Depuis 2008, des souscripteurs désireux d’avoir un terrain à Abidjan ont payé des sommes exorbitantes à la société Africa-Assistance, une structure spécialisée dans la vente de terrain. Mais, ces derniers ont vite déchanté, car l’opérateur n’a pas tenu ses engagements. Nos investigations nous ont conduits à la Direction générale qui donne des assurances.
L’affaire remonte à avant la crise postélectorale. Des individus ont souscrit à une opération de vente de terrains sur le lotissement « Les terrasses du littoral », dans la commune de Port-Bouët. Malheureusement, nombre d’entre eux n’ont pu entrer en possession de leurs terrains jusqu’à ce que survienne, en 2010, la crise née de l’élection présidentielle. Après le retour à la normalité dans le pays, les souscripteurs ont fait pression sur les responsables de la société aux fins de rentrer en possession de leurs terrains. L’opération est donc enclenchée après que les souscripteurs qui tenaient absolument à avoir leur terrain ont été sommés de verser une rallonge. Samadoulougou Larba en est une victime. « J’avais payé 800 mille Fcfa pour mon lot. Mais, après la crise, le Dg d’Africa-Assistance nous a demandé de payer en plus de cette somme, 1 million de F qui prend en compte des imprévus. Ce qui porte le montant total du terrain à 1 million 800 mille F. », révèle Samadoulougou Larba dit Moussa, souscripteur. Hélas ! Malgré ces frais additionnels, Africa-Assistance n’a pas été en mesure d’honorer ses engagements. Puisque les attestations villageoises qui leur avaient été délivrées (pour la plupart, en 2012) étaient du faux. « Lorsque je suis allé à la chefferie de Petit-Bassam pour présenter l’attestation qui m’avait été délivrée et qui prouvait que j’étais le propriétaire du lot 47, ilot 7 du lotissement ‘’Les terrasses du littoral’’, le chef du village, Gnagne Nimba Richard, a dit qu’il ne reconnaissait pas la signature qui lui était attribuée. », s’est indigné notre interlocuteur. Avant d’ajouter : « C’est en ce moment-là que j’ai réalisé que je m’étais fait avoir. Et depuis ce temps, je n’arrive plus à contacter le Directeur général de Africa-Assistance, Daniel Brou Kouassi. Etant entendu que l’entreprise même avait délocalisé ». Comme lui, tous les autres souscripteurs qui étaient dans la même galère ont recherché en vain Africa-Assistance qui est loin de mériter son nom. Elle ne les a pas assistés. En désespoir de cause, certaines victimes ont contacté notre rédaction, et nos investigations nous ont permis de rentrer en contact téléphonique avec le mis en cause. L’homme qui a reconnu avoir en traitement ces dossiers, a tenu à rassurer les souscripteurs sur sa volonté de régler définitivement le problème. « Qu’ils patientent, on va s’occuper de leur cas. La société est en phase de liquidation. Donc, qu’ils se mettent sur la liste, on va voir tous les dossiers. Et ceux qui sont bons seront liquidés soit en terrain, soit en restitution de leurs fonds. Parce que la société est en liquidation. », a fait savoir Brou Kouassi. Puis de préciser que désormais, tous les cas de créances sont sur la ligne du liquidateur. Il n’y a pas qu’une seule personne qui est concernée par cette affaire. « Dans un premier temps, on passe des annonces pour dire à tous ceux qui ont des créances à notre niveau de venir les produire chez le liquidateur. Donc nous traitons le dossier de façon générale », a-t-il rassuré notamment.
Elysée LATH
L’affaire remonte à avant la crise postélectorale. Des individus ont souscrit à une opération de vente de terrains sur le lotissement « Les terrasses du littoral », dans la commune de Port-Bouët. Malheureusement, nombre d’entre eux n’ont pu entrer en possession de leurs terrains jusqu’à ce que survienne, en 2010, la crise née de l’élection présidentielle. Après le retour à la normalité dans le pays, les souscripteurs ont fait pression sur les responsables de la société aux fins de rentrer en possession de leurs terrains. L’opération est donc enclenchée après que les souscripteurs qui tenaient absolument à avoir leur terrain ont été sommés de verser une rallonge. Samadoulougou Larba en est une victime. « J’avais payé 800 mille Fcfa pour mon lot. Mais, après la crise, le Dg d’Africa-Assistance nous a demandé de payer en plus de cette somme, 1 million de F qui prend en compte des imprévus. Ce qui porte le montant total du terrain à 1 million 800 mille F. », révèle Samadoulougou Larba dit Moussa, souscripteur. Hélas ! Malgré ces frais additionnels, Africa-Assistance n’a pas été en mesure d’honorer ses engagements. Puisque les attestations villageoises qui leur avaient été délivrées (pour la plupart, en 2012) étaient du faux. « Lorsque je suis allé à la chefferie de Petit-Bassam pour présenter l’attestation qui m’avait été délivrée et qui prouvait que j’étais le propriétaire du lot 47, ilot 7 du lotissement ‘’Les terrasses du littoral’’, le chef du village, Gnagne Nimba Richard, a dit qu’il ne reconnaissait pas la signature qui lui était attribuée. », s’est indigné notre interlocuteur. Avant d’ajouter : « C’est en ce moment-là que j’ai réalisé que je m’étais fait avoir. Et depuis ce temps, je n’arrive plus à contacter le Directeur général de Africa-Assistance, Daniel Brou Kouassi. Etant entendu que l’entreprise même avait délocalisé ». Comme lui, tous les autres souscripteurs qui étaient dans la même galère ont recherché en vain Africa-Assistance qui est loin de mériter son nom. Elle ne les a pas assistés. En désespoir de cause, certaines victimes ont contacté notre rédaction, et nos investigations nous ont permis de rentrer en contact téléphonique avec le mis en cause. L’homme qui a reconnu avoir en traitement ces dossiers, a tenu à rassurer les souscripteurs sur sa volonté de régler définitivement le problème. « Qu’ils patientent, on va s’occuper de leur cas. La société est en phase de liquidation. Donc, qu’ils se mettent sur la liste, on va voir tous les dossiers. Et ceux qui sont bons seront liquidés soit en terrain, soit en restitution de leurs fonds. Parce que la société est en liquidation. », a fait savoir Brou Kouassi. Puis de préciser que désormais, tous les cas de créances sont sur la ligne du liquidateur. Il n’y a pas qu’une seule personne qui est concernée par cette affaire. « Dans un premier temps, on passe des annonces pour dire à tous ceux qui ont des créances à notre niveau de venir les produire chez le liquidateur. Donc nous traitons le dossier de façon générale », a-t-il rassuré notamment.
Elysée LATH