Ferkessédougou - La manifestation entamée lundi par des habitants de Ferkessédougou pour protester contre le meurtre d’un paysan cotonculteur à un barrage routier tenu par des gendarmes, a viré à l’émeute dans la soirée du même jour, paralysant la ville et la route internationale Côte d’Ivoire-Burkina Faso, a constaté l’AIP.
Les manifestants, très en colère, tentaient d’assiéger la brigade de gendarmerie dont les agents ripostaient à coups de bombe lacrymogène pour les repousser.
La tension était encore vive à 21 H (locales et GMT), tandis que des gendarmes, contactés par l’AIP par téléphone, affirmaient avoir quitté leurs domiciles avec leurs familles.
Des forces de l’ordre, en mission à la frontière burkinabè à Pogo, ont également indiqué à l’AIP par téléphone, ne pas pouvoir retourner auprès de leurs familles à Ferkessédougou, la voie internationale étant bloquée.
Des autorités administratives se trouvaient, elles aussi, piégées à la gendarmerie, encerclées par les émeutiers qui réclament l’arrestation des présumés auteurs du meurtre de Yéo Kidjoufoloko Sékou, un cotonculteur de 40 ans.
D’après des témoins interrogés par l'AIP, la victime était à bord d’un tricycle chargé de chevrons. Il venait de les acheter en ville pour la construction de sa maison lorsqu’il est arrivé au poste de contrôle de Momirasso (sur l'axe Ferké-Ouangolodougou), tenu par des gendarmes.
Il descend et se rend auprès des agents de l’ordre avec qui il "tente de négocier son passage moyennant une somme". Il s’en suit une vive et longue altercation entre le cotonculteur qui avait en sa possession une importante somme d'argent et les gendarmes, suscitant par moments l’intervention de certains passants. Mais Yéo est maintenu au poste et c’est vers 20 heures qu’un coup de fil anonyme annonce son décès à un membre de sa famille, relatant ces sources.
Pour l'heure, contactées par l'AIP, ni la gendarmerie ni les autorités administratives n'ont encore réagi.
Ces émeutes éclatent alors que le Premier ministre Daniel Kablan Duncan est attendu dans la ville, mardi, pour le lancement des travaux de bitumage de la voie Ferké-Kong-Nassian.
ti/akn/tm
Les manifestants, très en colère, tentaient d’assiéger la brigade de gendarmerie dont les agents ripostaient à coups de bombe lacrymogène pour les repousser.
La tension était encore vive à 21 H (locales et GMT), tandis que des gendarmes, contactés par l’AIP par téléphone, affirmaient avoir quitté leurs domiciles avec leurs familles.
Des forces de l’ordre, en mission à la frontière burkinabè à Pogo, ont également indiqué à l’AIP par téléphone, ne pas pouvoir retourner auprès de leurs familles à Ferkessédougou, la voie internationale étant bloquée.
Des autorités administratives se trouvaient, elles aussi, piégées à la gendarmerie, encerclées par les émeutiers qui réclament l’arrestation des présumés auteurs du meurtre de Yéo Kidjoufoloko Sékou, un cotonculteur de 40 ans.
D’après des témoins interrogés par l'AIP, la victime était à bord d’un tricycle chargé de chevrons. Il venait de les acheter en ville pour la construction de sa maison lorsqu’il est arrivé au poste de contrôle de Momirasso (sur l'axe Ferké-Ouangolodougou), tenu par des gendarmes.
Il descend et se rend auprès des agents de l’ordre avec qui il "tente de négocier son passage moyennant une somme". Il s’en suit une vive et longue altercation entre le cotonculteur qui avait en sa possession une importante somme d'argent et les gendarmes, suscitant par moments l’intervention de certains passants. Mais Yéo est maintenu au poste et c’est vers 20 heures qu’un coup de fil anonyme annonce son décès à un membre de sa famille, relatant ces sources.
Pour l'heure, contactées par l'AIP, ni la gendarmerie ni les autorités administratives n'ont encore réagi.
Ces émeutes éclatent alors que le Premier ministre Daniel Kablan Duncan est attendu dans la ville, mardi, pour le lancement des travaux de bitumage de la voie Ferké-Kong-Nassian.
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