Le Président de la Commission Indépendante Permanente de Concertation (CIPC), Bernard N’DOUMI, Conseiller spécial du Président de la CGECI, en charge des questions Sociales, Emplois, formations, juridiques et fiscales de la CGECI, a animé un point de presse ce mardi 15 septembre 2015 à la Maison de l’Entreprise au Plateau, sur les négociations ayant abouti à la revalorisation des salaires catégoriels conventionnels, suivi de la présentation officielle de la lettre de transmission du nouveau barème sur la revalorisation des salaires des travailleurs du secteur privé, au représentant du Ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle.
Il revient donc au ministère de prendre un arrêté pour obligatoire ces accords. Toutefois, M. N’DOUMI a souligné le rôle des organisations patronales (CGECI, FIPME) qui œuvrent auprès de leurs membres pour une application effective de ces nouveaux barèmes.
Au cours d’un point de presse, le Président N’DOUMI, a expliqué à la presse nationale et internationale, la portée de cet accord dont les négociations ont débuté en 2008, avec le préavis de grève général lancé par les travailleurs, pour dénoncer la cherté de la vie, suite à la flambée des prix des produits pétroliers.
En effet, ce motif de préavis portait notamment sur la revalorisation de la prime de transport, la revalorisation du salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG), la revalorisation des salaires minima catégoriels conventionnels et la revalorisation générale des salaires. Le CIPC qui regroupe la CGECI, la FIPME et les organisations syndicales des travailleurs (UGTCI, DIGNITE, FESACI) sont la cheville ouvrière de ces accords globaux. D’ores et déjà, des précédents accords avaient déjà été obtenus notamment sur la prime de transport, mis en application par un arrêté ministériel du 1er Août 2008 ; où le montant de la prime de transport est augmenté de 5000 FCFA. Aussi, concernant la revalorisation du SMIG, ce même cadre a servi de cadre de dialogue pour porter le SMIG à 60000 FCFA, depuis le 1er Janvier 2014.
Salaires Catégoriels
Sur la revalorisation du barème des salaires minima catégoriels conventionnels de 1998, le dialogue entamé par le CIPC a abouti le 6 mars 2015, à une recommandation qui porte sur, entre autres, la détermination d’un taux uniforme de revalorisation des barèmes sectoriels oscillant entre 5% et 15%. Les taux sectoriels négociés par chaque secteur (voir ci-dessous) est donc regroupé dans un document transmit ce jour au ministre en charge de l’emploi.
Les négociations sectorielles amorcées sur la base de la recommandation du 06 mars 2015 ont permis de parvenir à des accords entre employeurs et travailleurs, dans 20 secteurs d’activités (Banque, Assurance, Entreprises pétrolières de distribution, Production agricole, Sécurité privé). Toutefois, les secteurs aériens, maritimes et nettoyage et insalubrité sont encore en discussion avec le CIPC, afin de permettre la mise en route de la procédure devant permettre la prise d’un arrêté d’extension par le ministre en charge de l’emploi.Rappelons que ce nouveau barème des salaires conventionnels a pris effet depuis le 1er janvier 2015.
Concernant la revalorisation du salaire minimum agricole garanti (SMAG) à hauteur de 25%, M. N’DOUMI, a insisté pour expliquer qu’il s’agit d’une recommandation qui a été transmise au ministre en charge du Travail afin que la Commission Consultative du Travail soit saisie pour avis et que le Gouvernement prenne le décret d’application.
A cette séance, l’on a pu voir la présence de M. Kouakou Yao, Vice-Président de la FIPME, du Président de la Confédération Ivoirienne des Syndicats Libres DIGNITE(CISL), M. BOGA Dago Elie, et des centrale syndicales HUMANISME et UNATERCI.
Il revient donc au ministère de prendre un arrêté pour obligatoire ces accords. Toutefois, M. N’DOUMI a souligné le rôle des organisations patronales (CGECI, FIPME) qui œuvrent auprès de leurs membres pour une application effective de ces nouveaux barèmes.
Au cours d’un point de presse, le Président N’DOUMI, a expliqué à la presse nationale et internationale, la portée de cet accord dont les négociations ont débuté en 2008, avec le préavis de grève général lancé par les travailleurs, pour dénoncer la cherté de la vie, suite à la flambée des prix des produits pétroliers.
En effet, ce motif de préavis portait notamment sur la revalorisation de la prime de transport, la revalorisation du salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG), la revalorisation des salaires minima catégoriels conventionnels et la revalorisation générale des salaires. Le CIPC qui regroupe la CGECI, la FIPME et les organisations syndicales des travailleurs (UGTCI, DIGNITE, FESACI) sont la cheville ouvrière de ces accords globaux. D’ores et déjà, des précédents accords avaient déjà été obtenus notamment sur la prime de transport, mis en application par un arrêté ministériel du 1er Août 2008 ; où le montant de la prime de transport est augmenté de 5000 FCFA. Aussi, concernant la revalorisation du SMIG, ce même cadre a servi de cadre de dialogue pour porter le SMIG à 60000 FCFA, depuis le 1er Janvier 2014.
Salaires Catégoriels
Sur la revalorisation du barème des salaires minima catégoriels conventionnels de 1998, le dialogue entamé par le CIPC a abouti le 6 mars 2015, à une recommandation qui porte sur, entre autres, la détermination d’un taux uniforme de revalorisation des barèmes sectoriels oscillant entre 5% et 15%. Les taux sectoriels négociés par chaque secteur (voir ci-dessous) est donc regroupé dans un document transmit ce jour au ministre en charge de l’emploi.
Les négociations sectorielles amorcées sur la base de la recommandation du 06 mars 2015 ont permis de parvenir à des accords entre employeurs et travailleurs, dans 20 secteurs d’activités (Banque, Assurance, Entreprises pétrolières de distribution, Production agricole, Sécurité privé). Toutefois, les secteurs aériens, maritimes et nettoyage et insalubrité sont encore en discussion avec le CIPC, afin de permettre la mise en route de la procédure devant permettre la prise d’un arrêté d’extension par le ministre en charge de l’emploi.Rappelons que ce nouveau barème des salaires conventionnels a pris effet depuis le 1er janvier 2015.
Concernant la revalorisation du salaire minimum agricole garanti (SMAG) à hauteur de 25%, M. N’DOUMI, a insisté pour expliquer qu’il s’agit d’une recommandation qui a été transmise au ministre en charge du Travail afin que la Commission Consultative du Travail soit saisie pour avis et que le Gouvernement prenne le décret d’application.
A cette séance, l’on a pu voir la présence de M. Kouakou Yao, Vice-Président de la FIPME, du Président de la Confédération Ivoirienne des Syndicats Libres DIGNITE(CISL), M. BOGA Dago Elie, et des centrale syndicales HUMANISME et UNATERCI.