Ancien ministre, Daniel Anikpo ne veut pas lâcher prise. Son combat: l’industrialisation de la Côte d’Ivoire et partant, de l’Afrique. C’est dans ce cadre qu’il met ses expériences au service des gouvernants africains. Lire sa chronique de la semaine.
Depuis 2007, les écoles de développement Edep ont lancé le Premier programme de développement glocal africain, Ppdga, et chantent l’industrialisation glocale immédiate de l’Afrique, en commençant par la Côte d’Ivoire. Déjà en 2009, le gouvernement malien avait dépêché une importante mission en Côte d’Ivoire, pour examiner le transfert du Ppdga malien. Et nous avions répondu que la délocalisation ne sera possible qu’une fois que le programme arrivera à sa vitesse de croisière en Côte d’Ivoire. Mais le triste constat d’un blocage structurel se fait sentir de plus en plus au détriment de l’industrialisation du continent qui nous attend.
La décision de choisir la Côte d’Ivoire comme le pays pilote qui doit servir de nouvelle puissance industrielle exemplaire pour l’Afrique est d’une grande importance pour le pays. Mais c’est aussi d’une grande urgence dans l’action pour ne pas faire attendre et pénaliser les autres pays africains qui baignent encore, comme la Côte d’Ivoire, dans le sous-développement, le chômage massif de leurs jeunesses, la pauvreté généralisée de leurs populations et l’analphabétisme humiliant de leurs illettrés et l’humiliation de la faim. Cette importance et l’urgence qui frappent à notre porte nationale posent le grand et sérieux problème économique de l’industrialisation et du marché intérieur. La question se formule en ces termes : « L’industrialisation dans un seul pays africain, ici la Côte d’Ivoire, est-elle possible ? » En d’autres termes, les nouvelles capacités de l’offre de biens industriels engendrée par l’industrialisation avec la fabrication massive des biens d’équipement, des machines et des appareils s’accompagneront-elles d’une demande nationale additionnelle équivalente du secteur national de production des biens et services de consommation, pour ne pas bloquer le processus ? En effet, l’industrialisation mettra sur le marché, à coup sûr, une nouvelle offre industrielle qui peut ne pas trouver d’acheteurs nationaux, à suffisance, parce que les débouchés manquent ou parce que les structures de la demande ne sont pas à la hauteur pour les réceptionner afin de rentabiliser les usines de fabrication des biens d’équipement. Heureusement, la solution à cette interrogation a été scientifiquement anticipée et résolue dans le nouveau modèle de développement, la Méga économie dont le Premier programme de développement glocal africain, le Ppdga, est le mode opératoire en Côte d’Ivoire et en Afrique. C’est le caractère glocal qui signifie à la fois local et glocal du programme d’industrialisation. Notre industrialisation glocale marche sur ses deux pieds, le local et le global.
C’est pourquoi elle est une industrialisation endogène. Sachant que beaucoup de pays sous-développés dans le monde et en Afrique ont vu leurs tentatives d’industrialisation bloquées pour insuffisance de débouchés aux nouveaux biens d’équipement, aux machines et aux appareils mis sur le marché national, ont avorté, nous avons cherché et trouvé ‘’le secret de l’industrialisation glocale’’ avec deux piliers d’industrialisation. Le premier pilier de l’industrialisation locale qui anticipe la pénurie de la demande en cas d’offre additionnelle massive de biens d’équipement, et le deuxième pilier de l’industrialisation globale de fabrication des biens d’équipement pour approvisionner le marché intérieur élargi de la demande des biens et services de consommation. Les dix mille cités des affaires des villages et des quartiers urbains ayant chacune une école de développement, une caisse de crédit local et cent cinquante coentreprises de production des biens et services de consommation constituent le réceptacle et le marché national pour recevoir cette offre nouvelle de biens industriels. Mais si au plan théorique, les conditions sont réunies pour que le marché intérieur national ivoirien soit capable de résoudre la question de l’industrialisation et du marché intérieur, il n’en est pas de même sur le plan politique. L’exigence de la préparation et de la réalisation de la formation du capital humain national préalable pose problème. En effet, la structure de l’industrialisation est bloquée en Côte d’Ivoire. Et l’absence de nouveaux secteurs industriels nationaux endogènes empêche du même coup, la formation des cadres et celle du capital humain national. Les biens d’équipement, les machines et les appareils industriels utilisés par la Côte d’Ivoire viennent en totalité de l’étranger. Des maisons commerciales internationales font (matin, midi, soir) la promotion et la vente de ces biens d’équipement, de ces machines, de ces appareils et instruments industriels.
Ainsi, toute initiative nouvelle d’invention, de fabrication des biens d’équipement, des machines et des appareils au plan national, est étouffée dans l’œuf et rien n’est fait pour organiser les nouveaux créateurs et inventeurs et pour les encourager, ni à plus forte raison, les soutenir. Ainsi, la formation du capital humain pour anticiper et répondre au besoin futur de ‘‘l’ivoirisation’’ des cadres et de l’économie sera vaine. C’est d’ailleurs l’une des raisons pour lesquelles l’Ordre des ingénieurs industriels de Côte d’Ivoire, l’Oiici, existe et est non seulement royalement ignoré mais éteint, malgré la bonne volonté de ses membres. Où est l’Aitaci qui a précédé l’Oiici, aujourd’hui ? Ce ne sont pas les ingénieurs industriels qui manquent en Côte d’Ivoire. Et encore moins les ingénieurs en général, capables de faire des propositions hardies pour l’industrialisation de la Côte d’Ivoire. L’Ordre des ingénieurs industriels de Côte d’Ivoire, Oiici, partenaire du Ppdga, depuis 2008, a parfaitement résolu toutes les questions technologiques et industrielles que nous avons soumises à leur structure. Et c’est ici le lieu de les en remercier et d’inviter tous les cadres, de tous les domaines où ils exercent, à s’organiser afin de préparer la formation du capital humain de leur secteur industriel pour répondre, au moment venu, à l’impérieuse ‘’Ivoirisation, avec grand I, des cadres et de l’économie nationale’’ que réclame, à cor et à cris, notre industrialisation glocale endogène africaine déjà en chantier en Côte d’Ivoire depuis 2007.
NB : La titraille est de la Rédaction
Depuis 2007, les écoles de développement Edep ont lancé le Premier programme de développement glocal africain, Ppdga, et chantent l’industrialisation glocale immédiate de l’Afrique, en commençant par la Côte d’Ivoire. Déjà en 2009, le gouvernement malien avait dépêché une importante mission en Côte d’Ivoire, pour examiner le transfert du Ppdga malien. Et nous avions répondu que la délocalisation ne sera possible qu’une fois que le programme arrivera à sa vitesse de croisière en Côte d’Ivoire. Mais le triste constat d’un blocage structurel se fait sentir de plus en plus au détriment de l’industrialisation du continent qui nous attend.
La décision de choisir la Côte d’Ivoire comme le pays pilote qui doit servir de nouvelle puissance industrielle exemplaire pour l’Afrique est d’une grande importance pour le pays. Mais c’est aussi d’une grande urgence dans l’action pour ne pas faire attendre et pénaliser les autres pays africains qui baignent encore, comme la Côte d’Ivoire, dans le sous-développement, le chômage massif de leurs jeunesses, la pauvreté généralisée de leurs populations et l’analphabétisme humiliant de leurs illettrés et l’humiliation de la faim. Cette importance et l’urgence qui frappent à notre porte nationale posent le grand et sérieux problème économique de l’industrialisation et du marché intérieur. La question se formule en ces termes : « L’industrialisation dans un seul pays africain, ici la Côte d’Ivoire, est-elle possible ? » En d’autres termes, les nouvelles capacités de l’offre de biens industriels engendrée par l’industrialisation avec la fabrication massive des biens d’équipement, des machines et des appareils s’accompagneront-elles d’une demande nationale additionnelle équivalente du secteur national de production des biens et services de consommation, pour ne pas bloquer le processus ? En effet, l’industrialisation mettra sur le marché, à coup sûr, une nouvelle offre industrielle qui peut ne pas trouver d’acheteurs nationaux, à suffisance, parce que les débouchés manquent ou parce que les structures de la demande ne sont pas à la hauteur pour les réceptionner afin de rentabiliser les usines de fabrication des biens d’équipement. Heureusement, la solution à cette interrogation a été scientifiquement anticipée et résolue dans le nouveau modèle de développement, la Méga économie dont le Premier programme de développement glocal africain, le Ppdga, est le mode opératoire en Côte d’Ivoire et en Afrique. C’est le caractère glocal qui signifie à la fois local et glocal du programme d’industrialisation. Notre industrialisation glocale marche sur ses deux pieds, le local et le global.
C’est pourquoi elle est une industrialisation endogène. Sachant que beaucoup de pays sous-développés dans le monde et en Afrique ont vu leurs tentatives d’industrialisation bloquées pour insuffisance de débouchés aux nouveaux biens d’équipement, aux machines et aux appareils mis sur le marché national, ont avorté, nous avons cherché et trouvé ‘’le secret de l’industrialisation glocale’’ avec deux piliers d’industrialisation. Le premier pilier de l’industrialisation locale qui anticipe la pénurie de la demande en cas d’offre additionnelle massive de biens d’équipement, et le deuxième pilier de l’industrialisation globale de fabrication des biens d’équipement pour approvisionner le marché intérieur élargi de la demande des biens et services de consommation. Les dix mille cités des affaires des villages et des quartiers urbains ayant chacune une école de développement, une caisse de crédit local et cent cinquante coentreprises de production des biens et services de consommation constituent le réceptacle et le marché national pour recevoir cette offre nouvelle de biens industriels. Mais si au plan théorique, les conditions sont réunies pour que le marché intérieur national ivoirien soit capable de résoudre la question de l’industrialisation et du marché intérieur, il n’en est pas de même sur le plan politique. L’exigence de la préparation et de la réalisation de la formation du capital humain national préalable pose problème. En effet, la structure de l’industrialisation est bloquée en Côte d’Ivoire. Et l’absence de nouveaux secteurs industriels nationaux endogènes empêche du même coup, la formation des cadres et celle du capital humain national. Les biens d’équipement, les machines et les appareils industriels utilisés par la Côte d’Ivoire viennent en totalité de l’étranger. Des maisons commerciales internationales font (matin, midi, soir) la promotion et la vente de ces biens d’équipement, de ces machines, de ces appareils et instruments industriels.
Ainsi, toute initiative nouvelle d’invention, de fabrication des biens d’équipement, des machines et des appareils au plan national, est étouffée dans l’œuf et rien n’est fait pour organiser les nouveaux créateurs et inventeurs et pour les encourager, ni à plus forte raison, les soutenir. Ainsi, la formation du capital humain pour anticiper et répondre au besoin futur de ‘‘l’ivoirisation’’ des cadres et de l’économie sera vaine. C’est d’ailleurs l’une des raisons pour lesquelles l’Ordre des ingénieurs industriels de Côte d’Ivoire, l’Oiici, existe et est non seulement royalement ignoré mais éteint, malgré la bonne volonté de ses membres. Où est l’Aitaci qui a précédé l’Oiici, aujourd’hui ? Ce ne sont pas les ingénieurs industriels qui manquent en Côte d’Ivoire. Et encore moins les ingénieurs en général, capables de faire des propositions hardies pour l’industrialisation de la Côte d’Ivoire. L’Ordre des ingénieurs industriels de Côte d’Ivoire, Oiici, partenaire du Ppdga, depuis 2008, a parfaitement résolu toutes les questions technologiques et industrielles que nous avons soumises à leur structure. Et c’est ici le lieu de les en remercier et d’inviter tous les cadres, de tous les domaines où ils exercent, à s’organiser afin de préparer la formation du capital humain de leur secteur industriel pour répondre, au moment venu, à l’impérieuse ‘’Ivoirisation, avec grand I, des cadres et de l’économie nationale’’ que réclame, à cor et à cris, notre industrialisation glocale endogène africaine déjà en chantier en Côte d’Ivoire depuis 2007.
NB : La titraille est de la Rédaction