Les dix candidats à l’élection présidentielle du 25 octobre prochain vont pouvoir bénéficier dès le 1er octobre prochain de la protection de 34.000 éléments des forces de sécurité dont 28.000 soldats ivoiriens (Police, Gendarmerie, Frci) et 6000 soldats de l’Onuci. C’est l’information livrée hier au cours d’une rencontre au siège de la Commission électorale indépendante (CEI) aux 2Plateaux entre cette Institution et les responsables de la sécurité de chacun des dix candidats retenus pour le prochain scrutin présidentiel. Pendant près de deux heures, Alain Dogou, Vice-président de la CEI chargé de la logistique, de l’informatique et de la sécurité, et Daniel Ouattara, Conseiller spécial du Président de la CEI en charge de la sécurité, ont expliqué à leurs interlocuteurs les dispositions prises pour la sécurité de leur candidat et des électeurs. Ils ont exposé sur le plan global de sécurisation du processus électoral. Celui-ci inclut la sécurisation des élections, avant, pendant et après le scrutin. Selon eux, l’objectif de cette séance de travail, à laquelle ont pris part un représentant des forces de sécurité ivoirienne et un représentant de l’ONUCI, est de rassurer les candidats et le collège électoral sur la sécurisation du processus électoral. Lors des échanges, les représentants des candidats ont, pour certains, formulé des requêtes et, pour d’autres émis des réserves. A toutes ces préoccupations, les responsables de la Commission électorale indépendante se sont montrés rassurants et ont assuré que tout sera mis en œuvre pour que tous les candidats soient logés à la même enseigne, et aussi pour garantir un scrutin présidentiel apaisé. « Nous repartons plus ou moins rassurés. Nous sommes à 70% rassurés », a déclaré, à sa sortie, Mme Monique Gbeka, représentante du candidat du Lider Kouliblay Mamadou. Pour sa part, Zan Bi Ballo, représentant du candidat du FPI, Pascal Affi N’Guessan, estime que « si le plan qui a été exposé est véritablement mis à exécution les ivoiriens devront aller à des élections apaisées ». Il a cependant plaidé afin que les « forces de sécurité jouent leur rôle sans parti pris ». La CEI a promis en tout cas travailler en étroite collaboration avec les candidats pour la sécurisation du processus. Les différentes parties devraient se retrouver pour d’autres séances de travail.
Coulibaly Zié Oumar
Coulibaly Zié Oumar