Suite à notre article paru, le 28 juillet dernier, sur la mutilation d’une jeune dame, de nationalité nigérienne, à l’hôpital méthodiste de Dabou (HMD), le consul du Niger à Dabou, Aladji Yaya Amidou, a tenu à préciser que le crime a bel et bien eu lieu au sein de l’établissement sanitaire. Il accuse l’hôpital de légèreté, voire de complicité. Selon le consul du Niger, l’accès à la malade avait été formellement interdit par le médecin traitant en dehors des heures de visite. Pourtant, à l’en croire, le crime a été commis entre 15 heures et 17 heures. « Le mercredi 22 juillet dernier, notre compatriote a été conduite d’abord à l’hôpital général de Dabou. Elle avait un problème de sang. Il n’y avait pas de poches de sang disponibles. Les parents ont dépêché quelqu’un à Abidjan, qui est revenu vers 21 heures, bredouille. Le lendemain jeudi, elle a été conduite à l’hôpital méthodiste de Dabou. Elle y a été reçue aux environs de 15 heures. Le médecin traitant a refusé l’accès aux parents et visiteurs. Vers 18 heures, le même médecin est venu nous annoncer que notre parent a été victime d’une mutilation », explique le consul du Niger. Avant de préciser « Drissa Baraka n’a pas été mutilée hors de l’hôpital. Ses parents sont venus avec elle pour des soins au niveau du sein et on a constaté, après hospitalisation, qu’une partie de son sexe et son oreille droite ont été arrachées ». L’information a été donnée aussitôt à l’ambassadeur du Niger, qui a dépêché un collaborateur, le 27 juillet dernier, à Dabou. Une source proche de l’hôpital indique que la direction a porté plainte contre x pour violences et agression. Des travailleurs de l’hôpital accusent, eux aussi, la communauté nigérienne d’être coupable de la mutilation du corps de dame Drissa Baraka, 24 ans, mère d’un bébé de trois mois. Son corps se trouve toujours à la morgue de Dabou. Il est question de faire une autopsie avant l’inhumation.
Dame Drissa Baraka, d’ethnie haoussa, a été retrouvée dans un état comateux, dans son lit d’hôpital, le 23 juillet, le sexe et l’oreille droite arrachés par des inconnus. Elle est décédée des suites de ses blessures le lendemain vendredi.
Sam K.D
Dame Drissa Baraka, d’ethnie haoussa, a été retrouvée dans un état comateux, dans son lit d’hôpital, le 23 juillet, le sexe et l’oreille droite arrachés par des inconnus. Elle est décédée des suites de ses blessures le lendemain vendredi.
Sam K.D