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Politique Publié le vendredi 4 décembre 2015 | Notre Voie

Après l’élection présidentielle du 25 octobre : L’UE salue l’attitude responsable du Fpi

© Notre Voie Par E. B
Présidentielle 2015/ Meeting du candidat du FPI à Grand Bassam
Présidentielle 2015/ Meeting du candidat du FPI à Grand Bassam - Abidjan.net Jeudi 15 octobre 2015. Le candidat du FPI, Pascal Affi N`Guessan anime un meeting à Grand Bassam.
« Nous exprimons notre reconnaissance pour l’attitude responsable du Fpi et de son candidat par rapport à l’acceptation des résultats du scrutin ». Tel est le sentiment exprimé hier par le directeur de l’Union européenne (UE) pour l’Afrique de l’Ouest, Hans Peter Schadek. Il est allé échanger avec la direction du Front populaire ivoirien (Fpi) à M’Badon à la résidence pillée du président du Fpi. Au nom de cette formation politique qui a pris part à l’élection présidentielle du 25 octobre dernier, ce sont Raymond Abouo N’Dori, Alcide Djédjé, Augustin Kouadio Komoé et Bernadine Biot qui ont reçu le directeur de l’UE pour l’Afrique de l’Ouest.
Pour ce dernier, sa visite entre dans le cadre de ses contacts avec les différents acteurs et formations politiques ivoiriennes dans le but de se faire une idée de la situation dans le pays. A-t-il abordé avec le Fpi, la question des prochaines élections locales ? Selon Hans Peter Schadek, ce sujet n’a pas été abordé en profondeur. Mais l’UE a tenu à saluer de vive voix, l’attitude du candidat du Fpi après la proclamation des résultats de la dernière présidentielle. Est-ce que la détention des membres du Fpi et le gel des avoirs de plusieurs de ses cadres ont été au centre des échanges ? « ça a été abordé. Les représentants du Fpi nous ont fait part de la situation. Nous avons pris bonne note et nous allons approfondir notre analyse de cette question », a souligné Hans Peter Schadek.
Sur les attaques survenues à Olodio dans la département de Tabou et qui ont fait une dizaine de morts, le directeur de l’UE pour l’Afrique de l’Ouest s’est montré compatissant avec les familles des victimes. Il a dit ne pas savoir d’éléments d’appréciation mais il a affirmé que tout acte criminel doit être condamné.

Benjamin Koré
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