction d’infrastructures sportives, que le gouvernement a instruit l’ONS de mettre en œuvre. Dans la même veine, le Directeur de l’ONS a annoncé la réhabilitation très prochaine de la piscine d’État de Treichville et la construction du complexe sportif Arena qui va accueillir un terrain de basket et un temple de Taekwondo.
Doté d’un budget de 4 milliards de FCFA, l’ONS est un établissement public à caractère administratif. Ces missions ont été étendues à l’issue de plusieurs mutations qu’elle a subies, dont l’une des plus importantes s’est opérée à la suite du décret n°2014-130 du 20 mars 2014. Aujourd’hui, l’ONS est chargé conformément à ce décret d’assurer la promotion du sport et le suivi des subventions octroyées par l’État aux fédérations sportives.
Elle a aussi la possibilité de mobiliser des ressources additionnelles à travers des sponsors et des partenaires au développement pour la promotion du sport en Côte d’Ivoire. Préalablement, ces missions toujours d’actualité, consistent à participer à l’élaboration des projets d’équipement sportif, à assurer la gestion financière des compétitions officielles et la promotion du sport et des athlètes nationaux, à contribuer à l’organisation des activités sportives des fédérations et associations sportives et faire en sorte que les compétitions sportives régionales et internationales se déroulent sur le territoire national.