Abidjan, 4 août 2015 (AFP) - Le président ivoirien Alassane Ouattara a remis mardi, à une cinquantaine de "victimes" de la crise postélectorale de 2010-2011, un chèque de 1.500 euros chacun, lors d’une cérémonie marquant le démarrage de l’opération d’indemnisation en Côte d’Ivoire.
"Au nom de la nation (...) je tenais à vous exprimer le soutien et le réconfort de l’Etat", a déclaré M. Ouattara, s’adressant à un groupe de victimes et de proches de victimes de la crise postélectorale, qui a fait plus de 3.000 morts en Côte d’Ivoire.
M. Ouattara avait annoncé fin 2014 la création d’un fonds d’environ 15 millions d’euros pour l’indemnisation des victimes de la crise postélectorale de 2010-2011.
La Commission nationale pour la réconciliation et l’indemnisation des victimes (Conariv a remplacé mi-décembre la Commission dialogue, vérité et réconciliation, aux résultats contrastés. La CDVR, qui n’a eu qu’un très faible écho dans la population, a toutefois réussi à recenser quelque 74.000
victimes.
Le Programme national de cohésion sociale (PNCS), une structure étatique, est en charge de l’indemnisation des victimes qui dans une première phase va concerner 4.500 personnes dont 1.000 blessés.
"Nous avons commencé les paiements de 3.500 ayant-droits des personnes décédées, qui toucheront un forfait d’un million de FCFA chacun", a expliqué à l’AFP Mme Mariatou Koné, président du PNCS.
Selon elle, "un millier de blessés vont également bénéficier d’une prise en charge médicale jusqu’à guérison complète".
La deuxième phase, la plus importante, va démarrer après la réception d’une "liste consolidée" de la Conariv dont la date n’a pas encore été fixée.
L’indemnisation "est un acte symbolique à travers lequel l’Etat exprime sa compassion" pour "les droits violés, les dommages subis et les outrages endurés", a souligné Mgr Paul Ahouanan, président de la commission pour l’indemnisation des victimes.
"Nous devons déchirer la page noire de la crise postélectorale (...) pour avancer", a lancé, très ému, Mohamed Koné, qui a perdu l’usage de ses quatre membres pendant la crise.
La Côte d’Ivoire a connu entre 2002 et 2011 une longue période de crise politico-militaire, qui a culminé avec les violences postélectorales de 2010-2011, nées du refus de l’ex-président Laurent Gbagbo de reconnaître sa défaite face à Alassane Ouattara fin 2010.
eak-ck/fal
"Au nom de la nation (...) je tenais à vous exprimer le soutien et le réconfort de l’Etat", a déclaré M. Ouattara, s’adressant à un groupe de victimes et de proches de victimes de la crise postélectorale, qui a fait plus de 3.000 morts en Côte d’Ivoire.
M. Ouattara avait annoncé fin 2014 la création d’un fonds d’environ 15 millions d’euros pour l’indemnisation des victimes de la crise postélectorale de 2010-2011.
La Commission nationale pour la réconciliation et l’indemnisation des victimes (Conariv a remplacé mi-décembre la Commission dialogue, vérité et réconciliation, aux résultats contrastés. La CDVR, qui n’a eu qu’un très faible écho dans la population, a toutefois réussi à recenser quelque 74.000
victimes.
Le Programme national de cohésion sociale (PNCS), une structure étatique, est en charge de l’indemnisation des victimes qui dans une première phase va concerner 4.500 personnes dont 1.000 blessés.
"Nous avons commencé les paiements de 3.500 ayant-droits des personnes décédées, qui toucheront un forfait d’un million de FCFA chacun", a expliqué à l’AFP Mme Mariatou Koné, président du PNCS.
Selon elle, "un millier de blessés vont également bénéficier d’une prise en charge médicale jusqu’à guérison complète".
La deuxième phase, la plus importante, va démarrer après la réception d’une "liste consolidée" de la Conariv dont la date n’a pas encore été fixée.
L’indemnisation "est un acte symbolique à travers lequel l’Etat exprime sa compassion" pour "les droits violés, les dommages subis et les outrages endurés", a souligné Mgr Paul Ahouanan, président de la commission pour l’indemnisation des victimes.
"Nous devons déchirer la page noire de la crise postélectorale (...) pour avancer", a lancé, très ému, Mohamed Koné, qui a perdu l’usage de ses quatre membres pendant la crise.
La Côte d’Ivoire a connu entre 2002 et 2011 une longue période de crise politico-militaire, qui a culminé avec les violences postélectorales de 2010-2011, nées du refus de l’ex-président Laurent Gbagbo de reconnaître sa défaite face à Alassane Ouattara fin 2010.
eak-ck/fal