Créée en 1994 à l’initiative du Président Bédié, précurseur et réformateur du système de santé publique avec pour objectif de rapprocher les soins de santé des populations, et de les associer à la gestion. D’où, la naissance des établissements sanitaires à base communautaire qui connaissent des performances en dépit des difficultés liées à la précarité des moyens dont ils disposent.
-De la création des centres de santé communautaire en Côte d’Ivoire
Pour offrir des soins de qualité et à moindres coûts aux populations, dans le cadre d’un partenariat qui les unit, l’Etat de la Côte d’Ivoire et des partenaires au développement ont conjugué leurs efforts pour donner vie à une alternative à l’offre publique de soins qui devait réussir la gageure de marier les trois contraintes suivantes.
-Satisfaire la demande de soins des populations,
-Produire des prestations sanitaires de qualité à des conditions d’accessibilité économique,
-Ne pas alourdir les dépenses publiques, tant en investissements qu’en coûts de fonctionnement.
Pour aboutir à des résultats escomptés, l’apport de certaines structures notamment, le ministère chargé de la santé publique, des citoyens, des collectivités territoriales et des partenaires au développement, telle la coopération française était indispensable.
Ainsi, naît en 1992 le Projet Santé Abidjan (PSA). En dépit de l’immensité des espoirs, des craintes subsistaient, tant l’entreprise était novatrice. A ce jour, au nombre de 37, la coopération franco-ivoirienne a non seulement, marqué son satisfecit, mais aussi et surtout converti en actes les leçons du succès puisqu’elle a décidé de faire de la formule Formation sanitaire à base communautaire (Fsucom), un point central de sa lutte contre la pauvreté.
La création des établissements sanitaires à base communautaire en Côte d’Ivoire prend sa source de l’initiative de Bamako (IB), lancée lors d’une conférence en 1987 en tant que politique de relance de la stratégie des soins de santé primaire définie à la conférence d’Alma Ata en 1978. Cependant, les changements annoncés lors de ces conférences internationales n’ont pas été concrètement mis en œuvre par les États selon toutes les composantes initialement fixées. L’implantation de cette politique publique de santé, d’origine essentiellement exogène, n’a pas non plus produit tous les effets escomptés (efficacité versus équité). Toutefois, la Côte d’Ivoire ayant souscrit à l’initiative et se l’ayant appropriée, le Président Bédié, précurseur et réformateur du système de santé publique va donner un coup d’accélérateur à la phase pratique. Véritable révolution dans le domaine sanitaire, les établissements sanitaires à base communautaire obéissent à certaines spécifiés.
De la spécificité établissements sanitaires à base communautaire
Entre autres, la gestion privée associative à but non lucratif, de droit privé est en charge de la gestion de la structure. Composé des usagers ou des populations riveraines, dont elle défend les intérêts dans le fonctionnement de l’établissement. Au demeurant, elle est légalement reconnue par le ministère de l’Intérieur où sont déposés un statut, un règlement intérieur, un procès-verbal de l’Assemblée générale constitutive et la liste des membres du Conseil d’administration. Ainsi, note-t-on une organisation de l’association gestionnaire qui s’articule comme suit : une Assemblée générale, un Conseil d’administration (président, secrétaire général, trésorier et 7 membres), ainsi que le commissariat au compte, le comité de gestion (3membres du CA, le médecin-chef et le gestionnaire). A cela, il faut ajouter la qualité et la proximité des soins de premier niveau, la disponibilité des médicaments essentiels, les consultations assurées uniquement par les médecins, la recherche d’équilibre dépenses-recettes en l’absence de profit (l’Etat n’apporte pas un budget de fonctionnement et d’investissement à la différence des structures publiques de même niveau), les tarifs fixés par l’association en tenant compte du niveau économique des populations concernées. Par ailleurs, ces structures sanitaires communautaires sont liées par l’Etat pour une convention de service public. Convention qui fait injonction pour une application du Plan national de développement sanitaire (Pnds) avec la réalisation du paquet minimum d’activités prévu dans les structures de premier niveau, l’ouverture de la structure à tous, sans discrimination, une subvention étatique en nature notamment par la mise à disposition du personnel payé par l’Etat (fonctionnaires-médecins-sage-femmes-pharmaciens, infirmiers, techniciens labo-chirurgiens-dentistes…qui représentent environ 1% des agents soignants). Sans oublier le partenariat pour la mise en œuvre des santés publiques et des conseils techniques, un droit de regard de la tutelle sur le fonctionnement et la gestion. D’ailleurs, tous ces éléments sont appuyés par une charte des Escom.
-Ces actes et faits qui parlent
S’il est vrai que tous objectifs n’ont pas encore été atteints, compte tenu des différentes crises socio-politiques dans la même période, force est de constater une grande affluence des patients dans lesdites structures. Point n’est besoin de rappeler que les plaintes des patients relatives aux mauvais accueils, aux rackets et aux détournements des patients par les praticiens vers certaines cliniques privées ont considérablement diminué. L’absence injustifiée des praticiens qui constituait l’un des grands défis a été relevée par les associations gestionnaires. Ils sont nombreux aujourd’hui, les chefs de quartiers et de communautés qui ont apprécié à sa juste valeur l’importance de ces établissements sanitaires à base communautaire pendant les évènements douloureux qu’a connus la Côte d’Ivoire. Car, au moment où, il n’y avait pas d’hôpitaux publics ouverts dans le district d’Abidjan, seuls ces établissements sanitaires communautaires ont pu sauver des vies au risque de la vie des agents eux-mêmes qui sont restés disponibles de façon permanente. C’est le lieu d’affirmer que les communautés sans distinction d’appartenance politique ou religieuse, encore moins ethniques ont fait bloc autour de leur bien commun, confirmant ainsi l’implication effective de la communauté dans la gestion et la protection de ce bien précieux. Aussi, la qualité des soins a été améliorée, le taux d’accouchement à domicile a été considérablement réduit, tout comme celui de la mortalité, avec une bonne couverture vaccinale, sans oublier une grande absorption du personnel médical, préalablement au chômage. Au total, la communauté s’est bien appropriée le concept de soins de premier contact, étant donné, qu’elle est au centre de la gestion de ces problèmes de santé. Tout cela, avec en toile de fond, le désengorgement des structures de référence, tels les Hôpitaux Généraux (HG) et les Centres Hospitaliers Universitaires (CHU). Toute chose qui est profitable à l’Etat, puisqu’il lui permet de réduire ses dépenses publiques.
-Le satisfecit du gouvernement et des partenaires financiers internationaux
Evidemment, une telle performance ne pouvait laisser indifférend le gouvernement ivoirien, encore moins les partenaires financiers internationaux tel le Fonds Monétaire International (FMI). D’où, la prise en compte du projet de « riposte contre la maladie à virus Ebola » qui prévoit des travaux de construction, de réhabilitation et d’extension des services des urgences des maladies infectieuses du CHU de Treichville et la construction des infrastructures des Hôpitaux Généraux.
Mieux, en séance du 9 avril 2014, suite à l’affaire Awa Fadiga, le conseil des ministres a adopté la communication du ministre de la Santé et de la Lutte contre le Sida, Dr Raymonde Goudou Coffie pour la construction de deux blocs opératoires supplémentaires dans les Fsucom à grandes fréquentations notamment, à Yopougon-Ouassakara et à Blockauss par le FMI.
A cela, d’autres partenaires au développement telle l’Union Européenne (UE) à travers le Fonds Européen de Développement (FED) a décidé d’apporter un appui matériel et technique pour pallier les insuffisances constatées. Autant d’éléments qui confortent le gouvernement et les partenaires au développement dans leur satisfecit ; d’où la nécessité d’un hommage mérité au précurseur et réformateur de ce système de santé communautaire révolutionnaire.
-Les raisons d’un hommage
Si le président Henri Konan Bédié a donné vie à ces établissements sanitaires dont le nombre s’évalue à 37 à ce jour, Alassane Ouattara a décidé de pérenniser l’œuvre de son prédécesseur et aîné. En instaurant le 16 avril 2011, au sortir de la crise post-électorale la gratuité totale, puis ciblée des soins et de consultations, la revalorisation des salaires des agents fonctionnaires de la santé, l’amélioration des conditions de vie des praticiens, l’octroi de deux blocs opératoires des Escom de Yopougon-Ouassakara et Blockauss. Ainsi, le Réseau national de la santé communautaire de Côte d’Ivoire (Renascomci), dirigé par Clément Ouattra par ailleurs Président du conseil d’administration (Pca) de la Fsucom de Yopougon-Ouassakara et Yao Bi de la Fédération de l’association communautaire de Côte d’Ivoire (Fascomci), par ailleurs Pca de l'Association gestionnaire de la formation sanitaire communautaire de Yopougon-Niangon (Agefosyn), ainsi que Bakayoko Abdoulaye de la Confédération pour le Développement des Etablissements Sanitaires Communautaires (Cedescom) ont décidé de rendre un hommage mérité aux présidents Henri Konan Bédi et Alassane Ouattara.
Ce rendez-vous important, sauf changement de dernière minute est prévu le 15 septembre 2015, à l’hôtel du District d’Abidjan-Plateau.
Service communication des Escom
-De la création des centres de santé communautaire en Côte d’Ivoire
Pour offrir des soins de qualité et à moindres coûts aux populations, dans le cadre d’un partenariat qui les unit, l’Etat de la Côte d’Ivoire et des partenaires au développement ont conjugué leurs efforts pour donner vie à une alternative à l’offre publique de soins qui devait réussir la gageure de marier les trois contraintes suivantes.
-Satisfaire la demande de soins des populations,
-Produire des prestations sanitaires de qualité à des conditions d’accessibilité économique,
-Ne pas alourdir les dépenses publiques, tant en investissements qu’en coûts de fonctionnement.
Pour aboutir à des résultats escomptés, l’apport de certaines structures notamment, le ministère chargé de la santé publique, des citoyens, des collectivités territoriales et des partenaires au développement, telle la coopération française était indispensable.
Ainsi, naît en 1992 le Projet Santé Abidjan (PSA). En dépit de l’immensité des espoirs, des craintes subsistaient, tant l’entreprise était novatrice. A ce jour, au nombre de 37, la coopération franco-ivoirienne a non seulement, marqué son satisfecit, mais aussi et surtout converti en actes les leçons du succès puisqu’elle a décidé de faire de la formule Formation sanitaire à base communautaire (Fsucom), un point central de sa lutte contre la pauvreté.
La création des établissements sanitaires à base communautaire en Côte d’Ivoire prend sa source de l’initiative de Bamako (IB), lancée lors d’une conférence en 1987 en tant que politique de relance de la stratégie des soins de santé primaire définie à la conférence d’Alma Ata en 1978. Cependant, les changements annoncés lors de ces conférences internationales n’ont pas été concrètement mis en œuvre par les États selon toutes les composantes initialement fixées. L’implantation de cette politique publique de santé, d’origine essentiellement exogène, n’a pas non plus produit tous les effets escomptés (efficacité versus équité). Toutefois, la Côte d’Ivoire ayant souscrit à l’initiative et se l’ayant appropriée, le Président Bédié, précurseur et réformateur du système de santé publique va donner un coup d’accélérateur à la phase pratique. Véritable révolution dans le domaine sanitaire, les établissements sanitaires à base communautaire obéissent à certaines spécifiés.
De la spécificité établissements sanitaires à base communautaire
Entre autres, la gestion privée associative à but non lucratif, de droit privé est en charge de la gestion de la structure. Composé des usagers ou des populations riveraines, dont elle défend les intérêts dans le fonctionnement de l’établissement. Au demeurant, elle est légalement reconnue par le ministère de l’Intérieur où sont déposés un statut, un règlement intérieur, un procès-verbal de l’Assemblée générale constitutive et la liste des membres du Conseil d’administration. Ainsi, note-t-on une organisation de l’association gestionnaire qui s’articule comme suit : une Assemblée générale, un Conseil d’administration (président, secrétaire général, trésorier et 7 membres), ainsi que le commissariat au compte, le comité de gestion (3membres du CA, le médecin-chef et le gestionnaire). A cela, il faut ajouter la qualité et la proximité des soins de premier niveau, la disponibilité des médicaments essentiels, les consultations assurées uniquement par les médecins, la recherche d’équilibre dépenses-recettes en l’absence de profit (l’Etat n’apporte pas un budget de fonctionnement et d’investissement à la différence des structures publiques de même niveau), les tarifs fixés par l’association en tenant compte du niveau économique des populations concernées. Par ailleurs, ces structures sanitaires communautaires sont liées par l’Etat pour une convention de service public. Convention qui fait injonction pour une application du Plan national de développement sanitaire (Pnds) avec la réalisation du paquet minimum d’activités prévu dans les structures de premier niveau, l’ouverture de la structure à tous, sans discrimination, une subvention étatique en nature notamment par la mise à disposition du personnel payé par l’Etat (fonctionnaires-médecins-sage-femmes-pharmaciens, infirmiers, techniciens labo-chirurgiens-dentistes…qui représentent environ 1% des agents soignants). Sans oublier le partenariat pour la mise en œuvre des santés publiques et des conseils techniques, un droit de regard de la tutelle sur le fonctionnement et la gestion. D’ailleurs, tous ces éléments sont appuyés par une charte des Escom.
-Ces actes et faits qui parlent
S’il est vrai que tous objectifs n’ont pas encore été atteints, compte tenu des différentes crises socio-politiques dans la même période, force est de constater une grande affluence des patients dans lesdites structures. Point n’est besoin de rappeler que les plaintes des patients relatives aux mauvais accueils, aux rackets et aux détournements des patients par les praticiens vers certaines cliniques privées ont considérablement diminué. L’absence injustifiée des praticiens qui constituait l’un des grands défis a été relevée par les associations gestionnaires. Ils sont nombreux aujourd’hui, les chefs de quartiers et de communautés qui ont apprécié à sa juste valeur l’importance de ces établissements sanitaires à base communautaire pendant les évènements douloureux qu’a connus la Côte d’Ivoire. Car, au moment où, il n’y avait pas d’hôpitaux publics ouverts dans le district d’Abidjan, seuls ces établissements sanitaires communautaires ont pu sauver des vies au risque de la vie des agents eux-mêmes qui sont restés disponibles de façon permanente. C’est le lieu d’affirmer que les communautés sans distinction d’appartenance politique ou religieuse, encore moins ethniques ont fait bloc autour de leur bien commun, confirmant ainsi l’implication effective de la communauté dans la gestion et la protection de ce bien précieux. Aussi, la qualité des soins a été améliorée, le taux d’accouchement à domicile a été considérablement réduit, tout comme celui de la mortalité, avec une bonne couverture vaccinale, sans oublier une grande absorption du personnel médical, préalablement au chômage. Au total, la communauté s’est bien appropriée le concept de soins de premier contact, étant donné, qu’elle est au centre de la gestion de ces problèmes de santé. Tout cela, avec en toile de fond, le désengorgement des structures de référence, tels les Hôpitaux Généraux (HG) et les Centres Hospitaliers Universitaires (CHU). Toute chose qui est profitable à l’Etat, puisqu’il lui permet de réduire ses dépenses publiques.
-Le satisfecit du gouvernement et des partenaires financiers internationaux
Evidemment, une telle performance ne pouvait laisser indifférend le gouvernement ivoirien, encore moins les partenaires financiers internationaux tel le Fonds Monétaire International (FMI). D’où, la prise en compte du projet de « riposte contre la maladie à virus Ebola » qui prévoit des travaux de construction, de réhabilitation et d’extension des services des urgences des maladies infectieuses du CHU de Treichville et la construction des infrastructures des Hôpitaux Généraux.
Mieux, en séance du 9 avril 2014, suite à l’affaire Awa Fadiga, le conseil des ministres a adopté la communication du ministre de la Santé et de la Lutte contre le Sida, Dr Raymonde Goudou Coffie pour la construction de deux blocs opératoires supplémentaires dans les Fsucom à grandes fréquentations notamment, à Yopougon-Ouassakara et à Blockauss par le FMI.
A cela, d’autres partenaires au développement telle l’Union Européenne (UE) à travers le Fonds Européen de Développement (FED) a décidé d’apporter un appui matériel et technique pour pallier les insuffisances constatées. Autant d’éléments qui confortent le gouvernement et les partenaires au développement dans leur satisfecit ; d’où la nécessité d’un hommage mérité au précurseur et réformateur de ce système de santé communautaire révolutionnaire.
-Les raisons d’un hommage
Si le président Henri Konan Bédié a donné vie à ces établissements sanitaires dont le nombre s’évalue à 37 à ce jour, Alassane Ouattara a décidé de pérenniser l’œuvre de son prédécesseur et aîné. En instaurant le 16 avril 2011, au sortir de la crise post-électorale la gratuité totale, puis ciblée des soins et de consultations, la revalorisation des salaires des agents fonctionnaires de la santé, l’amélioration des conditions de vie des praticiens, l’octroi de deux blocs opératoires des Escom de Yopougon-Ouassakara et Blockauss. Ainsi, le Réseau national de la santé communautaire de Côte d’Ivoire (Renascomci), dirigé par Clément Ouattra par ailleurs Président du conseil d’administration (Pca) de la Fsucom de Yopougon-Ouassakara et Yao Bi de la Fédération de l’association communautaire de Côte d’Ivoire (Fascomci), par ailleurs Pca de l'Association gestionnaire de la formation sanitaire communautaire de Yopougon-Niangon (Agefosyn), ainsi que Bakayoko Abdoulaye de la Confédération pour le Développement des Etablissements Sanitaires Communautaires (Cedescom) ont décidé de rendre un hommage mérité aux présidents Henri Konan Bédi et Alassane Ouattara.
Ce rendez-vous important, sauf changement de dernière minute est prévu le 15 septembre 2015, à l’hôtel du District d’Abidjan-Plateau.
Service communication des Escom