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Société Publié le mercredi 2 septembre 2015 | Le Democrate

Concept de la qualité : L’UE forme les journalistes

Concept de la qualité : L’UE forme les journalistes
© Le Democrate Par Atapointe
Audiovisuel: Conférence de presse du Comité National de Migration vers la Télévision Numérique de Terre
Le Secrétariat Exécutif du Comité National de Migration vers la Télévision Numérique de Terre a eu le mercredi 5 Août 2015, une rencontre dont le but était d’expliquer aux journalistes et professionnels des médias le processus de fonctionnement de la TNT et ses avantages.
Du mardi 25 au Mercredi 26 Août 2015 à l’immeuble Crae-Uemoa, a eu lieu un séminaire de formation sur les concepts de la qualité au profit des journalistes et experts de la communication. Il s’agissait pour le programme du système qualité de l’Afrique de l’Ouest (Psqao) de doter les journalistes d’outils nécessaires à la vulgarisation de la qualité indispensable pour nos économies et nos populations. Après l’allocution de Comoé Marius, représentant la présidente du Comité National de suivi, qui a montré l’importance de la qualité tant pour les consommateurs que pour les entreprises, Ouattara Issouf, au nom de l’Onudi, a montré la satisfaction de son organisation à participer à ce programme. Il a souligné que depuis 2001, ce sont plus de 40 millions d’euros que l’UE a consacré à l’amélioration des normes et la qualité dans la sous-région à travers trois phases de projets. Komena Mougo, Directeur de la qualité au ministère de l’industrie et des mines a tenu à féliciter le Psqao pour sa lutte à faire pénétrer la qualité dans les mœurs, le but selon lui est de renforcer les infrastructures du système qualité pour protéger les consommateurs.

Après la série des allocutions, le coordonnateur technique national (CTN) Ndri Désiré, après avoir projeté un film pour donner un aperçu sur les sujets qui seront développés au cours de ce séminaire, a présenté les différents volets de l’infrastructure qualité. Pour lui, les infrastructures qualités regroupent la métrologie, les structures d’essais, les organismes de normalisation, les organismes de certification et l’accréditation. Ce dernier est le niveau le plus haut qui donne l’aptitude à faire la certification et qui donne la compétence.
Arborant le thème sur la métrologie, Mme Koné née Bamba a rappelé que la métrologie est la science de la mesure. La mesure est l’ensemble des techniques et du savoir-faire pour donner une confiance dans nos résultats. A ce niveau, le bureau international des poids et mesures (BIPM) est le lieu où se trouvent les instruments les plus précis. Ensuite, le Lanema apporte la preuve que l’instrument est bon et c’est lui qui raccorde tous les opérateurs au niveau international. L’étalonnage c’est comparer un instrument de mesure plus bas à une référence. En somme, la métrologie, c’est de donner l’écart de votre mesure et faire une correction.

Pour ce qui est de la place de la normalisation et la certification dans la sécurité sanitaire des aliments, Kouassi Djeha a indiqué que la normalisation était la base de la qualité et un outil destiné à résoudre des problèmes dans tous les secteurs de l’activité humaine. Pour lui, la qualité est l’aptitude d’un ensemble de caractéristique intrinsèque d’un produit, d’un système ou d’un processus à satisfaire les exigences. Sur la problématique de l’analyse des résidus de pesticides dans la protection de la santé des consommateurs, Dr Adou a relevé que les pesticides sont dangereux et l’accumulation de petite dose entraîne la dose mortelle. Il est alors impérieux de se conformer aux normes de l’Omc.

Le programme du système qualité de l’Afrique de l’Ouest (Psqao) comprend les quinze pays membres de la Cedeao et la Mauritanie qui ont mis en place cette politique commune depuis 2013.
Le Soac (Système Ouest Africain de l’Accréditation) permettra aux pays membres de l’Umoa de créer un système unique d’accréditation. Le Psqa qui est à sa troisième phase a commencé depuis 2001. Ainsi de 2001 à 2005, cette première phase a été financée à hauteur de 6,5 millions d’Euros et était destinée à l’infrastructure nationale de qualité, ensuite de 2007 à 2012, la deuxième phase à hauteur de 5,5 millions d’Euros et enfin la troisième phase qui va s’étendre de 2015 à 2020 et sera financée à hauteur de 12 millions d’Euros. Rappelons que ce programme est financé par l’Union Européenne et exécuté par l’Onudi.
Le respect des normes permet aux entreprises d’être compétitives sur le marché international et permet aux consommateurs d’avoir des produits sains qui garantissent leur santé. La Côte d’Ivoire veut être émergente pour cela, elle doit se conformer aux normes internationales du commerce mondial. L’objectif du programme est de renforcer les infrastructures du système qualité pour protéger les entreprises et les consommateurs. Le non respect des normes entraîne des obstacles techniques au commerce (Otc). Le non respect des normes a un coût et cela provoque des désagréments. La normalisation est une opportunité pour les entreprises d’accroître leur part de marché et de se différencier. La norme est d’application volontaire mais devient obligatoire lorsqu’elle touche à la santé et au bien être des consommateurs. La compétition est devenue rude et les exigences sur les marchés extérieurs sont de plus en plus strictes, notamment en matière de qualité, de sécurité sanitaire, d’environnement et de protection des consommateurs. Sans conformité aux normes et règlements techniques des marchés d’exportation, les pays de la sous-région ne peuvent réellement tirer parti des accords de libre-échange. Les entreprises doivent se conformer aux normes si on veut aller à l’émergence, pour cela l’Etat a mis en place un certain nombre de dispositions pour les y encourager ; ainsi, le parlement a adopté le 23 décembre 2013, une loi sur la normalisation et la promotion de la qualité; à sa suite, le Gouvernement a pris depuis le 06 août 2014 deux décrets en application de la loi sur la normalisation et la promotion de la qualité et les arrêtés et autres documents y découlant sont en cours d’adoption ou application au niveau de notre département ministériel. Enfin, depuis 2002, ce département organise le prix ivoirien de la qualité décerné chaque année aux meilleures entreprises qui ont fait de la qualité leur leitmotiv.

Il faut aussi dénoncer l’utilisation abusive des certifications par certaines entreprises de la place pour tromper les consommateurs. La certification est de trois types : le produit, le système et la certification de personne. Alors, il serait intéressant à l’avenir de spécifier le type de certification obtenue.
C’est une stratégie de communication étoffée mise en place par le programme qui sera déroulé au cours des cinq années à venir qui permettra aux pays de l’Umoa en particulier et de la Cedeao en général d’être compétitifs au plan international.

Mam Saquina
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