‘’L’école obligatoire pour les enfants de 0 à 16 ans’’. Cette thématique était au centre de la première édition ‘’des rendez-vous de la famille’’, initiés par le ministère de la Solidarité, de la famille, de la femme et de l’enfant, ce lundi 10 août au palais de la Culture de Treichville. ‘’Les rendez-vous de la famille’’ se veulent, comme l’a expliqué Anne-Désirée Ouloto, la ministre de tutelle, un espace d’échanges et de dialogue interactif entre le gouvernement et les populations autour de la famille. Cette tribune selon Mme Ouloto vise ‘’à remobiliser les familles autour des valeurs cardinales afin de faire face aux influences négatives des mutations sociales et sociétales multiples nées des malheureuses crises successives qu’a connues notre pays’’. Regrettant que ‘’ces crises qu’elles soient politiques, économiques ou sociales, ont malheureusement touché les fondements du système social, affaibli profondément le lien social et désarticulé les familles’’. ‘‘Les rendez-vous de la famille’’, qui constituent un point d’honneur de l’action de la Commission nationale de la Famille, à l’en croire, viennent donc tenter de combler un vide et satisfaire à un souhait légitime des populations.
La conférence inaugurale de cet espace d’échanges a été animée par Kandia Kamissoko Camara, ministre de l’Education nationale et de l’enseignement technique. Elle s’est prononcée sur les enjeux de cette nouvelle politique gouvernementale en faveur des tout-petits qui est ‘’l’école obligatoire pour les enfants de 0 à 16 ans’’. Son intervention s’est articulée au cours des 4 points suivants: le droit a l’éducation comme droit inaliénable de l’enfant, l’école obligatoire comme la mise en oeuvre de la politique éducative du ‘’vivre ensemble’’, l’état des lieux de l’école ivoirienne avant 2011, enfin l’école obligatoire et son intérêt pour les familles vivant en Côte d’Ivoire. Sur le droit à l’éducation elle a indiqué que l’éducation doit être gratuite au moins en ce qui concerne l’enseignement élémentaire et fondamentale. Soulignant en outre que l’enseignement élémentaire est obligatoire. Quant aux enseignements technique et supérieur elle estiment qu’ils doivent être généralisés. ‘’L’accès aux études supérieures doit être ouvert en plein égalité a tous en fonction du mérite’’, a-t-elle insiste. Elle a dit également que l’obligation scolaire est inscrite au chapitre 10 au programme du gouvernement ‘’Vivre ensemble’’ du président de la République Alassane Ouattara. S’agissant de l’état des lieux elle a révélé que ‘’pendant plus de 10 ans, tous les indicateurs du système éducatif témoignaient d’une zone de turbulence, tous les indicateurs étaient au rouge’’. Le diagnostic du système éducatif national fait en 2009, a-t-elle rappelé, a confirmé cette ‘’mauvaise santé’’ de l’École ivoirienne caractérisée par le manque d’infrastructures scolaires et l’état dégradation avancée de l’inexistant en plus de grèves intempestives élèves et de leurs instructeurs. A cela il faut ajouter le déficit en enseignants au primaire notamment. Enfin au chapitre de l’école obligatoire a révélé que plusieurs actions ont été entreprises pour améliorer la qualité et l’accès à l’enseignement. L’école obligatoire apparaît, selon elle, comme la garantie véritable du doit à l’éducation reconnu à chaque citoyen’’.
La rencontre a enregistré la présence, de membres du gouvernement, des chefs traditionnels, des guides religieux, des élèves et leurs parents, des organisations de la société civile, les représentations diplomatiques.
D.T
La conférence inaugurale de cet espace d’échanges a été animée par Kandia Kamissoko Camara, ministre de l’Education nationale et de l’enseignement technique. Elle s’est prononcée sur les enjeux de cette nouvelle politique gouvernementale en faveur des tout-petits qui est ‘’l’école obligatoire pour les enfants de 0 à 16 ans’’. Son intervention s’est articulée au cours des 4 points suivants: le droit a l’éducation comme droit inaliénable de l’enfant, l’école obligatoire comme la mise en oeuvre de la politique éducative du ‘’vivre ensemble’’, l’état des lieux de l’école ivoirienne avant 2011, enfin l’école obligatoire et son intérêt pour les familles vivant en Côte d’Ivoire. Sur le droit à l’éducation elle a indiqué que l’éducation doit être gratuite au moins en ce qui concerne l’enseignement élémentaire et fondamentale. Soulignant en outre que l’enseignement élémentaire est obligatoire. Quant aux enseignements technique et supérieur elle estiment qu’ils doivent être généralisés. ‘’L’accès aux études supérieures doit être ouvert en plein égalité a tous en fonction du mérite’’, a-t-elle insiste. Elle a dit également que l’obligation scolaire est inscrite au chapitre 10 au programme du gouvernement ‘’Vivre ensemble’’ du président de la République Alassane Ouattara. S’agissant de l’état des lieux elle a révélé que ‘’pendant plus de 10 ans, tous les indicateurs du système éducatif témoignaient d’une zone de turbulence, tous les indicateurs étaient au rouge’’. Le diagnostic du système éducatif national fait en 2009, a-t-elle rappelé, a confirmé cette ‘’mauvaise santé’’ de l’École ivoirienne caractérisée par le manque d’infrastructures scolaires et l’état dégradation avancée de l’inexistant en plus de grèves intempestives élèves et de leurs instructeurs. A cela il faut ajouter le déficit en enseignants au primaire notamment. Enfin au chapitre de l’école obligatoire a révélé que plusieurs actions ont été entreprises pour améliorer la qualité et l’accès à l’enseignement. L’école obligatoire apparaît, selon elle, comme la garantie véritable du doit à l’éducation reconnu à chaque citoyen’’.
La rencontre a enregistré la présence, de membres du gouvernement, des chefs traditionnels, des guides religieux, des élèves et leurs parents, des organisations de la société civile, les représentations diplomatiques.
D.T
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