300 hommes déployés pour sécuriser la population en plus de l’effectif existant, toute la commune quadrillée depuis 48 heures. Le dispositif sécuritaire a été renforcé à Yopougon avec un accent particulier sur le lieu du drame.
C’est en tout cas l’assurance donnée par le Préfet de police d’Abidjan, le Commissaire divisionnaire Yao Kouamé Joseph, face à la presse ce vendredi 14 août au ministère de l’Intérieur au Plateau, après une visite de terrain. Il était accompagné du Directeur des unités d’interventions (DUI) de police Koffi Yao Franck et de Vincent Tohbi Irié, Directeur de cabinet adjoint chargé de l’Administration du Territoire. En effet depuis mercredi Niangon, un quartier de la commune de Yopougon est en proie à des échauffourées suite à la mort d’une jeune étudiante Claude Larissa Abogny, âgée de 23 ans dans la nuit du mardi à mercredi et dont le décès serait imputé aux ‘’microbes’’, des enfants qui tuent ou pillent tout sur leur passage.
En représailles, le jeudi 13 août les populations auraient pris à partie trois jeunes gens, qu’elles accusent d’appartenir à ce groupe de tueurs.
Malheureusement, a rapporté le Préfet, deux d’entre eux sont décédés sur place quand le troisième dans un état critique a été admis dans un hôpital de la place. Le Commissaire divisionnaire Yao Kouamé Joseph, tout en appelant les populations au calme, les a invitées à ‘’ne pas faire d’amalgame entre ces deux événements ’’ qui sont, selon lui, des incidents distincts. Parlant du décès de la jeune fille, il a expliqué que ‘’ la scène s’est passée entre 3 h et 4 h du matin.
Donc il n’y avait pas de témoins. S’il n’y avait pas de témoins, comment on peut indexer un groupe d’individus?(...) Donc ne cataloguons pas un groupe ’’. Il a ajouté, en outre, que ses services sont encore en train de chercher les auteurs de ce crime.
Aussi, a-t-il exhorté tout sachant d’approcher les services de la police afin de donner les informations nécessaires pouvant permettre d’épingler ces malfaiteurs. Quant au jeunes gens lynchés, il a dit d’eux ‘’qu’ils étaient de passage mais les populations les ont trouvés suspects’’.
Et qu’il seraient précoce de dire s’ils sont innocents ou non. En entendant les résultats des enquêtes, il a appelé les populations au calme et à la sérénité, les exhortant à faire confiance aux services de police. ‘’Que la population se tranquillise. La police a toujours été là pour fonctionner, appuyée dans ses missions par la gendarmerie.
Nous sommes à leur disposition’’, a-t-il tranquillisé. Enfin il a mis en garde les propagateurs de rumeurs de nature à un troubler l’ordre public.
Le Directeur des unités d’interventions Koffi Yao Franck a ajouté, pour sa part, que tout le dispositif sécuritaire de Yopougon a été ‘’remodeler’’ depuis le décès de la jeune fille.
Danielle Tagro
C’est en tout cas l’assurance donnée par le Préfet de police d’Abidjan, le Commissaire divisionnaire Yao Kouamé Joseph, face à la presse ce vendredi 14 août au ministère de l’Intérieur au Plateau, après une visite de terrain. Il était accompagné du Directeur des unités d’interventions (DUI) de police Koffi Yao Franck et de Vincent Tohbi Irié, Directeur de cabinet adjoint chargé de l’Administration du Territoire. En effet depuis mercredi Niangon, un quartier de la commune de Yopougon est en proie à des échauffourées suite à la mort d’une jeune étudiante Claude Larissa Abogny, âgée de 23 ans dans la nuit du mardi à mercredi et dont le décès serait imputé aux ‘’microbes’’, des enfants qui tuent ou pillent tout sur leur passage.
En représailles, le jeudi 13 août les populations auraient pris à partie trois jeunes gens, qu’elles accusent d’appartenir à ce groupe de tueurs.
Malheureusement, a rapporté le Préfet, deux d’entre eux sont décédés sur place quand le troisième dans un état critique a été admis dans un hôpital de la place. Le Commissaire divisionnaire Yao Kouamé Joseph, tout en appelant les populations au calme, les a invitées à ‘’ne pas faire d’amalgame entre ces deux événements ’’ qui sont, selon lui, des incidents distincts. Parlant du décès de la jeune fille, il a expliqué que ‘’ la scène s’est passée entre 3 h et 4 h du matin.
Donc il n’y avait pas de témoins. S’il n’y avait pas de témoins, comment on peut indexer un groupe d’individus?(...) Donc ne cataloguons pas un groupe ’’. Il a ajouté, en outre, que ses services sont encore en train de chercher les auteurs de ce crime.
Aussi, a-t-il exhorté tout sachant d’approcher les services de la police afin de donner les informations nécessaires pouvant permettre d’épingler ces malfaiteurs. Quant au jeunes gens lynchés, il a dit d’eux ‘’qu’ils étaient de passage mais les populations les ont trouvés suspects’’.
Et qu’il seraient précoce de dire s’ils sont innocents ou non. En entendant les résultats des enquêtes, il a appelé les populations au calme et à la sérénité, les exhortant à faire confiance aux services de police. ‘’Que la population se tranquillise. La police a toujours été là pour fonctionner, appuyée dans ses missions par la gendarmerie.
Nous sommes à leur disposition’’, a-t-il tranquillisé. Enfin il a mis en garde les propagateurs de rumeurs de nature à un troubler l’ordre public.
Le Directeur des unités d’interventions Koffi Yao Franck a ajouté, pour sa part, que tout le dispositif sécuritaire de Yopougon a été ‘’remodeler’’ depuis le décès de la jeune fille.
Danielle Tagro
