Niakaramadougou - Les activités économiques sont en berne depuis le déguerpissement des agriculteurs des forêts classées et de la réserve du Haut Bandama, et des orpailleurs clandestins des sites aurifères, en avril et mai à Niakaramadougou (région du Hambol), a constaté l'AIP auprès des opérateurs.
Les populations, notamment les autochtones Tagbana et les autorités administratives ont félicité le gouvernement d'avoir mis fin à l'exploitation illicite et abusive aussi bien des forêts classées et de la réserve du Haut Bandama, que du sous-sol aurifère avec l'orpaillage clandestin.
Toutefois, les opérateurs économiques, les hommes de petits métiers, et autres gérants de petits commerces étaient loin de se soucier des effets induits de ce déguerpissement parce qu’ils avouent "broyer du noir" désormais.
"Avant, mon atelier ne désemplissait jamais et mon gain journalier avoisinait 30.000 F CFA. Mais depuis le départ des clandos (clandestins) et des paysans sénoufos, j'ai à peine 2000 FCFA en fin de journée", a déploré Soro Siaka, réparateur d'engins à deux roues, groupes électrogènes et motos pompes à Niakaramadougou.
Quant à Ould Moustapha, commerçant, il a regretté le départ massif de clients arguant que "la forte démographie est la colonne vertébrale des activités économiques".
Propriétaires ou gérants de stations services, de boulangeries, de réceptifs hôteliers, de restaurants-bars et de bien d'autres commerces ont indiqué avoir vu leurs chiffres d'affaires chuter jusqu’à 60% depuis ce déguerp issement.
(AIP)
Jbm/aaa/akn/ask
Les populations, notamment les autochtones Tagbana et les autorités administratives ont félicité le gouvernement d'avoir mis fin à l'exploitation illicite et abusive aussi bien des forêts classées et de la réserve du Haut Bandama, que du sous-sol aurifère avec l'orpaillage clandestin.
Toutefois, les opérateurs économiques, les hommes de petits métiers, et autres gérants de petits commerces étaient loin de se soucier des effets induits de ce déguerpissement parce qu’ils avouent "broyer du noir" désormais.
"Avant, mon atelier ne désemplissait jamais et mon gain journalier avoisinait 30.000 F CFA. Mais depuis le départ des clandos (clandestins) et des paysans sénoufos, j'ai à peine 2000 FCFA en fin de journée", a déploré Soro Siaka, réparateur d'engins à deux roues, groupes électrogènes et motos pompes à Niakaramadougou.
Quant à Ould Moustapha, commerçant, il a regretté le départ massif de clients arguant que "la forte démographie est la colonne vertébrale des activités économiques".
Propriétaires ou gérants de stations services, de boulangeries, de réceptifs hôteliers, de restaurants-bars et de bien d'autres commerces ont indiqué avoir vu leurs chiffres d'affaires chuter jusqu’à 60% depuis ce déguerp issement.
(AIP)
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