Le processus d’indemnisation et de réparation des préjudices subis par les victimes des différentes crises survenues en Côte d’Ivoire depuis 1990 a commencé, mardi, à Abidjan au cours d’une cérémonie « symbolique », « solennelle » et « émouvante » présidée par le Chef de l’Etat Alassane Ouattara, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.
Pour cette première phase, 4500 victimes dont 3500 ayants droit des victimes décédées et 1000 blessés ont été identifiées, a expliqué à l’entame de la cérémonie Pr Mariatou Koné, Directrice Générale du Programme national de cohésion sociale (PNCS), chargé de la mise en œuvre de l’indemnisation des victimes.
Sur cet effectif, 200 victimes ou parents de victimes ont participé à la cérémonie en présence des présidents d’institution, des membres du gouvernement et des diplomates rassemblés au palais présidentiel du Plateau, le plus « grand symbole de l’Etat ». De façon symbolique, 50 victimes ou ayants droit de victimes décédées ont reçu chacun, soit un bon de santé ou un chèque d’un montant d’un million de FCFA.
« Les victimes qui seront prises en charge médicalement percevront 150 000 FCFA, soit 50 000 FCFA par mois sur une période de trois pour servir éventuellement de frais de transport pour aller dans les centres de soins. Les ayants droit des victimes décédées reçoivent un million de FCFA», a expliqué Pr Koné, fortement « félicitée » par le Chef de l’Etat Alassane Ouattara.
« Nous venons de procéder à la remise symbolique des chèques et des bons de prise en charge santé. Nous savons tous qu’un être humain n’a pas de prix et que rien ne peut compenser la perte d’un proche. De même rien, ni personne ne pourra véritablement réparer la douleur endurée, l’humiliation subie par ceux ou celles meurtris dans leur chair ou bafoués dans leur dignité », a expliqué le Président Alassane Ouattara.
Cependant, a-t-il précisé, « l’Etat prendra toutes les dispositions pour que tous ceux qui ont besoin bénéficient de prise en charge psychologique dans les structures sanitaires publiques. Certains orphelins conformément aux dispositions de la loi relatives aux pupilles de la nation, bénéficieront d’une prise en charge scolaire ».
Au nom de la Nation, a poursuivi M. Ouattara, « l’Etat apportera sa compassion aux familles des victimes décédées à travers une contribution financière symbolique dont la valeur sociale est la traduction de la solidarité de tout le peuple ivoirien à leur endroit ».
En réalité, a fait observer le chef de l’Etat ivoirien, « cette contribution symbolique représente le yako (condoléances en langue Baoulé, ethnie du Centre de la Côte d’Ivoire) » de la Nation.
Il a par ailleurs insisté sur la notion de pardon. « Nous devrons pardonner car, nous devrons vivre ensemble. Pardonnons-nous les uns et les autres. Cette réconciliation doit se faire dans la justice, une justice marquée du sceau de l’équité (…) pour que ce qui s’est passé ne se répète plus jamais dans notre pays », a conclu Alassane Ouattara.
Quelque 158 238 victimes des crises survenues en Côte d’Ivoire ont été recensées lors de l’opération de recensement de ces victimes qui s’est achevée le 30 juin dernier à l’initiative de la Commission nationale pour la réconciliation et l’indemnisation des victimes (CONARIV) dirigée par Mgr Paul Siméon Ahouana et dont le travail remarquable a été aussi noté par le Président Alassane Ouattara.
LS/APA
Pour cette première phase, 4500 victimes dont 3500 ayants droit des victimes décédées et 1000 blessés ont été identifiées, a expliqué à l’entame de la cérémonie Pr Mariatou Koné, Directrice Générale du Programme national de cohésion sociale (PNCS), chargé de la mise en œuvre de l’indemnisation des victimes.
Sur cet effectif, 200 victimes ou parents de victimes ont participé à la cérémonie en présence des présidents d’institution, des membres du gouvernement et des diplomates rassemblés au palais présidentiel du Plateau, le plus « grand symbole de l’Etat ». De façon symbolique, 50 victimes ou ayants droit de victimes décédées ont reçu chacun, soit un bon de santé ou un chèque d’un montant d’un million de FCFA.
« Les victimes qui seront prises en charge médicalement percevront 150 000 FCFA, soit 50 000 FCFA par mois sur une période de trois pour servir éventuellement de frais de transport pour aller dans les centres de soins. Les ayants droit des victimes décédées reçoivent un million de FCFA», a expliqué Pr Koné, fortement « félicitée » par le Chef de l’Etat Alassane Ouattara.
« Nous venons de procéder à la remise symbolique des chèques et des bons de prise en charge santé. Nous savons tous qu’un être humain n’a pas de prix et que rien ne peut compenser la perte d’un proche. De même rien, ni personne ne pourra véritablement réparer la douleur endurée, l’humiliation subie par ceux ou celles meurtris dans leur chair ou bafoués dans leur dignité », a expliqué le Président Alassane Ouattara.
Cependant, a-t-il précisé, « l’Etat prendra toutes les dispositions pour que tous ceux qui ont besoin bénéficient de prise en charge psychologique dans les structures sanitaires publiques. Certains orphelins conformément aux dispositions de la loi relatives aux pupilles de la nation, bénéficieront d’une prise en charge scolaire ».
Au nom de la Nation, a poursuivi M. Ouattara, « l’Etat apportera sa compassion aux familles des victimes décédées à travers une contribution financière symbolique dont la valeur sociale est la traduction de la solidarité de tout le peuple ivoirien à leur endroit ».
En réalité, a fait observer le chef de l’Etat ivoirien, « cette contribution symbolique représente le yako (condoléances en langue Baoulé, ethnie du Centre de la Côte d’Ivoire) » de la Nation.
Il a par ailleurs insisté sur la notion de pardon. « Nous devrons pardonner car, nous devrons vivre ensemble. Pardonnons-nous les uns et les autres. Cette réconciliation doit se faire dans la justice, une justice marquée du sceau de l’équité (…) pour que ce qui s’est passé ne se répète plus jamais dans notre pays », a conclu Alassane Ouattara.
Quelque 158 238 victimes des crises survenues en Côte d’Ivoire ont été recensées lors de l’opération de recensement de ces victimes qui s’est achevée le 30 juin dernier à l’initiative de la Commission nationale pour la réconciliation et l’indemnisation des victimes (CONARIV) dirigée par Mgr Paul Siméon Ahouana et dont le travail remarquable a été aussi noté par le Président Alassane Ouattara.
LS/APA