Gagnoa – Soumahoro Mamadou, 36 ans, maçon, a été condamné, mardi, à 12 mois de prison ferme et à 100.000 FCFA d’amende par le tribunal de Gagnoa, pour enlèvement d’une fille mineure.
A l’origine des faits, Soumahoro, ami de la famille Barro, tombe un jour sur la bastonnade que la mère faisait subir à sa fille. Il demande à la génitrice de le laisser partir avec sa fille, afin qu’il lui prodigue de sages conseils pour la ramener à la raison et l’aider à se ranger. Aucune opposition n’est faite à sa demande et s’en alla ave c la fille Barro.
Mais des jours passent, la famille ne voit pas revenir sa fille, pire encore, l’ami de la famille qui était quotidiennement chez les Barro au quartier Dioulabougou de Gagnoa, se fait rare. La famille Barro décide d’aller à sa recherche et à la recherche surtout de sa fille introuvable ou portée disparue. Heureusement Soumahoro est cueilli, un jour, à 4h du matin à son domicile.
Interrogé, il ne sait, lui-même, pas où se trouve sa protégée. Emmené au poste de police, il balade les agents de police commis à l’enquête, les envoyant dans la cour d’un Imam où se trouverait, selon lui, la fille recherchée. Sur place l’Imam ne connaît ni d’Adam ni d’Eve, l’accusé qui avoue les avoir conduit chez le guide religieux afin qu’il règle son problème.
A la barre, le prévenu s’explique sans convaincre. Le tribunal, après en avoir délibéré, l’a reconnu coupable des faits mis à sa charge et l’a envoyé séjourner à la prison civile de Gagnoa.
Soumahoro a déjà été condamné à deux mois de prison pour coups et blessures, fait-on savoir.
(AIP)
ja/ask
A l’origine des faits, Soumahoro, ami de la famille Barro, tombe un jour sur la bastonnade que la mère faisait subir à sa fille. Il demande à la génitrice de le laisser partir avec sa fille, afin qu’il lui prodigue de sages conseils pour la ramener à la raison et l’aider à se ranger. Aucune opposition n’est faite à sa demande et s’en alla ave c la fille Barro.
Mais des jours passent, la famille ne voit pas revenir sa fille, pire encore, l’ami de la famille qui était quotidiennement chez les Barro au quartier Dioulabougou de Gagnoa, se fait rare. La famille Barro décide d’aller à sa recherche et à la recherche surtout de sa fille introuvable ou portée disparue. Heureusement Soumahoro est cueilli, un jour, à 4h du matin à son domicile.
Interrogé, il ne sait, lui-même, pas où se trouve sa protégée. Emmené au poste de police, il balade les agents de police commis à l’enquête, les envoyant dans la cour d’un Imam où se trouverait, selon lui, la fille recherchée. Sur place l’Imam ne connaît ni d’Adam ni d’Eve, l’accusé qui avoue les avoir conduit chez le guide religieux afin qu’il règle son problème.
A la barre, le prévenu s’explique sans convaincre. Le tribunal, après en avoir délibéré, l’a reconnu coupable des faits mis à sa charge et l’a envoyé séjourner à la prison civile de Gagnoa.
Soumahoro a déjà été condamné à deux mois de prison pour coups et blessures, fait-on savoir.
(AIP)
ja/ask