Abidjan - La ministre de l’Education nationale et de l’Enseignement technique, Kandia Camara, première invitée de la tribune d’échanges «Les Rendez-vous de la Famille » initiée par le ministère de la Solidarité, de la Famille, de la Femme et de l’Enfant, lundi au palais de la culture de Treichville (Abidjan), a exhorté les populations à &quo t;s’approprier » le projet de l’école obligatoire pour les enfants de 6 à 16 ans, pour "leur plus grand épanouissement".
« Les familles doivent s’approprier ce programme de l’école obligatoire du Président Alassane Ouattara, parce qu’il est fait pour l’intérêt de l’enfant », a-t-elle affirmé en présence de la ministre de la Solidarité, Anne Désirée Ouloto et de certains membres du gouvernement, ainsi que des forces vives de la nation et des membres du corps diplomatique.
Mme Camara a expliqué que l’école obligatoire permettra, entre autres, de lutter contre l’analphabétisme, contre les pires formes de travail des enfants et contribuera à l’égalité entre les filles et les garçons. Ce projet, s’est-elle convaincue, apportera une solu tion idoine au chômage des jeunes en leur offrant l’occasion de s’instruire, d’avoir une formation de qualité qui leur permettra d’être compétitifs à l’échelle nationale et internationale, en vue de se faire embaucher ou de s’auto employer.
« Aujourd’hui il faut aller à l’école, avoir des connaissances, un niveau d’instruction, pour augmenter ses chances d’avoir du travail », a-t-elle insisté.
La ministre a indiqué que l’Etat compte jouer sa partition en recrutant les enseignants, en construisant des établissements scolaires, des cantines, des internats, en continuant à instaurer l’école gratuite au primaire. Elle a souhaité, en contrepartie, l’adhésion des familles et leur implication pour la réussite de ce projet en faisant les extraits de naissance ou ju gements supplétifs de leurs enfants en vue les inscrire à l école, en aidant aussi le gouvernement à lutter contre l’analphabétisme, l’excision des filles, les mariages précoces, les grossesses en milieu scolaire(…).
Elle a, en outre, exhorté les parents à être plus regardants au niveau de l’éducation de leurs enfants, de leurs études, en les guidant pour en faire des adultes épanouis, cultivés, instruis, exemplaires qui contribuent à l’émergence de la Côte d’Ivoire.
Toutefois, Mme Kandia a souligné que les parents qui refuseraient de scolariser leurs enfants pour cette rentrée 2015-2016, s’exposeront à des sanctions. Elle a fait savoir que l’autorisation sera donnée aux préfets et sous préfets- d’aller chercher les enfants dans les champs, march&eac ute;s et autres pour les inscrire à l’école.
« L’Etat voit l’intérêt supérieur de l’enfant qui a droit à l’instruction, l’intérêt de la nation ivoirienne qui a besoin de fils instruits et de main d’œuvre qualifiée », a-t-elle déclaré.
« Les Rendez-vous de la Famille » sont une tribune d’échanges, un cadre de dialogue qui permettra aux acteurs de l’administration publique et privée, de présenter les acquis et les grands projets du gouvernement d’une part, et les offres et prestations d’autre part à travers plusieurs thématiques telles que l’école obligatoire pour les enfants de 6 à 16 ans, familles et mœurs, familles face aux défis de l’urbanisation (éducation, garde des enfants, personnes âgée s, environnement, loisirs), famille et coût de la vie.
Ces échanges visent à créer une symbiose entre le gouvernement et les familles, en expliquant les projets de développement de l’Etat tout en tenant compte des préoccupations et recommandations des populations en vue de leur plus grand épanouissement.
(AIP)
amak/akn/tm
« Les familles doivent s’approprier ce programme de l’école obligatoire du Président Alassane Ouattara, parce qu’il est fait pour l’intérêt de l’enfant », a-t-elle affirmé en présence de la ministre de la Solidarité, Anne Désirée Ouloto et de certains membres du gouvernement, ainsi que des forces vives de la nation et des membres du corps diplomatique.
Mme Camara a expliqué que l’école obligatoire permettra, entre autres, de lutter contre l’analphabétisme, contre les pires formes de travail des enfants et contribuera à l’égalité entre les filles et les garçons. Ce projet, s’est-elle convaincue, apportera une solu tion idoine au chômage des jeunes en leur offrant l’occasion de s’instruire, d’avoir une formation de qualité qui leur permettra d’être compétitifs à l’échelle nationale et internationale, en vue de se faire embaucher ou de s’auto employer.
« Aujourd’hui il faut aller à l’école, avoir des connaissances, un niveau d’instruction, pour augmenter ses chances d’avoir du travail », a-t-elle insisté.
La ministre a indiqué que l’Etat compte jouer sa partition en recrutant les enseignants, en construisant des établissements scolaires, des cantines, des internats, en continuant à instaurer l’école gratuite au primaire. Elle a souhaité, en contrepartie, l’adhésion des familles et leur implication pour la réussite de ce projet en faisant les extraits de naissance ou ju gements supplétifs de leurs enfants en vue les inscrire à l école, en aidant aussi le gouvernement à lutter contre l’analphabétisme, l’excision des filles, les mariages précoces, les grossesses en milieu scolaire(…).
Elle a, en outre, exhorté les parents à être plus regardants au niveau de l’éducation de leurs enfants, de leurs études, en les guidant pour en faire des adultes épanouis, cultivés, instruis, exemplaires qui contribuent à l’émergence de la Côte d’Ivoire.
Toutefois, Mme Kandia a souligné que les parents qui refuseraient de scolariser leurs enfants pour cette rentrée 2015-2016, s’exposeront à des sanctions. Elle a fait savoir que l’autorisation sera donnée aux préfets et sous préfets- d’aller chercher les enfants dans les champs, march&eac ute;s et autres pour les inscrire à l’école.
« L’Etat voit l’intérêt supérieur de l’enfant qui a droit à l’instruction, l’intérêt de la nation ivoirienne qui a besoin de fils instruits et de main d’œuvre qualifiée », a-t-elle déclaré.
« Les Rendez-vous de la Famille » sont une tribune d’échanges, un cadre de dialogue qui permettra aux acteurs de l’administration publique et privée, de présenter les acquis et les grands projets du gouvernement d’une part, et les offres et prestations d’autre part à travers plusieurs thématiques telles que l’école obligatoire pour les enfants de 6 à 16 ans, familles et mœurs, familles face aux défis de l’urbanisation (éducation, garde des enfants, personnes âgée s, environnement, loisirs), famille et coût de la vie.
Ces échanges visent à créer une symbiose entre le gouvernement et les familles, en expliquant les projets de développement de l’Etat tout en tenant compte des préoccupations et recommandations des populations en vue de leur plus grand épanouissement.
(AIP)
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