Abidjan - Les participants à l’atelier pour la validation du projet de rapport final provisoire révisé de l’étude sur la création du Fonds pour le développement et le financement des secteurs du transport et de l'énergie de la CEDEAO (FODETE-CEDEAO) ont convenu du principe d’ancrage du Fonds dans une institution existante de la CEDEAO.
C’est l’une des conclusions de cette rencontre qui s’est achevée le vendredi à Abidjan, selon le communiqué final transmis lundi à l’AIP.
Les participants ont également décidé que la structure de gouvernance, les procédures opérationnelles de gestion tout comme la formule de l’utilisation du Fonds soient préparées conjointement par la Commission de la CEDEAO, l’Unité de préparation et de développement des projets d’infrastructures (PPDU) et la BIDC.
La proposition par la Commission de la CEDEAO d’une feuille de route pour la mise en œuvre du Fonds constitue une autre résolution de l’atelier. Cette feuille de route fait ressortir les différentes étapes devant conduire à la finalisation, l’examen, l’adoption et l’approbation, en juin 2016, par la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’organisation régionale du rapport final d e l’étude sur la création du Fonds.
Il a d’ailleurs été préconisé que le Fonds soit, à l’avenir, à l’ordre du jour des réunions des instances statutaires de la CEDEAO que sont le Comité d'administration et des finances (CAF), le Conseil des ministres et la Conférence des chefs d'Etat et de gouvernement.
La réunion d’Abidjan a, en outre, recommandé l’accélération par le PPDU du volet sensibilisation du Fonds, notamment la création d’un un site Web ainsi que le renforcement de la visibilité du Fonds par la mise en œuvre d’actions de marketing et de communication.
Par rapport à la question du prélèvement sur les produits agricoles, conformément à l’Accord de partenariat économique (APE) signé récemment entr e l'Afrique de l'Ouest et l'Union européenne, les participants ont convenu de soumettre aux décideurs les conséquences sur le prélèvement desdits produits afin de leur permettre de prendre des décisions plus éclairées.
Il a toutefois été indiqué au cours de l’atelier que les APE, à l’instar de tous les accords internationaux, sont toujours soumis à de nouvelles négociations et ne sont donc pas «immuables».
En procédant à la clôture de l’atelier, le directeur des Infrastructures et des Technologies de l’information et de la communication du ministère de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’extérieur, et président de séance, Abdoulaye Alliagui, a félicité les participants pour leurs contributions efficaces et leur participa tion active aux travaux.
Il les a invités à rendre fidèlement compte des conclusions de la rencontre à leurs ministres respectifs et participer régulièrement aux prochaines rencontres de validation du FODETE.
Pour rappel, c’est le 22 juin 2009 à Abuja, au Nigéria, que la Conférence des chefs d'Etat et de gouvernement de la CEDEAO, lors de sa 36ème session, a instruit la Commission, notamment son Unité de préparation et de développement des projets d’infrastructures (PPDU), basée à Lomé, au Togo, de définir avec la BIDC et la Banque africaine de développement (BAD) les modalités de mise en place du FODETE.
L’idée de la création de ce Fonds, à laquelle la 37ème Conférence de l’organisation régionale tenue le 22 février 2010, toujours &agr ave; Abuja, a réaffirmé son adhésion, est partie du principe selon lequel l’espace communautaire est doté d’énormes ressources, notamment agricoles, minières, pétrolières et gazières pouvant assurer le financement des infrastructures régionales des secteurs du transport et de l'énergie, grâce au prélèvement sur les recettes générées par ces ressources.
Comme l’a indiqué le commissaire chargé des Infrastructures de la Commission de la CEDEAO, Ebrima Njie, à l’ouverture de cette réunion, les conclusions préliminaires de l’étude sur la création du FODETE indiquent que jusqu’à 340 millions de dollars américains peuvent être obtenus au cours de la première année de mise en œuvre du Fonds, et ce montant peut aller jusqu’& agrave; 1 milliard de dollars américains en 2032.
(AIP)
cmas
C’est l’une des conclusions de cette rencontre qui s’est achevée le vendredi à Abidjan, selon le communiqué final transmis lundi à l’AIP.
Les participants ont également décidé que la structure de gouvernance, les procédures opérationnelles de gestion tout comme la formule de l’utilisation du Fonds soient préparées conjointement par la Commission de la CEDEAO, l’Unité de préparation et de développement des projets d’infrastructures (PPDU) et la BIDC.
La proposition par la Commission de la CEDEAO d’une feuille de route pour la mise en œuvre du Fonds constitue une autre résolution de l’atelier. Cette feuille de route fait ressortir les différentes étapes devant conduire à la finalisation, l’examen, l’adoption et l’approbation, en juin 2016, par la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’organisation régionale du rapport final d e l’étude sur la création du Fonds.
Il a d’ailleurs été préconisé que le Fonds soit, à l’avenir, à l’ordre du jour des réunions des instances statutaires de la CEDEAO que sont le Comité d'administration et des finances (CAF), le Conseil des ministres et la Conférence des chefs d'Etat et de gouvernement.
La réunion d’Abidjan a, en outre, recommandé l’accélération par le PPDU du volet sensibilisation du Fonds, notamment la création d’un un site Web ainsi que le renforcement de la visibilité du Fonds par la mise en œuvre d’actions de marketing et de communication.
Par rapport à la question du prélèvement sur les produits agricoles, conformément à l’Accord de partenariat économique (APE) signé récemment entr e l'Afrique de l'Ouest et l'Union européenne, les participants ont convenu de soumettre aux décideurs les conséquences sur le prélèvement desdits produits afin de leur permettre de prendre des décisions plus éclairées.
Il a toutefois été indiqué au cours de l’atelier que les APE, à l’instar de tous les accords internationaux, sont toujours soumis à de nouvelles négociations et ne sont donc pas «immuables».
En procédant à la clôture de l’atelier, le directeur des Infrastructures et des Technologies de l’information et de la communication du ministère de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’extérieur, et président de séance, Abdoulaye Alliagui, a félicité les participants pour leurs contributions efficaces et leur participa tion active aux travaux.
Il les a invités à rendre fidèlement compte des conclusions de la rencontre à leurs ministres respectifs et participer régulièrement aux prochaines rencontres de validation du FODETE.
Pour rappel, c’est le 22 juin 2009 à Abuja, au Nigéria, que la Conférence des chefs d'Etat et de gouvernement de la CEDEAO, lors de sa 36ème session, a instruit la Commission, notamment son Unité de préparation et de développement des projets d’infrastructures (PPDU), basée à Lomé, au Togo, de définir avec la BIDC et la Banque africaine de développement (BAD) les modalités de mise en place du FODETE.
L’idée de la création de ce Fonds, à laquelle la 37ème Conférence de l’organisation régionale tenue le 22 février 2010, toujours &agr ave; Abuja, a réaffirmé son adhésion, est partie du principe selon lequel l’espace communautaire est doté d’énormes ressources, notamment agricoles, minières, pétrolières et gazières pouvant assurer le financement des infrastructures régionales des secteurs du transport et de l'énergie, grâce au prélèvement sur les recettes générées par ces ressources.
Comme l’a indiqué le commissaire chargé des Infrastructures de la Commission de la CEDEAO, Ebrima Njie, à l’ouverture de cette réunion, les conclusions préliminaires de l’étude sur la création du FODETE indiquent que jusqu’à 340 millions de dollars américains peuvent être obtenus au cours de la première année de mise en œuvre du Fonds, et ce montant peut aller jusqu’& agrave; 1 milliard de dollars américains en 2032.
(AIP)
cmas