Face à la nouvelle crise liée au nouveau décret Maurice Bandaman qui secoue le Bureau ivoirien du droit d’auteur (Burida), le reggaman exilé politique depuis 2011 Serges Kassy ne reste pas de marbre. Joint, mercredi, via Facebook, l’auteur de «C’est pas dah ni bloh» et de «Mi Révolté» exhorte ses pairs d’Abidjan à ne pas lâcher prise pour faire obstacle à cette manœuvre du pouvoir Alassane Ouattara qui vise à exproprier les créateurs en Côte d’Ivoire de leur maison.
«J’espère simplement que les artistes ne laisseront pas passer cette forfaiture de l’Etat qui nous ramène 50 ans en arrière. Car c’est au prix d’une lutte très âpre que nous avons menée pour avoir tous nos acquis. En effet, c’est sous le président Laurent Gbagbo que nous avons pu avoir notre maison, faire nous-mêmes nos textes, décider nous-mêmes dans nos assemblées générales, avoir le plus grand nombre de représentants au conseil d’administration du Burida», a rappelé Serges Kassy.
« Et comme vous le savez, le domaine le plus pourvoyeur de sous qui fait vivre l’association, c’est la musique. Donc il est grand temps que nos dirigeants comprennent que les artistes ne son pas des faire-valoir ou des gamins à qui on amène des individus pour gérer leur avenir. Ce temps-là est révolu. Le Burida aux sociétaires ! Et ce problème, le président Laurent Gbagbo, lui-même écrivain tout comme Maurice Bandaman, l’avait déjà réglé à l’avènement de l’Unart-CI sous la houlette de Gadji Celi. Je me rappelle ce jour-là. On était au Palais présidentiel. Laurent Gbagbo disait aux artistes : ‘’Je vous donne votre Burida. Sachez le gérer vous-même’’. D’où vient donc ce décret signé sans l’avis des sociétaires avec un contenu qui réduit les artistes à l’embrigadement de leur structure construit sur leurs fonds propres, qui est tombée depuis la guerre postélectorale aux mains de l’Etat qui en fait son chou gras ?», s’enflamme l’ancien membre du conseil d’administration du temps de Gadji Céli Saint-Joseph.
«Il est temps, grand temps que les artistes reprennent leur bâton de pèlerin pour faire barrage a cette forfaiture de trop. Les artistes sont responsable et capables de décider eux-mêmes de ce qui est bon pour eux au lieu qu’on le fasse à leur place à travers ce décret rétrograde. Pour terminer, je dis bien de choses à tous les artiste conscients de leur avenir qui ne se laisseront pas, une fois de plus, voler leurs droits», ajoute le chanteur, ancien numéro 2 de l’Alliance de la jeunesse patriotique de Côte d’Ivoire, après Charles Blé Goudé aujourd’hui déporté et détenu à la prison de La Haye.
Schadé ADéDé
schadeci@yahoo.fr
«J’espère simplement que les artistes ne laisseront pas passer cette forfaiture de l’Etat qui nous ramène 50 ans en arrière. Car c’est au prix d’une lutte très âpre que nous avons menée pour avoir tous nos acquis. En effet, c’est sous le président Laurent Gbagbo que nous avons pu avoir notre maison, faire nous-mêmes nos textes, décider nous-mêmes dans nos assemblées générales, avoir le plus grand nombre de représentants au conseil d’administration du Burida», a rappelé Serges Kassy.
« Et comme vous le savez, le domaine le plus pourvoyeur de sous qui fait vivre l’association, c’est la musique. Donc il est grand temps que nos dirigeants comprennent que les artistes ne son pas des faire-valoir ou des gamins à qui on amène des individus pour gérer leur avenir. Ce temps-là est révolu. Le Burida aux sociétaires ! Et ce problème, le président Laurent Gbagbo, lui-même écrivain tout comme Maurice Bandaman, l’avait déjà réglé à l’avènement de l’Unart-CI sous la houlette de Gadji Celi. Je me rappelle ce jour-là. On était au Palais présidentiel. Laurent Gbagbo disait aux artistes : ‘’Je vous donne votre Burida. Sachez le gérer vous-même’’. D’où vient donc ce décret signé sans l’avis des sociétaires avec un contenu qui réduit les artistes à l’embrigadement de leur structure construit sur leurs fonds propres, qui est tombée depuis la guerre postélectorale aux mains de l’Etat qui en fait son chou gras ?», s’enflamme l’ancien membre du conseil d’administration du temps de Gadji Céli Saint-Joseph.
«Il est temps, grand temps que les artistes reprennent leur bâton de pèlerin pour faire barrage a cette forfaiture de trop. Les artistes sont responsable et capables de décider eux-mêmes de ce qui est bon pour eux au lieu qu’on le fasse à leur place à travers ce décret rétrograde. Pour terminer, je dis bien de choses à tous les artiste conscients de leur avenir qui ne se laisseront pas, une fois de plus, voler leurs droits», ajoute le chanteur, ancien numéro 2 de l’Alliance de la jeunesse patriotique de Côte d’Ivoire, après Charles Blé Goudé aujourd’hui déporté et détenu à la prison de La Haye.
Schadé ADéDé
schadeci@yahoo.fr