Des candidats à la prochaine élection de la présidence de la fédération ont fustigé hier dans un hôtel au Plateau, la gestion du président sortant et annoncé avoir assigné l’actuel président de la Maison de verre en justice.
Moins d’une semaine après la dénonciation de la gestion calamiteuse de la fédération ivoirienne de football (FIF) par le président du Conseil d’Administration (PCA) de l’Asec, Me Roger Ouégnin, quatre potentiels candidats à la présidence de la FIF sont montés hier au créneau à IBIS-Plateau pour charger le président Augustin Sidy Diallo. Eric Monnet (président d’Adzopé FC), Dao Mamadou (président d’Atlanctic FC), Koné Cheick et Eugène Diomandé (absent mais excusé) ont dénoncé la gestion qu’ils jugent calamiteuse de Sidy Diallo. « La fédération ivoirienne de football est en cessation de paiement. La FIF reste devoir aux clubs, 600 millions de F CFA. Parce qu’il n’y a pas d’argent, les compétitions de jeunes sont arrêtées. Pis, le champion de Côte d’Ivoire 2015, l’AS Tanda, n’a pas encore reçu son chèque. Les employés de la FIF ne sont pas payés depuis deux mois. L’heure est grave. La maison est en feu », a fait savoir le porte-parole des candidats.
Dao Mamadou : « Le mandat de Sidy Diallo a pris fin le 30 juin »
Les conférenciers ont exigé le départ de Sidy Diallo de la fédération. Pour eux le mandat de l’actuel président a pris fin depuis le 30 juin dernier. « Depuis le 30 juin 2015, le mandat de l’actuel président de la FIF a pris fin. Nous n’avons plus de président de fédération. Nous sommes dans un chaos. Et pour ça, nous exigeons la mise en place d’un comité provisoire. Nous demandons que la justice, le ministère des Sports et Loisirs se saisissent de ce dossier pour réorganiser le football ivoirien », a averti le président de l’Atlantic FC.
Eric Monnet : « Nous sommes menacés »
« Nous sommes terrorisés, menacés par Sidy Diallo et ses proches du fait de nos critiques et notre opposition. Les articles 34 et 42 des textes qui régissent la fédération stipulent que l’assemblée générale est convoquée au plus tard le 30 juin. L’élection du président a obligatoirement lieu au plus tard le 30 juin suivant la fin de la quatrième année civile de son mandat’’. Le mandat du président sortant est terminé. Nous demandons la mise en place d’un comité ad’ hoc pour des élections transparentes », a déclaré le candidat président d’Adzopé FC.
Koné Cheick : « Seule, la justice peut trancher »
Koné Cheick à l’image des futurs candidats déclarés pour la présidence de la FIF a tiré à boulets rouges sur le comité exécutif actuel de la FIF que dirige Sidy Diallo. « La gestion de la fédération par Sidy est illégale. Le contrat du sélectionneur national Michel Dussuyer est aussi illégal. Il faut mettre en place une administration provisoire. Pour Koné Cheick, le renouvellement des instances de la fédération devait être inclus à l’ordre du jour de l’assemblée générale (la 4ème selon les textes de la FIF) du 27 juin dernier. Ne l’ayant pas fait, Sidy Diallo est forclos. Il gère désormais dans l’illégalité. Nous avons assigné Sidy et son comité exécutif en justice pour permettre à la justice de trancher. Nous serons tous devant le juge le vendredi 28 août », a indiqué le conférencier. La démission des présidents de clubs qui n’ont pas forcé Sidy à mettre en place un comité électoral, ni fixé la date de l’AGE ont constitué les autres temps forts de l’intervention de Koné Cheick. « Sidy a été élu le 10 septembre 2011. Le 10 septembre, nous allons assiéger la FIF », a-t-il averti.
San Aubin
obinstan@yahoo.fr
Moins d’une semaine après la dénonciation de la gestion calamiteuse de la fédération ivoirienne de football (FIF) par le président du Conseil d’Administration (PCA) de l’Asec, Me Roger Ouégnin, quatre potentiels candidats à la présidence de la FIF sont montés hier au créneau à IBIS-Plateau pour charger le président Augustin Sidy Diallo. Eric Monnet (président d’Adzopé FC), Dao Mamadou (président d’Atlanctic FC), Koné Cheick et Eugène Diomandé (absent mais excusé) ont dénoncé la gestion qu’ils jugent calamiteuse de Sidy Diallo. « La fédération ivoirienne de football est en cessation de paiement. La FIF reste devoir aux clubs, 600 millions de F CFA. Parce qu’il n’y a pas d’argent, les compétitions de jeunes sont arrêtées. Pis, le champion de Côte d’Ivoire 2015, l’AS Tanda, n’a pas encore reçu son chèque. Les employés de la FIF ne sont pas payés depuis deux mois. L’heure est grave. La maison est en feu », a fait savoir le porte-parole des candidats.
Dao Mamadou : « Le mandat de Sidy Diallo a pris fin le 30 juin »
Les conférenciers ont exigé le départ de Sidy Diallo de la fédération. Pour eux le mandat de l’actuel président a pris fin depuis le 30 juin dernier. « Depuis le 30 juin 2015, le mandat de l’actuel président de la FIF a pris fin. Nous n’avons plus de président de fédération. Nous sommes dans un chaos. Et pour ça, nous exigeons la mise en place d’un comité provisoire. Nous demandons que la justice, le ministère des Sports et Loisirs se saisissent de ce dossier pour réorganiser le football ivoirien », a averti le président de l’Atlantic FC.
Eric Monnet : « Nous sommes menacés »
« Nous sommes terrorisés, menacés par Sidy Diallo et ses proches du fait de nos critiques et notre opposition. Les articles 34 et 42 des textes qui régissent la fédération stipulent que l’assemblée générale est convoquée au plus tard le 30 juin. L’élection du président a obligatoirement lieu au plus tard le 30 juin suivant la fin de la quatrième année civile de son mandat’’. Le mandat du président sortant est terminé. Nous demandons la mise en place d’un comité ad’ hoc pour des élections transparentes », a déclaré le candidat président d’Adzopé FC.
Koné Cheick : « Seule, la justice peut trancher »
Koné Cheick à l’image des futurs candidats déclarés pour la présidence de la FIF a tiré à boulets rouges sur le comité exécutif actuel de la FIF que dirige Sidy Diallo. « La gestion de la fédération par Sidy est illégale. Le contrat du sélectionneur national Michel Dussuyer est aussi illégal. Il faut mettre en place une administration provisoire. Pour Koné Cheick, le renouvellement des instances de la fédération devait être inclus à l’ordre du jour de l’assemblée générale (la 4ème selon les textes de la FIF) du 27 juin dernier. Ne l’ayant pas fait, Sidy Diallo est forclos. Il gère désormais dans l’illégalité. Nous avons assigné Sidy et son comité exécutif en justice pour permettre à la justice de trancher. Nous serons tous devant le juge le vendredi 28 août », a indiqué le conférencier. La démission des présidents de clubs qui n’ont pas forcé Sidy à mettre en place un comité électoral, ni fixé la date de l’AGE ont constitué les autres temps forts de l’intervention de Koné Cheick. « Sidy a été élu le 10 septembre 2011. Le 10 septembre, nous allons assiéger la FIF », a-t-il averti.
San Aubin
obinstan@yahoo.fr
