Ils étaient plusieurs centaines de producteurs de caoutchouc naturel, venus de divers horizons du pays, pour prendre part à la double cérémonie de remise de kits agricoles et de formation aux mécanismes de culture de l’hévéa. Une initiative du projet d’appui au secteur agricole de Côte d’Ivoire (Psac). La salle archicomble de la mairie de Didiévi a été le lieu choisi pour instruire les acteurs du monde agricole, qui entendent se spécialiser dans la filière hévéa. C’est un projet qui faisait débat depuis le 4ème semestre de l’année 2013 sur le terrain. Et qui a pu être concrétisé, véritablement en décembre 2014, après la mise en place, des fonds par le Conseil d’administration de la Banque mondiale. M. Konan Albert, secrétaire exécutif Plan hévéa au niveau de l’Apromac, Association des professionnels du caoutchouc naturel, a situé le contexte et fait des précisions. « Il était donc bon après la réception effective, qu’on procède à une réception officielle symbolique pour que, au-delà de Didiévi, les Ivoiriens sachent que le Psac est en route. Le Psac n’est plus dans les dossiers. Le Psac est sur le terrain. Il n’y avait pas meilleure occasion que celle-là. Nous sommes au mois d’août, c’est là que les pépinières commencent à germer. En remettant ce matériel à ces bénéficiaires, nous voulons interpeller les autres : mettez-vous aussi au travail. Nous allons vous apporter le matériel, l’information. Le travail, c’est vous qui devez le faire, vous devez vous mobiliser » a-t-il conseillé. Puis, il a fait une doléance aux propriétaires terriens « Nous saisissons aussi l’occasion pour demander à nos parents chefs de terre, de libérer les terres pour les jeunes et d’encourager les femmes à s’impliquer dans ce projet ». A plaidé le secrétaire exécutif. A cet effet, 12 communautés comprenant 60 paysans ont été mobilisées. En ce qui concerne l’hévéa, l’ensemble du Psac y consacrera 6 milliards pour quatre ans. Le matériel mis à disposition des promoteurs, ce jour, est évalué à hauteur de 41 millions de Fcfa. Sur toute l’étendue du territoire ivoirien, ce sont 14.000 hectares de terrain, qui sont visés pour la réalisation de cet important projet. Dans le courant de 2012 à 2015.
Par JEAN PAUL LOUKOU
Par JEAN PAUL LOUKOU