Abidjan - Suite aux menaces de grèves lancées par les ex-déflatés agents de la santé, qui laissent profiler des risques de perturbation sur les activités de certains établissements hospitaliers, le ministère de la Santé et de la Lutte contre le Sida, invite ceux-ci à s’abstenir de tout mouvement, prévenant qu’il se réserve le droit de prendre les mesures qui s’imposent, le cas échéant.
Le directeur de cabinet adjoint de la ministre de la Santé, Pierre Dohou, a lancé l’appel, jeudi, au cours d’une conférence de presse qu’il a spécialement animée pour éclairer l’opinion sur le sujet et livrer la position de la tutelle suite aux informations relayées ces derniers temps par certains organes de presse, qui font état de ce que le syndicat regroupant ces ex-déflatés agents de l’Etat envisage de conduire des grèves pour des motifs, entre autres, salariaux.
M. Dohou a invité ceux-ci à éviter de se tromper d’interlocuteur car les structures sanitaires où ils sont en activités, et par conséquent le ministère de la Santé, ne sont en rien concernées pour ce qui concerne la gestion de leur situation administrative et financière.
Ces questions relèvent de leurs employeurs, notamment des prestataires qui ont contracté avec les établissements sanitaires publics, et qui leur paient régulièrement leurs prestations.
Par conséquent, a reprécisé le directeur de cabinet adjoint, les préoccupations de ces agents relèvent de l’inspection du travail et non de la fonction publique dont ils ne sont pas des agents même s’ils sont en activités dans des structures publiques.
"Le fait de travailler dans une administration publique ne vous confère pas le statut de fonctionnaire", a-t-il signifié avant d’orienter les ex-déflatés vers leurs employeurs devant les locaux desquels ils doivent conduire des grèves s’ils souhaitent et non dans les hôpitaux.
Les ex-déflatés de la santé intègrent le lot de journaliers remercié par l’Etat en 1998 dans le cadre du programme d’ajustement structurel (PAS) notamment dans son volet réduction des charges salariales de l’Etat.
Les journaliers de la Santé notamment des brancardiers, des garçons et filles de l’Etat au nombre de 2601 initialement, au nom de leur apport dans le système sanitaire, ont été rappelé mais leur gestion administrative et financière a été confiée à des sociétés privées de prestation de service, signale-t-on.
Sur le nombre initial, 1250 restent encore en activités dans les différentes structures sanitaires qui peuvent être considérés réellement comme des ex-déflatés sur un total de 1401 agents, a indiqué le directeur de cabinet adjoint de la ministre de la Santé.
Le reste a été recruté par les différentes structures privées à savoir neuf selon M Pierre Dohou qui offrent des prestations dont bénéficient certains établissements publics qui ne restent que des "bénéficiaires", a-t-il clarifié.
Aussi celui-ci invite-t-il l’ensemble des agents concernés à "s&r squo;asseoir avec leurs employeurs pour discuter fondamentalement de leur carrière, dans le calme, la sérénité" et à éviter de troubler le bon fonctionnement des hôpitaux où ils sont en activité comme cela s’est constaté en mars 2015.
Le Syndicat national des ex-agents déflatés de la santé (SYNADES) a conduit le mercredi 11 mars un arrêt de travail qui a perturbé le fonctionnement notamment des Chu de Treichville, de Yopougon et de Cocody, rappelle-t-on.
(AIP)
kg/akn/tm
Le directeur de cabinet adjoint de la ministre de la Santé, Pierre Dohou, a lancé l’appel, jeudi, au cours d’une conférence de presse qu’il a spécialement animée pour éclairer l’opinion sur le sujet et livrer la position de la tutelle suite aux informations relayées ces derniers temps par certains organes de presse, qui font état de ce que le syndicat regroupant ces ex-déflatés agents de l’Etat envisage de conduire des grèves pour des motifs, entre autres, salariaux.
M. Dohou a invité ceux-ci à éviter de se tromper d’interlocuteur car les structures sanitaires où ils sont en activités, et par conséquent le ministère de la Santé, ne sont en rien concernées pour ce qui concerne la gestion de leur situation administrative et financière.
Ces questions relèvent de leurs employeurs, notamment des prestataires qui ont contracté avec les établissements sanitaires publics, et qui leur paient régulièrement leurs prestations.
Par conséquent, a reprécisé le directeur de cabinet adjoint, les préoccupations de ces agents relèvent de l’inspection du travail et non de la fonction publique dont ils ne sont pas des agents même s’ils sont en activités dans des structures publiques.
"Le fait de travailler dans une administration publique ne vous confère pas le statut de fonctionnaire", a-t-il signifié avant d’orienter les ex-déflatés vers leurs employeurs devant les locaux desquels ils doivent conduire des grèves s’ils souhaitent et non dans les hôpitaux.
Les ex-déflatés de la santé intègrent le lot de journaliers remercié par l’Etat en 1998 dans le cadre du programme d’ajustement structurel (PAS) notamment dans son volet réduction des charges salariales de l’Etat.
Les journaliers de la Santé notamment des brancardiers, des garçons et filles de l’Etat au nombre de 2601 initialement, au nom de leur apport dans le système sanitaire, ont été rappelé mais leur gestion administrative et financière a été confiée à des sociétés privées de prestation de service, signale-t-on.
Sur le nombre initial, 1250 restent encore en activités dans les différentes structures sanitaires qui peuvent être considérés réellement comme des ex-déflatés sur un total de 1401 agents, a indiqué le directeur de cabinet adjoint de la ministre de la Santé.
Le reste a été recruté par les différentes structures privées à savoir neuf selon M Pierre Dohou qui offrent des prestations dont bénéficient certains établissements publics qui ne restent que des "bénéficiaires", a-t-il clarifié.
Aussi celui-ci invite-t-il l’ensemble des agents concernés à "s&r squo;asseoir avec leurs employeurs pour discuter fondamentalement de leur carrière, dans le calme, la sérénité" et à éviter de troubler le bon fonctionnement des hôpitaux où ils sont en activité comme cela s’est constaté en mars 2015.
Le Syndicat national des ex-agents déflatés de la santé (SYNADES) a conduit le mercredi 11 mars un arrêt de travail qui a perturbé le fonctionnement notamment des Chu de Treichville, de Yopougon et de Cocody, rappelle-t-on.
(AIP)
kg/akn/tm