La Cellule d’Analyse de Politiques Economiques du CIRES (CAPEC) a organisé le mardi 28 juillet 2015, dans un hôtel à Cocody, un séminaire de dissémination des résultats de recherche autour du thème : « Quelles stratégies pour une transformation structurelle de l’économie ivoirienne ». Ledit séminaire a été rehaussé par la présence de M. Abdourahmane Cissé, ministre auprès du Premier ministre chargé du Budget, qui a indiqué les attentes du Gouvernement à l’endroit des chercheurs en économie.
Sur la contribution des chercheurs dans l’économie nationale, le ministre Abdourahmane Cissé n’a pas fait de mystère. Pour lui, leur capacité d’analyses est déterminante sur des sujets majeurs. C’est pourquoi, il a sollicité leur contribution notamment des analyses sur des sujets importants comme la TVA (taxe sur la valeur ajoutée) qui constitue aujourd’hui, un des sujets où il y a matière à développer. « Le rendement de la TVA que nous avons aujourd’hui, ne correspond pas aux potentialités de notre économie », a-t-il affirmé. Revenant à l’économie ivoirienne, il a dit que l’atteinte de l’émergence, conformément à la vision du Président de la République, repose sur la conception d’une politique cohérente de développement contenue dans le Plan de développement national (PND) 2012-2015. L’exécution de ce PND, dont le CAPEC a participé à son élaboration, se traduit par des résultats encourageants au regard de la trajectoire de croissance de l’économie nationale depuis trois ans. « C’est une croissance en moyenne de 9% par an. En moins de trois ans, l’économie ivoirienne aura crû de 25% », a dit le ministre. Pour lui, cela s’explique par les performances de l’ensemble des secteurs et surtout par l’accroissement des investissements publics et privés. Fort de ces acquis, a-t-il insisté, L’Etat travaille au second PND 2016-2020, qui fait actuellement l’objet de débat pour arrêter une stratégie cohérente qui permette de maintenir la dynamique de croissance. « Il s’agira de trouver et de mettre en œuvre des reformes au cours des prochaines années afin d’accélérer la transformation structurelle de notre économie et surtout de maintenir le niveau des taux de croissance que nous avons atteint ces trois dernières années », a indiqué le ministre du Budget. Cela, dans le seul but de réduire la pauvreté dans le pays et améliorer les conditions de vie des populations. Il a rappelé que son ministère a mené plusieurs reformes an vue d’améliorer l’environnement des affaires. Il a cité pour étayer ses propos, la politique de réduction du coût de création des entreprises (qui passe de 180.000 FCFA à 15.000 FCFA) ; le projet de reforme qui vise à améliorer les conditions d’accès des PME au marché public. « Nous croyons qu’il est nécessaire de bâtir un secteur privé fort pour soutenir la croissance et que les entreprises privées puissent bénéficier de l’ensemble des retombées de notre croissance », a dit M. Cissé. Il a aussi rappelé le travail inlassable contre la fraude de manière à assainir et assurer une équité dans le traitement des contrats. Pour finir, il a exhorté les chercheurs en économie à produire des résultats qu’on peut implémenter sur le terrain.
Olivier Guédé
Sur la contribution des chercheurs dans l’économie nationale, le ministre Abdourahmane Cissé n’a pas fait de mystère. Pour lui, leur capacité d’analyses est déterminante sur des sujets majeurs. C’est pourquoi, il a sollicité leur contribution notamment des analyses sur des sujets importants comme la TVA (taxe sur la valeur ajoutée) qui constitue aujourd’hui, un des sujets où il y a matière à développer. « Le rendement de la TVA que nous avons aujourd’hui, ne correspond pas aux potentialités de notre économie », a-t-il affirmé. Revenant à l’économie ivoirienne, il a dit que l’atteinte de l’émergence, conformément à la vision du Président de la République, repose sur la conception d’une politique cohérente de développement contenue dans le Plan de développement national (PND) 2012-2015. L’exécution de ce PND, dont le CAPEC a participé à son élaboration, se traduit par des résultats encourageants au regard de la trajectoire de croissance de l’économie nationale depuis trois ans. « C’est une croissance en moyenne de 9% par an. En moins de trois ans, l’économie ivoirienne aura crû de 25% », a dit le ministre. Pour lui, cela s’explique par les performances de l’ensemble des secteurs et surtout par l’accroissement des investissements publics et privés. Fort de ces acquis, a-t-il insisté, L’Etat travaille au second PND 2016-2020, qui fait actuellement l’objet de débat pour arrêter une stratégie cohérente qui permette de maintenir la dynamique de croissance. « Il s’agira de trouver et de mettre en œuvre des reformes au cours des prochaines années afin d’accélérer la transformation structurelle de notre économie et surtout de maintenir le niveau des taux de croissance que nous avons atteint ces trois dernières années », a indiqué le ministre du Budget. Cela, dans le seul but de réduire la pauvreté dans le pays et améliorer les conditions de vie des populations. Il a rappelé que son ministère a mené plusieurs reformes an vue d’améliorer l’environnement des affaires. Il a cité pour étayer ses propos, la politique de réduction du coût de création des entreprises (qui passe de 180.000 FCFA à 15.000 FCFA) ; le projet de reforme qui vise à améliorer les conditions d’accès des PME au marché public. « Nous croyons qu’il est nécessaire de bâtir un secteur privé fort pour soutenir la croissance et que les entreprises privées puissent bénéficier de l’ensemble des retombées de notre croissance », a dit M. Cissé. Il a aussi rappelé le travail inlassable contre la fraude de manière à assainir et assurer une équité dans le traitement des contrats. Pour finir, il a exhorté les chercheurs en économie à produire des résultats qu’on peut implémenter sur le terrain.
Olivier Guédé